jeudi 19 janvier 2017

Le Moulin du Pont et les ponts de Reugny

Aux origines du moulin et du pont

Comme nous l'étudierons plus loin, le moulin et le pont actuellement visibles montrent leur état durant leur dernière période d'utilisation. Leur importance majeure dans la vie du village fait qu'ils s'usaient rapidement et qu'ils devaient être les plus fonctionnels possibles. Ils sont également à la merci de la rivière, qui peut les rendre inutilisables en cas de forte crue, tout comme en cas de sécheresse puisque le moulin ne peut tourner sans eau. Ces équipements, à partir du moment où ils sont utilisés, doivent donc être les plus efficaces possibles.
Le moulin et le pont vers 1905, collection des AD37.
Les archives anciennes du château de la Vallière nous apprennent qu'au Moyen-Âge le moulin du Pont est appelé Moulin-Blanchard, car il avait été construit par Denis Blanchard. Ces sources sont les plus anciennes que nous avons, et en l'absence de découvertes archéologiques ce sont les seules sur lesquelles nous pouvons nous baser.

Dans les années 1560, le moulin du Pont est au cœur d'une des nombreuses polémiques entre les seigneurs de la Côte et les nouveaux seigneurs de la Vallière. Marc de la Rue, seigneur de la Côte, prétendait que le moulin avait été construit contre l'intérêt du roi, qu'il avait été exhaussé et que ses chaussées étaient rompues. Par conséquent l'eau refoulée gâtait ses prés et ceux des autres particuliers. Laurent le Blanc, seigneur de la Vallière, soutenait au contraire que le pied du moulin n'avait pas été exhaussé, que les choses avaient toujours été en bonne réparation, et que le moulin subsistait depuis 1395 sans que personne, ni pour le roi, ni pour les autres particuliers, s'en fut plaint. Le seigneur de la Côte abandonna finalement sa contestation, à la condition que M. de la Vallière ne pourrait exhausser le pied de son moulin et qu'il entretiendrait les chaussées en bon état afin que ses prés ne soient pas endommagés.

En 1736 : "Le moulin du pont, encienement apellé Le moulin Blanchard, sittué proche le bourg de Reugny, consistant en maison, une petite grange, ecurie, estable, toit a porc, cour, jardin."

Le pont, cadastre de 1819
De par son emplacement stratégique, le pont de Reugny est un point de contact entre le bourg et l'extérieur. Ainsi, en 1785, c'est sur le pont qu'a lieu un événement annonçant la Révolution : Alors que des commis de la Régie des aides d'Amboise viennent opérer des vérification à la foire de Reugny, ils sont pris à partie par plusieurs forains et sont contraints de fuir vers le bourg. Ils sont rejoints au pont sur la Brenne par la meute hurlante. L'un des commis commence à être passé à tabac. Fort heureusement pour lui, le hasard a fait que Vaslin, le chirurgien de Reugny, arrivait au niveau du pont. Il se jette dans la mêlée, avant que le deuxième commis, moins assailli, se fraye un passage avec son sabre et dégage la foule. Vaslin réussit à parlementer avec les rebelles, puis toute l'assemblée se dirigea vers le domicile du buraliste afin de dresser un procès-verbal, qui fut écrit sous les huées et injures. Pour en savoir plus sur l'émeute de 1785, cliquez ici. Le pont devait être tel qu'il apparaît sur le cadastre de 1819, long de six travées et en bois.


Grâce à une description de 1790, au moment où tous les biens du domaine de la Vallière sont inventoriés, on sait que la halle du moulin était construite en pans de bois et torchis. Accolé à la halle, un bâtiment en moellons et pierre de taille comportait deux chambres à cheminée, dont l'une des deux était complétée d'un four. Une autre pièce servait de cellier. Au nord de cet ensemble, une grange et deux écuries sont dites en pans de bois et torchis à l'exception du pignon de la grange qui est en moellons et pierre de taille. Il y avait également deux abris à porcs au pignon. Tous les bâtiments étaient couverts de tuiles.
Plan des bâtiments joint à la description de 1790, AD37
En 1795 l'agent national signale que le pont franchissant la Brenne "qui coupe le territoire de la commune en deux" menace ruine, "les hommes de pied pourraient éprouver des accidents", à plus forte raison ceux qui mènent chevaux. Un charpentier doit visiter le pont et dresser un devis pour sa réparation, mais la réparation semble s'être limitée à quelques vagues travaux de consolidation car ni la mairie ni le département ne voulaient en payer le prix.

