Dans un aveu rendu en 1494, le seigneur de Brouard déclarait que le prieur de Neuillé tenait de lui, à foi et hommage simple et à 5 sols de service "la grande dîme de Neuilly, tant de blés, vins, charnages, chanvres, lins, pois, fèves, qu'autres dîmes venant et croissant chacun an en la dîmerie ; et à 15 £ de rachat à muance de prieur ; à la rétribution du divin service en l'église de Neuilly, chacun an, ainsi qu'on a accoutumé de faire anciennement ; et vaut la dîme, commun an, de douze à quatorze muids de grenage, et de six à huit pipes de vin". Il déclare également "mon hébergement, ainsi et comme il se poursuit et comporte, avec ses appartenances de maison, grange, têt à bêtes, cour, allées, jardins, ouches, terres labourables et non labourables..."
Sources :
Troupeau (Gérard), Neuillé le Lierre, Une paroisse tourangelle sous l'Ancien Régime, Tours, Editions CLD, 2005.
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