tag:blogger.com,1999:blog-64213548725077163632024-03-23T11:13:29.332+01:00Reugny-NeuilléGuillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.comBlogger234125tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-23047118658214284022021-01-11T18:58:00.001+01:002021-01-11T22:32:16.950+01:00Histoire du clocher de Reugny<p style="text-align: justify;"><span> </span>Le 30
novembre 2020 est une date importante pour l'histoire de Reugny,
puisque depuis ce jour, et pour la première fois depuis au moins cinq siècles, le village est privé de son clocher. Depuis
quand marque-t-il le paysage de la vallée de la Brenne ?
Quelles sont les hypothèses quant à son avenir ? Cet article
se propose d'esquisser un résumé de son histoire, afin de mieux envisager son futur.</p>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-DHg-PUa0Q9lMcn6j5AWnwWR4w8bJ3ryPzpKZpCJ7SSb-S0KlecpvEmprS9GIRvgXtP7geMLmT29uGYqmXWLZlElJJxi-elvDEOFNX25nPvCkJhd7UpN7IpwmN9DcGbyieguCXwA1hDo/s4608/P1980151.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4608" data-original-width="3456" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-DHg-PUa0Q9lMcn6j5AWnwWR4w8bJ3ryPzpKZpCJ7SSb-S0KlecpvEmprS9GIRvgXtP7geMLmT29uGYqmXWLZlElJJxi-elvDEOFNX25nPvCkJhd7UpN7IpwmN9DcGbyieguCXwA1hDo/w480-h640/P1980151.JPG" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le clocher de l'église de Reugny et la vallée de la Brenne depuis les vignes qui les surplombent.</i></td></tr></tbody></table><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><u>À
l'abri du clocher : la cloche</u></p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">Dans un premier temps il convient de rappeler ce qu'est un clocher.
Comme son nom l'indique, il abrite les cloches (au moins une), qui,
depuis le Moyen Âge, temporisent la vie des habitants. Les cloches
appellent les fidèles à l'heure de la messe, mais au cours de
l'histoire elles ont également été utilisées pour donner l'heure
(jusqu'à ce que tout le monde fut doté d'une montre puis d'un
portable), marquer les événements personnels (baptêmes, mariages,
enterrements), servir d'alerte (tocsin au début de la guerre),
appeler les habitants (comme le 1er mars 1789 pour la rédaction du
cahier de doléances marquant les prémices de la Révolution) et fêter les nouvelles réjouissantes (à
l'annonce de la fin de la deuxième Guerre Mondiale, les Reugnois
font sonner les cloches, au point de faire trembler le clocher, et
s'amusent à tirer sur le coq à son sommet pour le faire tourner).</p><div style="text-align: justify;"><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: justify;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga88ToriOnKjyIHVdGk-jHoqm7mXJkxJR_AzCTIjgOpjCFj21WAwB7IaonWdOKdzkuIKpnXRasfswHPncBjtiVNyaRQWZntfse59A1K7S1edfgZ9AcxlSvOgjkpyFLvxBTeAI1y4-6dIA/s4608/P1400436.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga88ToriOnKjyIHVdGk-jHoqm7mXJkxJR_AzCTIjgOpjCFj21WAwB7IaonWdOKdzkuIKpnXRasfswHPncBjtiVNyaRQWZntfse59A1K7S1edfgZ9AcxlSvOgjkpyFLvxBTeAI1y4-6dIA/w640-h480/P1400436.JPG" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Ancien coq avec ses traces de balles (déposé à la mairie de Reugny).</i></td></tr></tbody></table><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"></p><div style="text-align: justify;"><span> </span>L'histoire
des cloches de l'église est connue grâce à deux mentions du curé
Lhéritier en 1715 et 1718, à l'occasion de la bénédiction de deux
nouvelles cloches (1). Le 15 août 1715 il bénit la plus conséquente
des deux, nommée Médard par Charles François de la Baume Le Blanc,
seigneur de la Vallière (neveu de Louise de la Vallière). Elle est
fondue à partir du métal d'une couleuvrine, qui, deux ans plus tôt,
avait provoqué un drame lors d'une fête au château de la Vallière,
événement lui aussi raconté par le curé Lhéritier : "Le jour de la St Jacques dernier, il arriva un grand malheur
au chasteau de la Valière. Le fermier qui s'appelle Pierre Lambert
eut une jambe emportée d'un coup de canon pour avoir voulu tirer
lesdits canons qui estoient audit chasteau et les avoir trop chargé
pour un bouquet qu'on donnait ce jour à Madame la Commissaire
Dubois. Le valeureux Vildosmé, autrement Dubois mon persécuteur, y
eut une partie du ventre emportée et mourut trente cinq jours après
la dite blessure. Despuis ce tems on a vu régner dans la paroisse
une paix profonde et on peut dire que dans toute la province il ne
s'est pas trouvé une personne qui l'ait regretté." En plus
de la couleuvrine, le seigneur de la Vallière offre une somme de 50
livres, ce pourquoi ses armes furent apposées sur la cloche. Il
tient à rappeler que, "quoy qu'il en soit, cette cloche
appartient de plain droit aux habitans, ce sont les offrandes de tout
le public qui les donna toutes les deux en 1410, selon l'écrit qui y
estoit lors de leur fonte". Le 31 décembre 1718, tout juste
fondue, il bénit une petite cloche nommée Barbe, "comme
estoit la précédente qui fut fondue en 1408". À cette
cloche de 1408, qui pesait 427 livres, il ajoute un chandelier de
cuivre jaune de 14 livres "servant autrefois à mettre la
croix". Cette petite cloche, servant à sonner les heures, est
placée au-dessus de la grande porte de l'église. La
cloche de 1715 survit à la Révolution, mais, fêlée, elle est de
nouveau fondue en 1863. Sa marraine est la propriétaire du château
de la Vallière, Alexandrine de Crussol d'Uzès, qui est
l'arrière-arrière-petite-fille de Charles-François, parrain de la
cloche de 1715.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4-T1rD-Zyy0Pb3yyX4yNuyA1JjAq9suBoIWxMK9Yi4lfg0yEFzDFBQllOXJJv74-4i8xthunEZw_BL-FXX0GNpvZKfFOrEdJWvMCHYikutZFIBZRudZsDmnBrJ3vF9YFhyphenhyphenf3GxK1_bYc/s4608/P1430662.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4-T1rD-Zyy0Pb3yyX4yNuyA1JjAq9suBoIWxMK9Yi4lfg0yEFzDFBQllOXJJv74-4i8xthunEZw_BL-FXX0GNpvZKfFOrEdJWvMCHYikutZFIBZRudZsDmnBrJ3vF9YFhyphenhyphenf3GxK1_bYc/w640-h480/P1430662.JPG" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La cloche de 1863 dans le clocher de l'église de Reugny.</i></td></tr></tbody></table></span></span>
<p></p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><u>Aux
origines du clocher</u></p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
<span> </span>Mais le clocher n'est pas simplement un élément utilitaire. Il sert
aussi à marquer le territoire, ce qui en fait un symbole de
puissance. En effet, la richesse d'une paroisse se perçoit au décor
et aux dimensions de son église et à la hauteur de son clocher.