Sur le cadastre de 1819 on peut observer précisément la disposition des bâtiments, mais aussi des zones aquatiques. À cette époque le moulin est à la jonction des deux bras de la Brenne qui contournent l'île au Chat. De nos jours la pointe de l'île est légèrement plus reculée, et la jonction entre le bras ouest de la Brenne (qui alimentait les moulins de Chareau et de la Pierre) et le bras est (qui alimentait les moulins du Petit-Villiers et de la Vallière) a lieu avant le moulin du Pont. C'est au niveau du pont que la Brenne est la plus large. Le choix de construire le pont à cet emplacement plutôt que sur une portion plus étroite de la rivière peut paraître étonnant, mais, le pont étant jumelé avec un passage à gué, la zone devait être moins profonde et donc plus facile à traverser.
Cadastre de 1819, Archives départementales d'Indre-et-Loire
La reconstruction du moulin

Le 30 août 1837, Gasner, le régisseur du domaine, écrit que le moulin du pont "est presque inhabitable" et qu'il faut impérativement réparer les toitures avant l'hiver.

En avril 1838, Fournier, architecte à Tours dit "avoir été à Reugny examiner et reconnaître les réparations à faire au Moulin du Pont, en avoir pris le détail et fait le devis d'après les offres du fermier de payer l'intérêt des dépenses à faire au moulin pour le mettre en état".

Le 3 septembre 1838 la duchesse d'Uzès envoie une demande au roi Louis-Philippe 1er pour obtenir l'autorisation de reconstruire son moulin.

Le 2 octobre 1838, le régisseur écrit que les travaux du moulin du Pont ont commencé huit jours avant. "On ne doit faire que le chemin du moulin, dont la dépense est évaluée à environ 1000 francs." Cette lettre est accompagnée d'une note sur les dépenses des travaux faits depuis le 1er janvier 1838. Parmi les nombreuses restaurations nécessaires sur tout le domaine, on trouve pour le moulin du Pont : "Posé trois étriers pour tenir l'écartement de la grange, refait idem la lucarne et réparé la couverture de ladite grange".

Le 13 décembre 1838 "Les travaux du moulin du Pont qui ont été commencé par ordre de M. Fournier en septembre dernier ne sont pas encore entièrement terminés. Il a été employé dans cette construction pour le chemin et avant-chemin du moulin, la fausse porte et le pignon du moulin, pour 903 francs des pierres de taille, 199 francs de chaux, 330 francs de ciment et environ 700 francs de main d'oeuvre pour maçon, tailleur de pierre, charpentier, couvreur et terrassier, et jusqu'à ce que les travaux sont tout à fait achevés on peut ajouter au moins 100 francs ; ce qui fera la somme totale de 2232 francs."

Le 13 mai 1839 l'architecte Fournier doit se rendre à Reugny suite à la plainte déposée à la préfecture par M. de la Frillière, propriétaire du château de Launay, "contre la construction du pont". En la présence de l'Ingénieur des Ponts et Chaussées, M. de la Frillière retire sa plainte, qui est reconnue "mal fondée".

