samedi 30 mars 2013

Reugny : La Croix Cocu

En 1767, sur un plan d'arpentage de la terre de la Côte, on remarque la "Croix des Cocus" et la "fontaine des Cocus". Est-ce que quelqu'un sait des choses sur l'origine de ce nom ? Une légende ?
Sources : Archives départementales d'Indre et Loire (12J72).

lundi 25 mars 2013

Reugny : La Bellangerie

Au 19e siècle, un bâtiment est construit à gauche de celui de la ferme de la Bellangerie,
ainsi qu'une grange derrière.
Maison bourgeoise construite en 1900 sur le terrain de l'ancienne ferme.
Vue du début du 20e.
 En 1949, c'était un maréchal-ferrant qui habitait l'ancienne ferme, comme on peut le voir dans cette vidéo.
 En 1949 toujours, une vue de la grange. La tour n'est pas encore construite.

Sources : Ciclic.fr, Archives départementales d'Indre et Loire (carte postale).

samedi 23 mars 2013

Reugny : La Bellangerie

En 1666, "le lieu et appartenances de la Bellangerie, relevant du fief de Rochecorbon et tenue noblement sous la même foi et hommage due au seigneur baron de Rochecorbon, consistant en un corps de logis ayant une chambre à cheminée un four dedans, solluée et planchée, un autre bâtiment usuel servant d'estable, cour jardins et appartenances, devant un puy..."
En 1758, "ferme de la Bellangerie située paroisse et bourg de Regny, est composée d'un bâtiment ayant la face au nord, ayant une chambre à cheminée à manteau de bois, éclairée d'une petite croisée au nord, ladite chambre ayant au levant un petit cabinet, plancher au dessus, comble couvert en thuilles. 
Au couchant de ladite maison cour entre deux est un petit sellier couvert en thuilles. Au nord joignant en une grange avec grande porte cochère, comble sur ladite grange, couvert en thuilles..."
En 1762, il est décrit dans les possessions de la Côte "la Maison Seigneuriale de la Bellangerie située Bourg et paroisse de Reugni consistant dans une chambre Basse à cheminée four dedans, cabinet à côté, une grange un cellier au bout, cour devant, jardin..."
Sources : Archives départementales d'Indre et Loire (12J25 - 12J26 - 12J74).

dimanche 17 mars 2013

Suite le 8 mai 2013...

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/communes/Reugny/n/Contenus/Articles/2013/03/16/Un-bouquet-de-temoignages-et-d-emotions-1372562
C'est désormais sûr : les américains reviennent pour le 8 mai, mais ils ont bien précisé qu'ils ne voulaient pas une aussi belle cérémonie que l'année dernière !

dimanche 10 mars 2013

Reugny : Orfeuil

En 1801, le Maire Jacques Galbrun est informé qu'un violent incendie ravage la métairie d'Orfeuil, propriété de M. Valleteau de Chabrefy (propriétaire du château de Valmer) ; son adjoint étant malade, le Maire, quoique mal en point lui-même, se rend sur les lieux ; bientôt 200 habitants sont là, alertés par le tocsin ; il est 11 heures du soir, le feu ravage une grange. Le maire donne des ordres pour l'empêcher d'atteindre les autres bâtiments. À 2h30, le sinistre est réduit, achevant la grange.
Sur le cadastre de 1815 on voit bien l'emplacement des douves de l'ancien château, à côté de la ferme.
Elles existent toujours :
La pente est assez abrupte :
En 1839, "les bâtiments de l'ancienne ferme d'Orfeuil consistant en ce moment en une chambre à cheminée avec four, un cabinet, deux écuries, un grenier audessus et un toit à porcs...". 
En 1871, les bâtiments étaient "en vétusté".
En 1926, elle est décrite de la même façon, sauf qu'il est ajouté "où était autrefois la grange", cette dernière n'a donc pas été reconstruite depuis son incendie en 1801, et il est dit que les "bâtiments sont en mauvais état".
Sur le cadastre de 1954, il n'existe plus aucun bâtiment à Orfeuil. Ils ont donc été détruits entre 1926 et cette date.