Comme le montrent les donations permettant la fonte de la cloche, les
trois pouvoirs d'Ancien Régime (le tiers-état, le clergé et la
noblesse) s'unissent pour embellir leur église. L'église, élevée
et entretenue par la communauté, pour la communauté, depuis que le
village existe, est ainsi le premier témoin de l'histoire du
village.</p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
<span> </span>L'histoire des clochers est généralement peu connue, et celui de
Reugny ne fait pas exception. Exposés aux pires conditions
climatiques du fait de leur emplacement, ils doivent souvent être
restaurés. Chaque restauration s'ajoute à la précédente et fait
perdre une partie des caractéristiques du clocher plus ancien, ce qui
à terme complique la datation du clocher d'origine. À Reugny, le
clocher actuel est moins ancien que l'église. Il doit succéder à
un clocher en pierre, dont il est possible de déceler des indices au
niveau de la chapelle de la Vallière. En effet cette chapelle
dispose de murs bien plus épais que le reste de l'église, épaisseur
qui n'est pas justifiée puisqu'elle ne surplombe pas un vide et n'a
donc pas besoin d'être consolidée (reste la possibilité de murs
plus épais simplement pour supporter la poussée de la voûte).
Cette épaisseur peut en revanche s'expliquer si on imagine qu'elle
sert de base à une tour-clocher. Sa voûte d'ogives, mais aussi la
fenêtre en arc brisé disparue lors des travaux de reconstruction du
chœur en 1897 (2), permettent de la dater du XIIIe siècle. Elle
prenait place au nord du chœur, comme le clocher de l'église de
Limeray (XIIe siècle) et de Vouvray (XIIIe siècle).</p><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwR6L3LD0RFJqMFfesu6ns6-3r28-M9CEWh80CE4yrp-f3gvjnGgPDmktl9AyVJ_b_Uakx7R9uXzh49VMqwhrMhvsqV152MIiWXNwD_rgbj97FuHzhszYsgmeSoBC5s-kFRrr7Xxco5sw/s4608/P1310472.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="4608" data-original-width="3456" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwR6L3LD0RFJqMFfesu6ns6-3r28-M9CEWh80CE4yrp-f3gvjnGgPDmktl9AyVJ_b_Uakx7R9uXzh49VMqwhrMhvsqV152MIiWXNwD_rgbj97FuHzhszYsgmeSoBC5s-kFRrr7Xxco5sw/w480-h640/P1310472.JPG" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Reugny, chapelle de la Vallière, vestige du premier clocher de l'église ?</i></td></tr></tbody></table>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
<span> </span>Il s'agirait du seul clocher en pierre de la vallée de la Brenne
(3), témoignant de la richesse de la paroisse au Moyen Âge. Il est
à noter que contrairement à la nef du XIIe siècle, qui est en
pierre de taille, la chapelle de la Vallière servant de base au
clocher est en simples moellons, donc il s'agit d'une construction de
qualité inférieure. Il faut en déduire une hauteur limitée et,
éventuellement, un effondrement qui expliquerait sa disparition et
son remplacement par le clocher actuel. Les cloches de 1408-1410
pourraient-elles avoir été réalisées après cet effondrement, à
partir des cloches abîmées dans sa chute, ou bien au contraire
datent-elles l'achèvement de ce clocher ?