Un plan conservé aux Archives départementales d'Indre-et-Loire, non daté, est signé Emile Pallu, commissaire expert du 1er arrondissement. On observe un pont composé d'une pile en maçonnerie, comparable au pont actuel qui avait déjà été reconstruit en 1882. Il aurait donc pu s'agir d'un plan de la reconstruction de 1882, mais Emile Pallu est actif dans les années 1840, ce qui colle bien avec la plainte de 1839 à propos de la "construction du pont". Emile Pallu était élève de Jean-Nicolas Huyot à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. En 1840 il construit l'école du mail à Château-Renault, en 1844 il va terminer les immeubles à arcades de la place Jean Jaurès à Tours, et à partir de 1845 il s'occupe de la construction du couvent des Carmélites rue des Ursulines à Tours. Sa carrière est méconnue, peut-être est-il celui que Fournier appelle "l'ingénieur des Ponts et Chaussées" en 1839, et qui aurait donc réalisé ce plan pour accompagner son procès-verbal reconnaissant comme "mal fondée" la plainte de M. de la Frillière.
Plan du pont de Reugny, Archives départementales d'Indre-et-Loire
Le 15 septembre 1839, le régisseur écrit "Je ne sais plus à quoi penser de M. Fournier, il devait vous écrire dans le courant de mois de mai dernier et vous rendre compte des travaux qui sont inévitables à faire faire dans le courant de l'année, principalement le déversoir au moulin du Pont ; Je ne suppose pas que ce soit négligence de sa part, néanmoins on n'a pas lieu d'être content de lui."

Le 5 novembre 1839, "les travaux du moulin du Pont sont entièrement achevés, le moulin ne laisse rien à désirer ; On peut compter pour le renouvellement du bail qu'il sera loué très avantageusement." Dans cette même lettre, Gasner est fier d'annoncer qu'il a fait 115 francs d'économie sur l'achat de la "pierre dure", qui a été employée pour moitié au déversoir du moulin du Pont, et l'autre moitié à la fausse porte du moulin de Chareau.

Sur un devis des réparations à faire aux bâtiments de la Vallière en 1840, on note pour le moulin du pont qu'il faut prolonger dans la pente le glacis du déversoir "rapport à la force du courant". Il est précisé que douze journées de main d'oeuvre seront nécessaires (donc par exemple quatre ouvriers sur trois jours). En l'absence de documents postérieurs concernant ces travaux, on suppose que le moulin est totalement neuf et que tous les travaux sont terminés.
Le moulin du Pont, AD37
Pendant ce temps là, l'administration fait son travail. Ainsi, les rapports et avis des ingénieurs quant à la reconstruction du moulin sont donnés les 15 juillet et 26 août 1842, l'avis du Préfet est donné le 28 février 1845 et celui du Conseil des Ponts et Chaussées le 26 mars.

Le 21 août 1845, le roi autorise la duchesse d'Uzès, décédée quatre ans plus tôt, à reconstruire le moulin du Pont, qui a été reconstruit six ans plus tôt. L'ordonnance du roi énonce que :
"La hauteur du niveau des eaux dans le bief supérieur du moulin du Pont est et demeure fixée au niveau de la surface supérieure du déversoir actuel ou à 0,158m en contrehaut de la surface supérieure de la marche prise pour repère dans le procès-verbal des lieux et dans le nivellement.
Ce niveau sera toujours maintenu au moyen d'un déversoir de 6m ou de largeur libre, construit sur la rive gauche, à 50m du moulin, et dont le couronnement dérasé exactement au niveau ci dessous prescrit, sera construit en pierre dure ou en charpente sur toute la longueur de ce déversoir et sera, à l'amont, terminé par un plan perreyé.

La largeur libre des vannes de décharge ayant leur seuil au niveau du fond de la rivière sera portée à 2m ou le bord supérieur de ces vannes sera arasé au niveau prescrit pour le déversoir : ces vannes seront d'ailleurs garnies du mécanisme nécessaire pour qu'on puisse les manœuvrer aisément en tout temps.
Dès que les eaux du bief surmonteront le dessus des vannes de décharge dûment arasées au niveau prescrit, la permissionnaire ou son fermier devra lever ces vannes de décharge de manière à ramener les eaux à leur maximum de tension.
En cas de refus ou de négligence de leur part d'exécuter cette manœuvre en temps utile, il sera procédé d'office et à leurs frais par le maire de la commune, et ce indépendamment de toute action civile dont ils seraient passibles pour raison des pertes et dommages résultant de ce refus ou de cette négligence.
Le mécanisme pour manœuvrer les vannes
Il sera placé dans le bief supérieur du moulin à 10m et sur la rivière droite un repère définitif et invariable lequel sera formé d'une borne en pierre dure, taillée en prisme équilatéral de 0,30m de côté, cette pierre sera solidement dans une base en maçonnerie à mortier hydraulique, un des côtés orienté vers le nord.
La partie supérieure de ladite pierre sera soigneusement dérasée au niveau prescrit pour le déversoir et elle sera ceinte d'une barre en fer. Dans cette bande en fer encastrée dans la pierre et arasée à la partie supérieure au niveau fixé pour le déversoir seront gravés profondément ces mots : Niveau des eaux.