Sources : 
- Archives départementales d'Indre et Loire (cadastre - 12J33)
- Louis Tricot

samedi 9 mars 2013

Reugny : Orfeuil

En 1517, le fief appartient à Jean Martin et sa femme.

François d'Alais ou d'Alès, médecin de François Ier, achète la seigneurie d'Orfeuil de 1518 à 1522. Sa fille Marie d'Alès, mariée à Guillaume Bohier, en hérite. Maire de Tours en 1536, 1549 et 1553, Guillaume est le fils de Thomas Bohier, constructeur de Chenonceau, et le frère d'Antoine, sur qui a été saisi le domaine avant que Marc de la Rue n'enchérisse dessus pour Diane de Poitiers.

Le 5 juin 1582, Renée et Marc de la Rue, seigneurs voisins demeurant au château de la Côte, achètent la seigneurie d'Orfeuil [SAT, Gabeau, 1901].

En 1596, les seigneuries de la Côte et d'Orfeuil sont saisies à la requête de l'administration de l'Hôtel-Dieu de Tours et de Catherine-Anne Dupré, veuve de Pierre Binet, sieur de Montiffray, ayant les droits de Simon Testu, sur Renée de la Rue, héritière par bénéfice d'inventaire de Marc de la Rue. À cette date Renée semble donc être seule face aux enfants ou petits-enfants du deuxième mari de sa grand-mère. Le 17 mars 1597, à peine un mois et demi après la mort de Renée, un compromis est signé entre Jean Le Blanc, seigneur de la Vallière, et Jean Forget, président des enquêtes au parlement de Paris, concernant le partage du domaine : Jean le Blanc récupérerait Orfeuil, et Jean Forget la Côte. C'est dans ces conditions que l'adjudication a lieu le 21 mai. [SAT, Gabeau, 1901].

En 1669 les seigneurs de la Vallière vendent Orfeuil à Louis Rouillé, alors seigneur de la Côte. Les deux seigneuries sont de nouveau liées, mais les bâtiments sont à la limite de la ruine et le château semble être détruit au milieu du XVIIIe siècle. Trois blasons de la famille Bohier ont été incrustés dans des niches sur la façade du château de la Côte. Ils ont certainement été récupérés lors de la démolition du château. Ces blasons ont par ailleurs causé de nombreux problèmes à certains historiens depuis le XIXe siècle, qui en déduisaient que les Bohier avaient été propriétaires de la Côte (mais n'arrivaient pas à les situer temporellement).
Le blason des Bohier sur la façade du château de la Côte
En 1736 il est question du "fief d'Orfeuille, réuny au fief de la Vallière, dont le principal manoir à este ci-devant vandu à M. Rouillé, lors seigneur de la Coste, pour rellever du seigneur de la Vallière en roture", mais en 1758 il n'est plus question de manoir mais de "ferme d'Orfeuil située paroisse de Regny composée d'une bâtiment ayant sa face et son entrée au midy, dans lequel est une chambre à cheminée à manteau de bois, ayant une croisée au midy, et d'une autre chambre à côté au levant, deux écuries ensuite en levant, séparées par des colombages et un plancher, regnant dessus comble couvert. Au devant de ladite maison et au midy, cour entre deux, est un corps de bâtiment composé de deux granges, comble dessus couvert en thuilles. [...] Joignant, et au couchant est un jardin enfermé en partie de douves, puy au milieu..."


Archives départementales d'Indre et Loire :
- 12J25
- 65J63
- 65J50

Bulletins de la Société Archéologique de Touraine :
- Gabeau, A., Etude sur le marquisat de la Vallière et les fiefs qui en dépendaient, Tome XIII, 1901-1902, p. 362-392 et p. 435-473.

Autres sources : 
- Louis Tricot.
- M. Foussard, Reugny, sur les chemins de l'Histoire