</p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><u>Les
clochers charpentés de Touraine</u></p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
<span> </span>Le clocher actuel est un clocher charpenté, couvert d'ardoises,
d'une typologie assez commune dans la vallée de la Loire, tout en
restant unique car aucun autre n'a les mêmes proportions. Ainsi, à
Neuillé-le-Lierre comme à Vernou-sur-Brenne, le clocher s'ancre à
la charpente de la nef par une base polygonale, sur laquelle prend
place un couvrement ou une flèche plus ou moins haute. Des clochers d'une hauteur comparable se retrouvent dans le nord de la Touraine, à Neuillé-Pont-Pierre, Marray et Neuvy-le-Roi, les forêts de la Gâtine tourangelle pouvant faciliter l'utilisation de bois de dimensions plus importantes.</p><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCzwIh7hFvx74Uc5EdqdcrRAPkgLmrU4QWKoSCmd_G0jkugm9D4kXmJETcalBRHaVoNLZE-tZWRVU7BrTuW6rYSrwMet06PtqAqZFjkae40cWmBwXTNtPlq5fR_bwRNogYYIH2JHGSPhA/s2612/Marray.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1204" data-original-width="2612" height="296" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCzwIh7hFvx74Uc5EdqdcrRAPkgLmrU4QWKoSCmd_G0jkugm9D4kXmJETcalBRHaVoNLZE-tZWRVU7BrTuW6rYSrwMet06PtqAqZFjkae40cWmBwXTNtPlq5fR_bwRNogYYIH2JHGSPhA/w640-h296/Marray.JPG" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Clochers des églises de Marray, Neuvy-le-Roi et Reugny.</i></td></tr></tbody></table><p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;"><span><br /> </span>Les documents les plus anciens le représentant sont une coupe et une élévation de l'architecte
diocésain Phidias Vestier en 1846 (4). Il est cependant possible de
remonter plus loin. En effet, il existait, dans le grand salon du
rez-de-chaussée du château de la Vallière, une cheminée sur
laquelle on pouvait voir "<i>une représentation de la vallée
de la Brenne avec les divers travaux et plaisirs des champs, le
bourg, l'église et le château de Reugny sur le versant du nord"</i><span style="font-style: normal;"> (5).</span><i> </i><span style="font-style: normal;">Cette peinture
est détruite par M. de la Verteville en 1926 et remplacée par son
blason en pierre sculptée. Le fait que l'abbé Bosseboeuf, auteur de
cette description, ne donne pas de détails sur cette peinture tend à
laisser penser qu'il n'y a rien de particulier à y noter (à part le
château royal, bien disparu), et donc que l'église n'a pas subi de
modifications nécessitant un commentaire de sa part. Cette peinture
devait dater de la deuxième moitié du XVIe siècle, par conséquent
le clocher est plus ancien.</span></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFUHHMnkIMccRJYKttnBRdWEknsyGMHtUaHTQnr4U706uR-klxT9HPKr7_WmvnhDoKUxD8ujwca4tk_Fwqn1bgVcnGhRq3t6IN7uzf0xTQKttuX6tpwCEVNVznoRX9aaidpON27D5JsnI/s2048/DSC09606+-+Copie.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1421" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFUHHMnkIMccRJYKttnBRdWEknsyGMHtUaHTQnr4U706uR-klxT9HPKr7_WmvnhDoKUxD8ujwca4tk_Fwqn1bgVcnGhRq3t6IN7uzf0xTQKttuX6tpwCEVNVznoRX9aaidpON27D5JsnI/w444-h640/DSC09606+-+Copie.JPG" width="444" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Coupe et élévation de l'église de Reugny en 1846 (Arch. dép. 37, 2O 194).</i></td></tr></tbody></table><p style="font-style: normal; font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
<span> </span>Les clochers charpentés présentant une flèche d'ardoises d'une
telle hauteur forment un groupe distinct plus facilement datable que
les autres. Les exemples les plus proches de Reugny se trouvent à la
collégiale de Montrésor, à la chapelle du château d'Ussé, à
l'église de Sainte-Catherine-de-Fierbois, de Neuvy-le-Roi, de
Saint-Cyr-sur-Loire ou à celle de Saint-Symphorien de Tours,
édifices construits ou très restaurés entre la fin du XVe et le
premier tiers du XVIe siècle.<p></p><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic37oy-sq8NIyzf8MHZA4Ga-pR_1Yil8uEczokY5xxXw_yRvFBsu8TGqsHmp5cgY7Q42_A2swT9GGkkL5nOfPlQBV8lpLvyNI1WVime0_8Ge9O5YljJVmztdqqxw5ZkTSa1uPJEHnGnHI/s2048/Copie+de+P1410145.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1348" data-original-width="2048" height="421" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic37oy-sq8NIyzf8MHZA4Ga-pR_1Yil8uEczokY5xxXw_yRvFBsu8TGqsHmp5cgY7Q42_A2swT9GGkkL5nOfPlQBV8lpLvyNI1WVime0_8Ge9O5YljJVmztdqqxw5ZkTSa1uPJEHnGnHI/w640-h421/Copie+de+P1410145.JPG" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Collégiale de Montrésor et église Saint-Symphorien de Tours.</i></td></tr></tbody></table>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;"><br /><span> </span>Or,
à la même époque, l'église de Reugny bénéficie elle aussi de
travaux d'agrandissements : un acte notarial du 1er juillet 1532
atteste de la construction récente, par Louis de Lavardin, seigneur
de Boissay, d'une chapelle "au costé du cimetière estant
vers la ville", actuelle chapelle de la Côte (6). Les
architectes de l'agence Pereira, dans leur rapport de janvier 2018,
ont noté que la charpente de la nef, compte-tenu de son mode
d'assemblage, pourrait être de la première moitié du XVe siècle
(avec de nombreux remplois). Ils ont également remarqué que la
voûte en bois, encore visible au-dessus de l'actuelle fausse voûte
en briques, était comparable à celle de la chapelle de la Côte, et
pouvait donc lui être contemporaine. Ainsi, l'église a connu
d'importants travaux, en plusieurs phases, entre le début du XVe
siècle (ce qui correspond à la date des deux cloches) et le début
du XVIe siècle (avant 1532). Le tournant du XVe siècle correspond
bien à une période faste pour l'histoire de Reugny, qui voit la
venue de Louis XI à deux reprises, en février 1470 et le 11 janvier
1480 (7), et dont les "manants et habitants" parviennent à obtenir de Louis XII, en octobre 1503, l'établissement
de deux foires chaque année (le 8 juin, pour la saint Médard, et le
28 septembre, pour la saint Michel) et d'un marché chaque jeudi (8).