La propriétaire du moulin du Pont sera tenue d'entretenir les rives parfaitement étanches. Aucune coupure ne pourra être faite, ni partie des eaux détournée pour l'irrigation qu'en vertu d'une autorisation administrative rendue régulièrement.

La propriétaire de l'usine et son fermier sont responsables de la conservation du repère régulateur du point d'eau.

Les travaux ci dessus prescrits seront exécutés sous la surveillance de l'Ingénieur de l'arrondissement, ils devront être terminés dans le délais de six mois à dater de la notification de la présente ordonnance." 

Une inscription précise que l'ordonnance fut "notifiée administrativement [...] à Madame la Marquise de Rougé, héritière de feu Madame la Duchesse d'Uzès et actuellement propriétaire dudit Moulin du Pont, et remis cette copie au sieur Jean-Nicolas Gasnet son chargé d'affaires demeurant en son château de la Vallière en cette commune", le 8 novembre 1845.

Fonctionnement du moulin



L'eau, élément essentiel pour faire fonctionner un moulin à eau, ne va pas directement de la rivière à la roue. Il faut d'abord que l'eau emprunte un bief, sorte de petit canal, maintenu à un niveau stable par un ou plusieurs déversoirs. Sur la photo ci-contre on voit les vannes qui permettent de niveler les eaux, afin qu'il y ait toujours le niveau adapté à la roue.

L'emplacement de l'axe de la roue
Les mécanismes du moulin (disparus), actionnés par l'axe de la roue
Les sacs de grain à moudre sont hissés au dernier étage, sur la gravure ci-dessus il y a une ouverture dans la toiture pour les faire monter depuis l'extérieur du moulin.


Au moulin du Pont les sacs de blé étaient montés depuis l'intérieur par un système de trappes (qui servait ensuite à faire descendre les sacs de farine). On voit le trou qui permettait de faire passer la corde.

Le blé passe d'abord dans un tarare pour être nettoyé, puis dans le bluteau pour le tamiser et enlever les particules plus petites que le grain.


Au moulin du Pont le blé est mis dans le tarare, d'où il passe à l'étage inférieur à travers de petites ouvertures dans le sol.









Le blé arrive dans une trémie pour passer sous les meules. Il est ensuite envoyé dans la bluterie (à droite) pour séparer les différentes qualités de la farine (bonne à livrer ou à repasser sous les meules).
La bluterie ?
Le grenier, avec les trappes et la bluterie.


Le moulin du Pont compte deux bluteries, sur deux étages différents, ce qui permettait d'optimiser la gestion de la farine.



La grille protégeant le mécanisme de la bluterie, pour qu'il ne soit pas englué sous les poussières et la farine.










Le jeu des briques sur la façade montre en haut à droite une bluterie vue en coupe. Les deux autres motifs sont plus difficilement reconnaissables, peut-être un grain de blé schématique, ou peut-être un motif décoratif sans aucun sens. Clairement visibles depuis la rue, ces motifs, ou au moins le motif de la bluterie, servent de vitrine publicitaire au moulin.
Le moulin n'est pas uniquement constitué de la partie usine, il est couplé d'une ferme elle aussi reconstruite en même temps que lui. Les bâtiments existants sont en effet différents de ceux du cadastre de 1819 et de la description de 1790 où la grange et l'écurie sont dits en pans de bois et torchis, à l'exception du pignon de la grange. S'il y a un seul élément de cette époque, ça ne peut donc être que le pignon de la grange, qui aurait alors été conservé lors de la reconstruction. Enfin, le moulin est doté du confort moderne, puisqu'il a la chance d'avoir un lavoir donnant sur le bief (alors que la lavoir municipal n'est pas encore construit).

