Sur le cadastre de 1819, on remarque deux bâtiments nouvellement détruits, et qu'un bâtiment servant de "serre bois" et "poulailler" était collé au pigeonnier.
On le voit sur cette lithographie réalisée vers 1825 (Collection de la SAT, DF Tn 233) :
On le voit sur cette lithographie réalisée vers 1825 (Collection de la SAT, DF Tn 233) :
À la mort de la duchesse d'Uzès en 1841, sa fille Alexandrine, veuve du marquis de Rougé, devient propriétaire du domaine.
Bâtiment construit en 1842 pour servir de cuisine.Ce bâtiment est construit entre 1855 et 1866 par Mme de Rougé.
Au décès d'Alexandrine, le 6 avril 1866, le château revient à Jean de Rougé, son petit-fils.
Photographie d'Alexandrine sur son lit de mortet photographie de sa chambre (1866 ).
En 1872, Jean de Rougé cède le château à Thérèse Charlier de Gerson, veuve de la Motte. C'est donc à cette date que les descendants de Laurent le Blanc, qui avait acheté le château en 1542, cessent d'habiter le château. Au XIXe siècle, la fuye est aménagée en chapelle, et le bâtiment servant de serre-bois et de poulailler est détruit.
La comtesse de Montessuy l'achète en 1884 "pour y installer son fils, un pauvre dément, qu'elle ne voulait jamais quitter bien qu'il l'eût en haine. Fille du mariage morganatique d'un prince de Wurtemberg avec une française, elle avait épousé le comte de Montessuy. C'est à Bruxelles, où son mari occupait le poste de ministre plénipotentiaire, que son fils resentit les premières atteintes du mal dont il ne devait pas guérir. Nous le rencontrions souvent se promenant en landau fermé. Il était accompagné de deux frères de Saint-Jean-de-Dieu à stature colossale, qui ne le quittaient pas des yeux et semblaient toujours prêts à bondir sur lui. Il avait l'air doux et triste et portait toujours à la main un bouquet destiné à la reine Victoria, dont il se croyait aimé. À la Vallière le second étage avait été aménagé pour lui et ce n'étaient partout que fenêtres fermées à clef, barreaux et grillages, car des accès de folie furieuse s'emparaient de lui. On disait que sa mère, ne pouvant se passer de le voir, avait fait mettre dans un coin de la chambre où il couchait une cloison mobile, d'où elle pouvait le contempler sans qu'il s'en aperçût. Malgré cette épreuve, Mme de Montessuy, en grande dame qu'elle était, gardait un visage serein et aimable et s'interdisait de projeter sur autrui la moindre ombre de se tristesse personnelle."
Le domaine est vendu au baron de Dammartin en 1903.
Les armoiries (simplifiées) et la devise des de La Baume le Blanc ont été utilisées au début du 20e siècle pour décorer la porte d'entrée du bâtiment du 19e.
En 1921, Dammartin vend le château à M. de la Verteville.
En 1926, il fait détruire les peintures du XVIe siècle du rez-de-chaussée, dont celle où apparaissait le château royal (personne ne sait à quoi il ressemblait) et il la remplace par ses armoiries !
Une photographie de cette peinture avait été prise en 1901 par la Société archéologique de Touraine, mais elle fut détruite en juin 1940 lors de l'incendie de la bibliothèque de Tours, provoqué par les obus incendiaires allemands...
On remarque un portrait de Louise de la Vallière des années 1920, copie d'un tableau qui se trouve à Versailles.
En 1948, le château est la propriété du colonel et de Mme Bazin de Jessey.
Il est inscrit Monument historique en 1977.
Sources :
- Archives départementales d'Indre et Loire (65J258)
- G. Braux, Louise de la Vallière, de sa Touraine natale au Carmel de Paris, C.L.D., Paris, 1981.
- Magazine de la Touraine (07/1996)
- C. Chevalier, Promenades pittoresques en Touraine par l'abbé Chevalier, Mame, Tours, 1869.
C'est bien chez toi !
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