Les Reugnois auraient-ils souhaité marquer le renouveau de leur
ville par l'érection d'un clocher ?</span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;"></span></span></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhfF9DK8aeT-7Q9j3lgnCEXYgrkuvOqT_lYmXxpSjnSeWRvcvg1hza9W_YbJjduMfBGacIV6sg7dEN8NzcxFpZYXgmVTMCEuV1BB-nU4UhMSB7bxZ8_IiCsSW_38oQDuP8qnLCqLbFOJM/s4608/P1320407.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhfF9DK8aeT-7Q9j3lgnCEXYgrkuvOqT_lYmXxpSjnSeWRvcvg1hza9W_YbJjduMfBGacIV6sg7dEN8NzcxFpZYXgmVTMCEuV1BB-nU4UhMSB7bxZ8_IiCsSW_38oQDuP8qnLCqLbFOJM/w640-h480/P1320407.JPG" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>L'église de Reugny, avec à droite les trois pignons de la chapelle de la Côte.</i></td></tr></tbody></table><p></p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><u>La
restauration de 1890 : une torsion imprévue</u></p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;"><span> </span>Le relevé du clocher en 1846, comme les autres dessins d'architecte
le représentant au XIXe siècle, montrent tous un clocher bien
droit, sans la moindre trace de torsion. Comment expliquer alors
cette particularité qui en a fait sa caractéristique ?</p><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-T4ZmoDcUtu4FiB2HevXBtVUNw14OXD4_bTtJfJkIkk9AOe_M2G_MPc3_lHFa3NukUkCfvc7m-k1JndYJvCfwF3xh5bG5teEE48ZfAqt33kAzBwziQOSC7Yp8cIOzclEhhNdtXpdG2j4/s4608/P1430631.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="3456" data-original-width="4608" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-T4ZmoDcUtu4FiB2HevXBtVUNw14OXD4_bTtJfJkIkk9AOe_M2G_MPc3_lHFa3NukUkCfvc7m-k1JndYJvCfwF3xh5bG5teEE48ZfAqt33kAzBwziQOSC7Yp8cIOzclEhhNdtXpdG2j4/w640-h480/P1430631.JPG" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>L'intérieur du clocher de Reugny.</i></td></tr></tbody></table><br />
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
<span> </span>En 1889, l'architecte Cornet réalise d'importants travaux dans
l'église et cache la voûte en bois par une voûte en briques
recouverte de plâtre. La voûte en bois était traversée par les
entraits et poinçons de la charpente de la nef : il les
supprime, mais renforce la charpente par des tirants métalliques.
L'année suivante il restaure le clocher (peut-être en réutilisant
une partie des bois). Très rapidement le clocher va se tordre, comme
en attestent les cartes postales du début du XXe siècle. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7jYJnwGE8PBsb6-7RCp0VEg7YsebERH2YJwlhklzeniCisW1gUbdZt6zHPs5slRILaVTf67p-M7SzF4DuiKol_ARGoj0c4W-tYqSpH7sxpUnxHOgWUD9FPxaOde8dADgdz9d3xfvyCOk/s1080/10Fi194_0031_GED_00000000%255B1%255D.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="672" data-original-width="1080" height="398" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7jYJnwGE8PBsb6-7RCp0VEg7YsebERH2YJwlhklzeniCisW1gUbdZt6zHPs5slRILaVTf67p-M7SzF4DuiKol_ARGoj0c4W-tYqSpH7sxpUnxHOgWUD9FPxaOde8dADgdz9d3xfvyCOk/w640-h398/10Fi194_0031_GED_00000000%255B1%255D.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>L'église de Reugny au tout début du XXe siècle (collection Arch. dép. 37).</i></td></tr></tbody></table><p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;"><span><br /> </span>Cette
torsion dut être provoquée par l'utilisation de bois dont le séchage n'était pas suffisant, mêlée à l'instabilité du clocher causée par la suppression
des éléments de charpente qui le soutenaient dans la nef. Avec le
temps, le clocher a pesé de plus en plus lourd sur la charpente
privée de ses entraits et poinçons. Afin d'assurer la sécurité de
l'édifice et des personnes, il a été nécessaire de procéder à
sa dépose le 30 novembre 2020.</p>
<br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ2lap9Rfg9jeYjR_eMJqMpCEqvwCAZVdqu-QyyEKlKBQDqCm8118jGNcI94w59ZuxpZjsTD5TXRG-rpyiDVVWV0LX0ENnuLcJr3tSk8UNw-i38iWv9MKTMjl_RVNj7ydzDE40MHjZAMo/s960/128704912_3468759056504924_169197333124641179_n.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ2lap9Rfg9jeYjR_eMJqMpCEqvwCAZVdqu-QyyEKlKBQDqCm8118jGNcI94w59ZuxpZjsTD5TXRG-rpyiDVVWV0LX0ENnuLcJr3tSk8UNw-i38iWv9MKTMjl_RVNj7ydzDE40MHjZAMo/w640-h480/128704912_3468759056504924_169197333124641179_n.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La dépose du clocher le 30 novembre 2020 (photo Mairie de Reugny).</i></td></tr></tbody></table><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><u>La
destruction : et après ?</u></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span> </span>L'église de Reugny n'étant
pas protégée au titre des Monuments Historiques, il n'y a aucune
obligation juridique de reconstruire le clocher. Il n'est pas non plus possible d'obtenir les aides de l'Etat allouées à ces édifices (mais d'autres aides existent, et rien n'empêche la constitution d'un dossier afin de proposer sa protection). Comme pour Notre-Dame, deux questions apparaissent : Faut-il
reconstruire et quel état reconstruire (avec ou sans torsion) ?</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvUq9yGZYjoLSTjnMiqL8jTy7kWQ2_EQRmHWsf5zkjkVSwGJ654QZ35FIHESmCfyjH_lzmtvyI2mtd7yfTrXuKW_ftg53d4xjlmsXMYq4qBuacufshmiXu99rGHs6e3uvHVq0V1Sc4K7U/s2016/Yohan+Vioux.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1512" data-original-width="2016" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvUq9yGZYjoLSTjnMiqL8jTy7kWQ2_EQRmHWsf5zkjkVSwGJ654QZ35FIHESmCfyjH_lzmtvyI2mtd7yfTrXuKW_ftg53d4xjlmsXMYq4qBuacufshmiXu99rGHs6e3uvHVq0V1Sc4K7U/w640-h480/Yohan+Vioux.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Proposition humoristique </i><i>(parmi d'autres) </i><i>de restitution du clocher, publiée sur le groupe Facebook du village par Yohan Vioux.</i></td></tr></tbody></table><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span> </span>La
structure en bois est bien connue par de nombreux plans et relevés,
ce qui devrait faciliter les choses. Un autre choix à faire concerne
la torsion du clocher : faut-il oui ou non la restituer ?