Le moulin, avec la sortie du bief qui atterrissait directement dans la Brenne.
Les nouveaux ponts
Le pont de six arches construit en 1863.


En 1863 un pont de six arches est construit par le Conseil Général d'Indre-et-Loire. Il permet de conserver une route praticable lorsque la Brenne est en crue. À cette époque cette route faisait partie des "chemins vicinaux de grande communication" (chemin n°5, de Monnaie à Amboise), qui était, en gros, l'équivalent des actuelles routes départementales. Il était donc important que la route ne soit pas coupée au grès des intempéries.
Photo prise le 15 octobre 2012 lors d'une crue de la Brenne.































Le 22 décembre 1870, deux jours après la bataille de Monnaie, les Prussiens reçoivent l'ordre de se concentrer dans la région de Blois pour faire face à une offensive de la garnison de Paris. Un témoin raconte que "jeudi matin, tout est parti pour Blois et tous ceux qui étaient à Monnaie ont passé par la rue du pont. Pendant au moins 5 à 7 heures durant, cela n'a pas cessé ; on évalue au moins à 25 mille hommes. À la fin tous les pillards [...] ont passé volant toutes les maisons, cherchant dans les meubles, prenant tout ce qui leur convenait...". Pour en savoir plus sur l'invasion prussienne à Reugny, cliquez ici

En 1874 il est noté par le Conseil Général la nécessité de reconstruire en maçonnerie le pont en bois de Reugny sur la Brenne.  
En août 1878, le pont est décrit comme étant "formé de deux travées en bois, de 7m d'ouverture chacune, reposant sur des culées et une pile en maçonnerie. Les poutres du tablier présentent au milieu une flèche de 12 à 15cm. Les bois sont complètement pourris. Dans ces conditions il faudra songer prochainement à remplacer cet ouvrage d'art."

Détail d'une carte postale, AD37
Le pont est reconstruit en 1882 avec des matériaux métalliques, qui vivaient alors leur heure de gloire : toutes proportions gardées, il est construit au même moment que le viaduc de Garabit de Gustave Eiffel. Les piles en pierre sont peut-être conservées du moulin de 1839. À Neuillé en 1874 on avait décidé de reconstruire le pont en pierre. La même chose avait été décidée en 1872 pour les ponts de Cosson à Vernou. Pour la ligne de chemin de fer Tours-Sargé, construite dans les années 1880 donc en même temps que le pont de Reugny, les ponts sont quasiment tous métalliques.
Le Pont du Moulin, AD37. À droite on peut voir la vanne de décharge du bief et l'eau qui en sort.
Le Moulin du Pont, AD37. Ici la photo semble avoir été prise en temps de crue.
Le pont métallique est détruit dans les années 1970 et remplacé par un pont en béton.
Le moulin et le pont en février 2013.
Bibliographie :
Bulletins de la Société archéologique de Touraine :
- Alfred Gabeau, Etude sur le Marquisat de la Vallière et les fiefs qui en dépendent, Tome XIII, 1901-1902.
- Louis Tricot, L'émeute de 1785 à Reugny, Tome XXXVIII, 1977.

Archives :
Archives départementales d'Indre-et-Loire :
- Cadastre napoléonien
- Fonds de Reugny-La-Vallière (65J7 - 65J50 - 65J216 - 65J218).
- Plan du pont de Reugny (II/4.14.1).
- Cartes postales (10Fi194-0007 - 10Fi194-0008 - 10Fi194-0012 - 10Fi194-0059).
- "En Touraine, je me souviens, Reugny", Brochure éditée par le Conseil Général d'Indre-et-Loire en 1996.

Rapports et délibérations du Conseil Général d'Indre-et-Loire :
- 1863, Chemins vicinaux de grande communication.
- 1874, Renseignements particuliers sur les chemins de grande communication et d'intérêt commun.
- Août 1878, Rapport de l'Agent-voyer en chef.
- Août 1881, Budget de report de 1880 à 1881.
- Août 1882, Rapport de l'Agent-voyer en chef.

Mairie de Reugny :
- Documents de Louis Tricot sur la Révolution.

Les gravures sont tirées du Cours d'agriculture de Rozier, publié en 1786.