lundi 24 septembre 2012

Reugny sous François Ier (1515-1547)

Contrairement à Louis XI, nous avons très peu de preuves sur la venue de François Ier à Reugny, mais une vieille rumeur locale dit que François d'Alais, propriétaire du château Royal, l'aurait invité, et que, très heureux de son accueil, il lui aurait laissé une belle enveloppe. Ce don est attesté, mais pas la venue du roi.
Médecin de Louis XII, il devint le premier médecin de François Ier qui lui fit des présents et lui accorda des faveurs, comme la châtellenie de Reugny (et donc le Château Royal) en 1518. Il achète la seigneurie d'Orfeuil de 1518 à 1522. Il meurt avant août 1527. Il a pu officier dans la léproserie qui se trouvait au Navire et dont les médecins étaient logés dans la maison à comble brisé, située à proximité, dénommée la Grand'maison. Les corps des lépreux étaient entreposés dans des niches, dans une cave de la Place du Vieux-Château. La présence du médecin du roi à Reugny est rappelée par l'hôtel de la Toque Blanche, ancien Relais de Poste Royale, construit à cette époque (rue Victor-Hugo).
En effet, il fallait que François d'Allais soit informé rapidement de l'état de santé de Louis XII, puis de François Ier, qui résidaient dans leurs différends châteaux de la vallée de la Loire. Une des maison de la rue Voltaire conserverait un tableau représentant François d'Allais (il y était encore en 1980).
François de Lavardin, seigneur de Boissé, fait construire ou modifier son château dans le style Renaissance, comme en témoigne la chapelle, l'un des derniers vestiges du château.
Le sculpteur italien Jehan Juste (dont la plus célèbre œuvre est le monument funéraire de Louis XII et Anne de Bretagne, à Saint-Denis) possédait vers 1520 le fief des "Jouaneaulx". Il était situé près du Chalantier, sur la route de la Vallée de Cousse, et a été détruit au 19e siècle ou au début du 20e.
Le château de la Côte est agrandi vers 1530, et modifié pour être à la mode de la Renaissance (fenêtres de l'ancien bâtiment, tourelles d'angle ajoutées) pour Marc de la Rüe.
Il conserve de cette époque un petit oratoire, voûté sur croisée d'ogives et une chapelle, dont une fenêtre est éclairée d'un vitrail de la Crucifixion du XVIe siècle (d'origine donc).

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