Cette torsion existant depuis 130 ans, il faut considérer qu'elle
fait partie de l'histoire de l'église, et par conséquent de
l'histoire du village. S'agissant du seul clocher tors de Touraine,
il apparaît sur de nombreux sites spécialisés et il est souvent
présenté comme une des principales attractions du bourg.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span> </span>Mais à Reugny les questions
de déontologie de la restauration ne sont pas aussi prégnantes qu'à
Notre-Dame. Si les dons affluent pour sauver la cathédrale
incendiée, les églises rurales sont souvent oubliées alors
qu'elles ne nécessitent pas moins de moyens. Le devis estimatif proposé par l'agence Pereira préconise des travaux sur l'ensemble de l'édifice, pour un montant de 1,7 millions d'euros TTC (hors maîtrise d'œuvre). En effet il serait absurde de reconstruire le clocher sans avoir auparavant réglé tous les problèmes structurels de l'église. La population de Reugny étant d'environ 1700 habitants, la restauration de l'église reviendrait à 1000 € par habitant, somme qui illustre l'impossibilité pour la mairie de s'avancer davantage sur l'avenir de l'église. Il ne reste donc qu'à espérer une généreuse donation résolvant tous ces problèmes...</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><u><br /></u></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><u>Sources</u></p>
<ol>
<li><p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
Archives départementales d'Indre-et-Loire, registres paroissiaux de
Reugny, 1701-1720.</p>
</li></ol>
<ol start="2">
<li><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">A<span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;">pparaissant
sur un relevé de 1895 (Arch. dép. 37, 5 V 81).</span></span></p>
</li></ol>
<ol start="3">
<li><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L<span style="text-decoration: none;"><span style="font-weight: normal;">e
cas de Chançay est particulier puisque l'église est installée à
la fin du XVIIIe siècle dans l'ancienne grange aux dîmes, la
précédente ayant été détruite par un éboulement du coteau, et
le clocher est aménagé en 1825 sur les bases d'une tour de
l'ancien château seigneurial.</span></span></p>
</li><li><p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
Arch. dép. 37, 2O 194.</p>
</li><li><p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
<i>Bulletin de la Société Archéologique de Touraine,</i> Tome
XIII, Tours, 1903, p. 193.</p>
</li><li><p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
Alfred Gabeau, « Étude sur le Marquisat de la Vallière et
les fiefs qui en dépendent », <i>Bulletin de la Société
Archéologique de Touraine,</i> Tome XIII, Tours, 1903, p. 446.</p>
</li><li><p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
Joseph Vaesen, <i>Lettres de Louis XI, roi de France,</i> Paris
(Tome VIII, 1903, p. 112 - Tome XI, 1911, p. 93).</p>
</li><li><p style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-decoration: none;">
Louis Tricot, <i>Essai sur les origines de Reugny</i>, 1975, p.
24-25.</p>
</li></ol>Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-46206290042951648612018-01-14T00:08:00.001+01:002018-01-14T01:59:16.481+01:00Saint Vincent de Reugny, édition 2018<div style="text-align: justify;">
En ce samedi 13 janvier avait lieu la traditionnelle fête de la Saint Vincent, patron des vignerons, organisée par l'Association des Viticulteurs de Reugny. La bénédiction du vin nouveau était agrémentée de morceaux joués par la chorale Brenn'Note et par l'orchestre de la Société Musicale de Reugny. Le Grand Maître de la Confrérie des Chevaliers de la Chantepleure a ensuite pris la parole pour procéder à l'intronisation des nouveaux chevaliers (dont une seule chevalière), recevant pour mission d'être ambassadeurs du vouvray partout dans le Monde.</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf4wWoSqoJDoRUqe-_6uJDT3bvBJ5eVdKYXanqwMRlrDSzDWaLyldWUBEnDcuETXdtiaq4hyphenhyphenbAesZwmbvuoEUpB4nuA-egRXwSrigU6fwONCJY3900HlLS-Dv-RfLJ7W6GRaxp80fiKqo/s1600/chantepleure.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="740" data-original-width="1600" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf4wWoSqoJDoRUqe-_6uJDT3bvBJ5eVdKYXanqwMRlrDSzDWaLyldWUBEnDcuETXdtiaq4hyphenhyphenbAesZwmbvuoEUpB4nuA-egRXwSrigU6fwONCJY3900HlLS-Dv-RfLJ7W6GRaxp80fiKqo/s400/chantepleure.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Discours de Daniel Allias, Grand Maître de la confrérie.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
La bénédiction de cette année eut une constitution toute particulière due à l'impossibilité d'utiliser l'église paroissiale, fermée depuis le 22 septembre 2017 pour raisons de sécurité. C'est donc dans le gymnase intercommunal, symboliquement sacralisé pour l'occasion, qu'elle a pris place. Une semaine avant il avait accueilli les vœux du Maire, la Salle des loisirs commençant à devenir trop étroite pour la population communale.</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhULAO9ZWHv9bxUDPpQrjHoKW0ynAux_aHTcYtfd1-Vum07YzFaEcLxI1ax2GkNFX5-vAaPzO-rcJ0ocTDiD7M5UHLAOc6op9JTzpsTCmyDSPKu0dX_dCUmgLTW9lX9tKK3hDbaWsiyjoc/s1600/P1980175.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhULAO9ZWHv9bxUDPpQrjHoKW0ynAux_aHTcYtfd1-Vum07YzFaEcLxI1ax2GkNFX5-vAaPzO-rcJ0ocTDiD7M5UHLAOc6op9JTzpsTCmyDSPKu0dX_dCUmgLTW9lX9tKK3hDbaWsiyjoc/s400/P1980175.JPG" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Une photo de l'église était projetée au-dessus de l'autel.