samedi 19 novembre 2011

Neuillé : La Poste

En 1828 : "Plan d'une maison située dans le bourg de Neuilly le Lierre appartenant à monsieur Pierre Pelletier, et dont la commune de Neuilly le Lierre veut faire l'acquisition pour en faire un Presbytère."
Le plan est assez précis :
Four et cabinet d'aisance :
Installation du bureau de poste à la place du presbytère en 1920.
Sources : 
- Archives départementales d'Indre et Loire (E dépôt 166 M2).

dimanche 30 octobre 2011

Reugny : Rue Emile Zola

Sur le cadastre de 1819 on peut voir qu'il n'y a pas de bâtiments dans la rue Emile Zola.
Les bâtiments de cette rue ont donc tous été construits à partir des années 1830.
En 1907, la Rue des Ruettes devient la Rue Emile Zola.
La Société des Fermiers réunis, de Paris, crée à Reugny la Laiterie dite "de la Brenne" dans la rue Emile Zola. L'active circulation journalière de ses voitures détériore, à certains endroits, des chemins communaux. Aussi, le 7 février 1913, le conseil municipal demande au préfet de charger le service vicinal de passer avec la société un contrat stipulant la somme "qu'elle devra verser chaque année à titre de contingent dans les dépenses d'entretient des chemins de la commune".
Panneau des années 1930 pour les machines agricoles C Puzenat et panneau des années 1950 pour les "Bernard Moteurs" essence.
Avec la couleur :
Sources : 
- Louis Tricot
- Archives départementales d'Indre et Loire
- picturefrance.fr.

vendredi 28 octobre 2011

Personnalité locale : Robert Quilichini

Robert Quilichini est né le 27 décembre 1912 à Neuillé le Lierre.
Admis à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1930 (promotion Joffre), il en sort deux ans plus tard avec le grade de sous-lieutenant et est affecté au 4e Régiment de tirailleurs sénégalais (4e RTS). Désigné pour l'Indochine en juin 1933, Robert Quilichini est muté au 9e Régiment d'infanterie coloniale (9e RIC), puis, promu lieutenant en 1934, il quitte l'Indochine en 1936. Désigné ensuite pour servir en AOF, il débarque à Dakar en juillet 1938 et rejoint le 8e Bataillon de tirailleurs sénégalais (8e BTS). Dès juin 1940, refusant l'armistice, le lieutenant Quilichini quitte le Dahomey et passe au Nigeria britannique. Il y rencontre notamment Henri Laurentie, secrétaire général du Tchad, envoyé par le gouverneur Eboué prendre contact avec les autorités anglaises. Robert Quilichini débarque au Cameroun, à Douala, dans la nuit du 26 au 27 août 1940, pour rallier le territoire avec le colonel Leclerc et une vingtaine d’hommes. Il est alors affecté au 1er Régiment de tirailleurs du Cameroun (1er RTC) avec lequel il prend part à la campagne du Gabon. Promu capitaine, il passe, fin novembre 1940, au Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST). Bientôt affecté à l'Etat-major de la Colonne Leclerc il prend part aux campagnes du Fezzan, de Tripolitaine et de Tunisie où il est blessé par éclats de mine, le 24 février 1943, au cours des combats de Ksar Rhilane. Le lendemain, il est évacué sur l'Egypte avant de suivre une longue convalescence d'un an en Afrique du Nord. Nommé chef de bataillon, Robert Quilichini est affecté à la tête du 1er Bureau de l'Etat-major de la 2e Division blindée et fait mouvement avec son unité vers l'Angleterre en mai 1944.
Le 1er août, il débarque à Arromanches avant d'obtenir, un mois plus tard et après de multiples demandes, le commandement du 1er Bataillon du Régiment de marche du Tchad (RMT). Faisant preuve d'un grand sens tactique, il se distingue notamment pendant les campagnes des Vosges et d'Alsace, nettoyant le terrain boisé entre Meurthe et Vezouze, traversant Sarrebourg sous un feu meurtrier et passant le premier la Sarre à Sarraltroff, enlevant d'un seul élan les puissantes défenses de Mittelbronn, bastion avancée de la défense du col de Saverne. Il termine la guerre au grade de lieutenant-colonel. En 1946, il est désigné pour prendre le commandement des Troupes françaises de Chine au Yunnan. En 1947, il est affecté en Allemagne et, l'année suivante, en Afrique où il prend le commandement du Détachement motorisé autonome de l'AEF. En 1952, Robert Quilichini passe quelques mois au cabinet du chef d'Etat-major de l'Armée avant de retrouver, avec le grade de colonel, le commandement en Indochine du secteur de Son Tay. Adjoint au général commandant les territoires du Sud Algérien en 1955, il reçoit ses étoiles de général de brigade en 1960 et devient commandant supérieur des Forces armées de la Côte française des Somalis. Commandant supérieur interarmées du groupe Antilles-Guyane en 1965, Robert Quilichini est en 1969, avec le grade de général de division, commandant des Troupes françaises de l'Afrique centrale. Promu général de corps d'armée, il est nommé, en 1970, inspecteur des Troupes de Marine avant d'être admis, en 1972, en 2e Section (réserve). Robert Quilichini est décédé le 20 septembre 1979 à Bayonne. Il est inhumé à Clamart dans les Hauts-de-Seine.
Lien avec Neuillé : Robert Quilichini est né à Neuillé.
Sources : http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/820.html