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Tour à tour, l'orchestre et la chorale ont pu égayer l'oreille des participants à la cérémonie, dans un espace dont les qualités acoustiques étaient tout à fait différentes de celles de l'église, mais dont il a bien fallu se contenter faute d'autre choix possible (difficulté que les musiciens ont su surpasser avec talent).</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHDCjqNIwI3xAnOkyW3Pmcn2sLbOvsx45o2TnjDiqG01myRoPp636GF80ABQaIvHKoCCmAb6OFpV4WMtj7mQTMz05EHcFt-1hBhu55mKoe_BGgLB-l1xrvT4zuMYtriTYBvkAH-WwxCJg/s1600/P1980181.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHDCjqNIwI3xAnOkyW3Pmcn2sLbOvsx45o2TnjDiqG01myRoPp636GF80ABQaIvHKoCCmAb6OFpV4WMtj7mQTMz05EHcFt-1hBhu55mKoe_BGgLB-l1xrvT4zuMYtriTYBvkAH-WwxCJg/s400/P1980181.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'orchestre de la Société Musicale de Reugny</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguJNXLLX2CNY7Dr6uZpeIszb7z_wkyYzAY7Pq_iLMiEVCoxxlHp3rBU5AKbYi2gxJAzB2smkfc5uGyZuZdyMOuPdIWG7i7SYbFHRI9fHyvzfEyZAZURJ4PH46NtEZclRdOdeNiFC0R6-U/s1600/P1980178.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguJNXLLX2CNY7Dr6uZpeIszb7z_wkyYzAY7Pq_iLMiEVCoxxlHp3rBU5AKbYi2gxJAzB2smkfc5uGyZuZdyMOuPdIWG7i7SYbFHRI9fHyvzfEyZAZURJ4PH46NtEZclRdOdeNiFC0R6-U/s400/P1980178.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La chorale Brenn'Note</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLLsUti7Sj7eRHWUl2D_8eYWurYvSVorO0McTT2WWvWYhdDdyn7LNRdFgdX-KMM0qymH7OcWBonTYrUtpKwLZMfNYBCQKfPIrGZAJIPh2IhfEUnrqwjz6etU85jmeIOTM2l9ZNEabpNTM/s1600/P1980186.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLLsUti7Sj7eRHWUl2D_8eYWurYvSVorO0McTT2WWvWYhdDdyn7LNRdFgdX-KMM0qymH7OcWBonTYrUtpKwLZMfNYBCQKfPIrGZAJIPh2IhfEUnrqwjz6etU85jmeIOTM2l9ZNEabpNTM/s640/P1980186.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le tonneau de vin nouveau, après sa bénédiction, est sorti du gymnase afin que commence la seconde partie de la cérémonie.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
La seconde partie de la fête de la Saint Vincent est conduite par la Confrérie des Chevaliers de la Chantepleure, qui a fêté ses 80 ans il y a quelques semaines. En effet, la confrérie a vu le jour le 19 décembre 1937, un an après le décret de création de l'<a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2013/05/le-vin-et-le-vignoble-de-vouvray-reugny.html" target="_blank">AOC Vouvray</a>, et à l'initiative de Charles Vavasseur, alors maire de Vouvray.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le nom de la confrérie vient du <i>"robinet de bois (canelle) que l’on met au fût pour en tirer le vin. Lorsqu’on tourne la clé, elle grince, elle chante et lorsque le vin coule, elle pleure des larmes de joie ! d’où « chante-pleure », que le vigneron nomme plus couramment «champlure». Ce qui a donné le gentil nom de Chantepleure." </i>(voir le <a href="https://chantepleurevouvray.wordpress.com/origines-et-symboles/" target="_blank">site de la confrérie</a>).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Elle a pour principal objectif de promouvoir les vins de Vouvray, mais, comme le signale Nicolas Raduget dans sa thèse (<a href="http://www.applis.univ-tours.fr/theses/2015/nicolas.raduget_4158.pdf" target="_blank">Les acteurs et les voies de la mise en valeur du patrimoine alimentaire de la Touraine des années 1880 à 1990</a>, soutenue à l'Université François Rabelais de Tours en 2015, p. 269-270) <i>"sa mission ne se limite pas à cela : renom de la gastronomie
tourangelle, maintien des traditions locales, idéal de </i>« sentiments d’amitié, entraide, honneur,
générosité et désintéressement »<i> figurent également parmi ses objectifs. On perçoit, à la lecture de ces différents buts, que le Vouvray, plus qu’un vin, est l’ambassadeur de la
gastronomie départementale. Non content de s’imposer comme un fleuron commercial local,
il cherche également à devenir un emblème culturel. Quel personnage plus approprié que
Rabelais pour alors devenir le </i>« père spirituel »<i> de la confrérie. Saint-Martin, Saint-Vincent
ou encore Noé ne sont pas non plus négligés par les discours du </i>« grand maître »<i>."</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour témoigner de ces discours, rien ne vaut une vidéo ! Vous trouverez ci-dessous une captation de quelques minutes du discours très pittoresque de Daniel Allias, le pétillant grand maître de la Chantepleure depuis 2002 (<i>"Saint Vincent - Saint Martin, nous sommes donc en adoration devant cette belle paire de saints"</i>), suivi de l'intronisation des nouveaux chevaliers de cette confrérie encore très (trop ?) masculine et du vin d'honneur (on raconte que cette inégalité paritaire est causée par la difficulté à trouver des femmes qui consomment du vin). Le repas, habituellement organisé dans la Salle des loisirs, avait lieu cette année au château de Jallanges.<br />
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/Rg1FSu7XbX0/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Rg1FSu7XbX0?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-70962670153701897432017-01-19T17:08:00.000+01:002019-02-11T19:32:53.906+01:00Le Moulin du Pont et les ponts de Reugny<div style="text-align: justify;">
<b>Aux origines du moulin et du pont</b><br />
<br />
Comme nous l'étudierons plus loin, le moulin et le pont actuellement visibles montrent leur état durant leur dernière période d'utilisation. Leur importance majeure dans la vie du village fait qu'ils s'usaient rapidement et qu'ils devaient être les plus fonctionnels possibles. Ils sont également à la merci de la rivière, qui peut les rendre inutilisables en cas de forte crue, tout comme en cas de sécheresse puisque le moulin ne peut tourner sans eau. Ces équipements, à partir du moment où ils sont utilisés, doivent donc être les plus efficaces possibles.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEind3Z07GY9Vb9U7DuruJtcp9yukCaNm2UwPdtdsnXF6qj_Ab3eIsj2yOXDk6qUqzlN3juuHJwkRfLgatjk9OPcWFcRzc1yRsv6XvoxUl8OQk1WC-oaAXa1eOcJcbBrYV-CGRCBmNRIRdg/s1600/10Fi194_0008_GED_00000000%255B1%255D.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEind3Z07GY9Vb9U7DuruJtcp9yukCaNm2UwPdtdsnXF6qj_Ab3eIsj2yOXDk6qUqzlN3juuHJwkRfLgatjk9OPcWFcRzc1yRsv6XvoxUl8OQk1WC-oaAXa1eOcJcbBrYV-CGRCBmNRIRdg/s640/10Fi194_0008_GED_00000000%255B1%255D.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le moulin et le pont vers 1905</i>, collection des AD37.</td></tr>
</tbody></table>
Les archives anciennes du château de la Vallière nous apprennent qu'au Moyen-Âge le moulin du Pont est appelé Moulin-Blanchard, car il avait été construit par Denis Blanchard. Ces sources sont les plus anciennes que nous avons, et en l'absence de découvertes archéologiques ce sont les seules sur lesquelles nous pouvons nous baser.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans les années 1560, le moulin du Pont est au cœur d'une des nombreuses polémiques entre les seigneurs de la Côte et les nouveaux seigneurs de la Vallière. Marc de la Rue, seigneur de la Côte, prétendait que le moulin avait été construit contre l'intérêt du roi, qu'il avait été exhaussé et que ses chaussées étaient rompues. Par conséquent l'eau refoulée gâtait ses prés et ceux des autres particuliers. Laurent le Blanc, seigneur de la Vallière, soutenait au contraire que le pied du moulin n'avait pas été exhaussé, que les choses avaient toujours été en bonne réparation, et que le moulin subsistait depuis 1395 sans que personne, ni pour le roi, ni pour les autres particuliers, s'en fut plaint. Le seigneur de la Côte abandonna finalement sa contestation, à la condition que M. de la Vallière ne pourrait exhausser le pied de son moulin et qu'il entretiendrait les chaussées en bon état afin que ses prés ne soient pas endommagés.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
En 1736 : <em>"Le moulin du pont, encienement apellé Le moulin Blanchard, sittué proche le bourg de Reugny, consistant en maison, une petite grange, ecurie, estable, toit a porc, cour, jardin."</em><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbcb6uJ_JlVIc21FTQ1p_C9lwCGKK3vUZlWFP8_FP309IsekayipG6dW6-T1gpYkth_hWOfgMg_Q9KkGhi18cUO-BP-PERiQncAA30hpuUM5mYc_ZkSN3JOcOSbhL21r-8hS6qDpKJL7c/s1600/cadastre+1819.bmp" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbcb6uJ_JlVIc21FTQ1p_C9lwCGKK3vUZlWFP8_FP309IsekayipG6dW6-T1gpYkth_hWOfgMg_Q9KkGhi18cUO-BP-PERiQncAA30hpuUM5mYc_ZkSN3JOcOSbhL21r-8hS6qDpKJL7c/s320/cadastre+1819.bmp" width="219" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le pont, cadastre de 1819</td></tr>
</tbody></table>
De par son emplacement stratégique, le pont de Reugny est un point de contact entre le bourg et l'extérieur. Ainsi, en 1785, c'est sur le pont qu'a lieu un événement annonçant la Révolution : Alors que des commis de la Régie des aides d'Amboise viennent opérer des vérification à la foire de Reugny, ils sont pris à partie par plusieurs forains et sont contraints de fuir vers le bourg. Ils sont rejoints au pont sur la Brenne par la meute hurlante. L'un des commis commence à être passé à tabac. Fort heureusement pour lui, le hasard a fait que Vaslin, le chirurgien de Reugny, arrivait au niveau du pont. Il se jette dans la mêlée, avant que le deuxième commis, moins assailli, se fraye un passage avec son sabre et dégage la foule. Vaslin réussit à parlementer avec les rebelles, puis toute l'assemblée se dirigea vers le domicile du buraliste afin de dresser un procès-verbal, qui fut écrit sous les huées et injures. Pour en savoir plus sur l'émeute de 1785, <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2012/08/reugny-lemeute-de-1785.html" target="_blank">cliquez ici</a>. Le pont devait être tel qu'il apparaît sur le cadastre de 1819, long de six travées et en bois.<br />
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Grâce à une description de 1790, au moment où tous les biens du domaine de la Vallière sont inventoriés, on sait que la halle du moulin était construite en pans de bois et torchis. Accolé à la halle, un bâtiment en moellons et pierre de taille comportait deux chambres à cheminée, dont l'une des deux était complétée d'un four. Une autre pièce servait de cellier. Au nord de cet ensemble, une grange et deux écuries sont dites en pans de bois et torchis à l'exception du pignon de la grange qui est en moellons et pierre de taille. Il y avait également deux abris à porcs au pignon. Tous les bâtiments étaient couverts de tuiles.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgASBigK9JjImx72w1HPTCS0kFtmPreTMbbfMr6Gv4zZIVzrBjGYMWt8uFLaYEZX9lqsbL72dtLJogakCmqiqV0L6VbAriT3diFeYWeohdCy1YE7VLoJVgZf_FYP-J8YCfmULFT8DqC_DI/s1600/DSC07493.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="176" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgASBigK9JjImx72w1HPTCS0kFtmPreTMbbfMr6Gv4zZIVzrBjGYMWt8uFLaYEZX9lqsbL72dtLJogakCmqiqV0L6VbAriT3diFeYWeohdCy1YE7VLoJVgZf_FYP-J8YCfmULFT8DqC_DI/s640/DSC07493.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Plan des bâtiments joint à la description de 1790</i>, AD37</td></tr>
</tbody></table>