jeudi 27 octobre 2011

Neuillé : Le Moulin de Sainte-Croix

Cadastre de 1819 :
Vers 1840 : B = "Moulin et maison de Mr Peltier"
H = "Espèce de fossé qu'a fait le sieur Peltier et qui détourne l'eau du moulin du Coudray, allant se perdre dans la fausse rivière"
Grâce au cadastre de 1819 on peut voir que les deux bâtiments ne se touchaient pas,
que la roue est à l'abri mais dans une construction qui n'est pas dans le même ensemble que le bâtiment à côté
et que la grange a été rallongée.
Ces modifications peuvent être de la 2e moitié du 19e siècle, ainsi que la reconstruction du bâtiment
abritant la roue
et le mécanisme.
Les meules ont été conservées et incorporées dans le carrelage par les propriétaires actuels.
Le déversoir est du 19e siècle.
Scierie au début du 20e siècle :
Sources : Archives départementales d'Indre et Loire (65J216)

samedi 17 septembre 2011

Reugny : Rue des alènes

Cette rue date du Moyen-Âge,
elle tire son nom des alènes, outils des cordonnier et bourreliers, qui l'utilisaient pour percer le cuir. C'était aussi la rue des Tisserands. Le ruisseau canalisé servait à l'évacuation des eaux usées et au travail de rivière, il est actuellement recouvert par la Rue de la Poste. Il reste plusieurs maisons à colombages,
dont une qui remonte à 1594.

dimanche 21 août 2011

Reugny : Rue de la Poste

En 1815, la rue de la poste n'existe pas, et on ne pouvait traverser le ruisseau que sur la place de la République, où il y avaient deux ponts en bois. Mais il existait un chemin ("le petit chemin du vallon" dans un dessin de 1810) qui empruntait le lit du ruisseau sur une certaine longueur.
Le ruisseau est couvert par une voûte de 85 mètres en 1899.
L'installation du bureau de poste a lieu en 1905.
Grange qui servait d'abbatoir de la 2e moitié du XIXe au début du XXe siècle.
Sources : Archives départementales d'Indre et Loire (E dépôt 194 G33 - 8M100)

mardi 19 juillet 2011

Reugny : Rue Voltaire

Au XVe siècle, un peu plus loin que l'église, le seigneur d'Orfeuil possédait un terrain soumis à la dîme ; il le céda au curé pour y établir le presbytère ; au bâtiment d'habitation neuf s'ajoutaient une cour, une cave, un jardin et un clos de vigne de deux arpents. Celui-ci payait sa redevance au seigneur d'Orfeuil ; désirant s'en exempter, il l'échangea, en 1489, contre une même valeur lui appartenant dans le clos de Souchenoire.

Sources : Louis Tricot.

jeudi 30 juin 2011

Reugny : Place de la Halle

En 1503, Louis XII autorise l'établissement de foires et marchés. Il fixe les dates des foires aux 8 juin et 28 septembre et celles des marchés le jeudi de chaque semaine. Le marché se tient sous une halle couverte. Elle se trouve au fond d'une vaste cour toute en longueur séparée de la place par un alignement de constructions (la Crémaillère et la boulangerie).
Derrière le restaurant se trouve ce qu'il reste de la halle ; sur le côté droit de celle-ci, à l'extrémité du bâtiment, on pouvait lire "ECURIE ET REMISE DE LA HALLE". C'est là que ceux qui venaient en voiture, tant approvisionneurs que clients, rangeaient leurs carrioles et attachaient leurs chevaux.
Halle et remise formaient un long ensemble, morcelé depuis. Un chemin se glisse entre l'écurie remise de la Halle et un bâtiment sur lequel on peut difficilement lire "REMISES ET ECURIES DE L'HOTEL DES VOYAGEURS".

Vers 1790 : "Maison de la halle : Cette maison est située dans le bourg de la commune de Ruigny et est occupée par les sieurs Chemiau, tonnelier. Elle consiste en deux chambres à cheminées et un cabinet, greniers au-dessus avec un escalier en bois pour y monter, les murs sont en moellons et pierres de tailles, couverts en thuilles. Devant les dites chambres au midi un hangars servant autrefois de halle ou se tenait le marché aux grains de la dite commune, à côté de ladite halle au levant, un cellier, au-dessus duquel est une chambre, à laquelle on monte par un escalier en bois ; de l'autre côté de ladite halle, une autre chambre à cheminée, greniers sur lesdits bâtiments, les murs sont construits en moellons et pierres de tailles et couverts en thuilles. Au couchant desdits bâtiments à l'extremité de la cour, une écurie construite en moellons et pierres de tailles, grenier dessus, couverte en thuilles."

Sources : 
- Louis Tricot
- Archives départementales d'Indre et Loire (65J7)

vendredi 10 juin 2011

Personnage célèbre : Louise de la Vallière

Née le samedi 6 août 1644, à Tours, en l'hôtel dit de la Crouzille qui appartenait à son père (détruit pendant les bombardements de 1944), elle fut baptisée le lendemain à Saint-Saturnin et eut pour parrain, Pierre le Blanc, son grand-oncle, et pour marraine, Louise de la Baume le Blanc, sa tante. Fille d'honneur de Madame, duchesse d'Orléans, en 1661, elle devint la maîtresse de Louis XIV la même année, mais elle ne fut favorite reconnue qu'en 1664.
Le 13 mai 1667, le Roi lui conféra le titre de duchesse de la Vallière et de Vaujours (dont le château est visitable toute l'année).
Elle entra au couvent des religieuses carmélites sous le nom de Louise de la Miséricorde, le 21 avril 1674 ; elle prit l'habit le 2 juin de la même année et fit profession le 3 juin 1675. Elle mourut le 6 juin 1710, âgée de soixante-cinq ans et dix mois. Louise de la Vallière eut quatre enfants de Louis XIV, dont deux moururent peu de temps après leur naissance (son premier fils naquit à Paris le 19 décembre 1663, et fut nommé, sur ordre du Roi, Charles, fils de M. de Lincourt et de damoiselle Elisabeth de Beux, il mourut le 5 juillet 1666. Son second fils naquit également à Paris, le 7 janvier 1665, et fut baptisé à Saint-Eustache, sous le nom de Philippe, fils de François Derssy et de Marguerite Bernard, il mourut âgé d'un an à peine).
les deux autres furent : 1° Louis de Bourbon, comte de Vermandois, né à Saint-Germain, le 3 octobre 1667, reconnu en février 1669 et nommé amiral de France, le 12 novembre 1669, il mourut à Tournai le 18 novembre 1683. 2° Marie-Anne de Bourbon, dite Mademoiselle de Blois, née à Vincennes, le 2 octobre 1666, légitimée la même année ; elle fut mariée, le 16 octobre 1680, à Louis-Armand de Bourbon, prince de Conti. Devenue veuve le 9 novembre 1685, elle mourut en 1739.
Lien avec Reugny : Le château de la Vallière, propriété de sa famille, dans lequel elle a passé son enfance.

jeudi 26 mai 2011

Neuillé : Divers

Au IXe siècle, on trouve la première mention du bourg sous le non d'Edera, apparaissant alors comme un domaine carolingien.
Au XIe siècle, le village est qualifié de "nouveau", mentionné sous la forme "Noviliacus ad Ederam".

Sources :
Ranjard (Robert), La Touraine archéologique, Tours, Maillocheau, 1930.

mercredi 25 mai 2011

Voie Gallo-romaine

Une voie Gallo-Romaine passait par Reugny, elle reliait Tours et Vendôme. Sur le territoire de la commune, il est possible qu'elle empruntait l'actuelle route du Moulin du Puits à la Vallière, puis qu'elle partait vers Neuillé, par les moulins de Villiers.
Le tracé supposé de la voie romaine, aux pieds du château de la Vallière

Reugny : Maupertuis

D'après l'abbé Bourassé, en 1842 : "A Maupertuis, sur la commune de Reugny, en cultivant un champ, l'on a découvert un vase de forme antique très orné. Abandonné aux mains des enfants, il fut brisé peu de temps après son extraction. Cette perte est regrettable. Il est à présumer que ce vase eut fourni des indications intéressantes. Des fouilles entreprises dans l'endroit qui le récelait amèneraient probablement au jour des débris de même nature".
Sources : Mémoires de la société archéologique de Touraine (1842).