En 1795 l'agent national signale que le pont franchissant la Brenne <i>"qui coupe le territoire de la commune en deux"</i> menace ruine, <i>"les hommes de pied pourraient éprouver des accidents"</i>, à plus forte raison ceux qui mènent chevaux. Un charpentier doit visiter le pont et dresser un devis pour sa réparation, mais la réparation semble s'être limitée à quelques vagues travaux de consolidation car ni la mairie ni le département ne voulaient en payer le prix.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sur le cadastre de 1819 on peut observer précisément la disposition des bâtiments, mais aussi des zones aquatiques. À cette époque le moulin est à la jonction des deux bras de la Brenne qui contournent l'île au Chat. De nos jours la pointe de l'île est légèrement plus reculée, et la jonction entre le bras ouest de la Brenne (qui alimentait les moulins de <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/search/label/Reugny%20%3A%20Le%20Moulin%20de%20Chareau" target="_blank">Chareau</a> et de <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/search/label/Reugny%20%3A%20Le%20Moulin%20de%20Pierre" target="_blank">la Pierre</a>) et le bras est (qui alimentait les moulins du <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/search/label/Neuill%C3%A9%20%3A%20Le%20Moulin%20du%20Petit-Villiers" target="_blank">Petit-Villiers</a> et de <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/search/label/Reugny%20%3A%20Le%20Moulin%20de%20la%20Valli%C3%A8re" target="_blank">la Vallière</a>) a lieu avant le moulin du Pont. C'est au niveau du pont que la Brenne est la plus large. Le choix de construire le pont à cet emplacement plutôt que sur une portion plus étroite de la rivière peut paraître étonnant, mais, le pont étant jumelé avec un passage à gué, la zone devait être moins profonde et donc plus facile à traverser.</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbzq9ZhTatDWs69AVH2uPfRXF3iRP3EM6BfpmyonqmFYOGPJqHQYH-vD7ji2hnzaAwRUcsZVm2wT9DWg4SXOPEQ8bwmoQWvdy7-Oas9zirnejsgf4l22fjlcYKKfe78BNRnsf4XNgFEjk/s1600/cadastre.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="366" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbzq9ZhTatDWs69AVH2uPfRXF3iRP3EM6BfpmyonqmFYOGPJqHQYH-vD7ji2hnzaAwRUcsZVm2wT9DWg4SXOPEQ8bwmoQWvdy7-Oas9zirnejsgf4l22fjlcYKKfe78BNRnsf4XNgFEjk/s640/cadastre.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cadastre de 1819, Archives départementales d'Indre-et-Loire</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<b>La reconstruction du moulin</b><br />
<br />
Le 30 août 1837, Gasner, le régisseur du domaine, écrit que le moulin du pont <i>"est presque inhabitable"</i> et qu'il faut impérativement réparer les toitures avant l'hiver.<br />
<br />
En avril 1838, Fournier, architecte à Tours dit <i>"avoir été à Reugny examiner et reconnaître les réparations à faire au Moulin du Pont, en avoir pris le détail et fait le devis d'après les offres du fermier de payer l'intérêt des dépenses à faire au moulin pour le mettre en état"</i>.<br />
<br />
Le 3 septembre 1838 la duchesse d'Uzès envoie une demande au roi Louis-Philippe 1er pour obtenir l'autorisation de reconstruire son moulin.<br />
<br />
Le 2 octobre 1838, le régisseur écrit que les travaux du moulin du Pont ont commencé huit jours avant. <i>"On ne doit faire que le chemin du moulin, dont la dépense est évaluée à environ 1000 francs."</i> Cette lettre est accompagnée d'une note sur les dépenses des travaux faits depuis le 1er janvier 1838. Parmi les nombreuses restaurations nécessaires sur tout le domaine, on trouve pour le moulin du Pont : <i>"Posé trois étriers pour tenir l'écartement de la grange, refait idem la lucarne et réparé la couverture de ladite grange".</i><br />
<br />
Le 13 décembre 1838 <i>"Les travaux du moulin du Pont qui ont été commencé par ordre de M. Fournier en septembre dernier ne sont pas encore entièrement terminés. Il a été employé dans cette construction pour le chemin et avant-chemin du moulin, la fausse porte et le pignon du moulin, pour 903 francs des pierres de taille, 199 francs de chaux, 330 francs de ciment et environ 700 francs de main d'oeuvre pour maçon, tailleur de pierre, charpentier, couvreur et terrassier, et jusqu'à ce que les travaux sont tout à fait achevés on peut ajouter au moins 100 francs ; ce qui fera la somme totale de 2232 francs."</i><br />
<i><br /></i>
Le 13 mai 1839 l'architecte Fournier doit se rendre à Reugny suite à la plainte déposée à la préfecture par M. de la Frillière, propriétaire du <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/search/label/Reugny%20%3A%20Launay" target="_blank">château de Launay</a>, <i>"contre la construction du pont"</i>. En la présence de l'Ingénieur des Ponts et Chaussées, M. de la Frillière retire sa plainte, qui est reconnue <i>"mal fondée"</i>.<br />
<br />
Un plan conservé aux Archives départementales d'Indre-et-Loire, non daté, est signé Emile Pallu, commissaire expert du 1er arrondissement. On observe un pont composé d'une pile en maçonnerie, comparable au pont actuel qui avait déjà été reconstruit en 1882. Il aurait donc pu s'agir d'un plan de la reconstruction de 1882, mais Emile Pallu est actif dans les années 1840, ce qui colle bien avec la plainte de 1839 à propos de la <i>"construction du pont"</i>. Emile Pallu était élève de Jean-Nicolas Huyot à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. En 1840 il construit l'école du mail à Château-Renault, en 1844 il va terminer les immeubles à arcades de la place Jean Jaurès à Tours, et à partir de 1845 il s'occupe de la construction du couvent des Carmélites rue des Ursulines à Tours. Sa carrière est méconnue, peut-être est-il celui que Fournier appelle <i>"l'ingénieur des Ponts et Chaussées"</i> en 1839, et qui aurait donc réalisé ce plan pour accompagner son procès-verbal reconnaissant comme <i>"mal fondée"</i> la plainte de M. de la Frillière.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOh5SLaiAjwIhtlPlSar07mxKqPOfogrxltxTE6gQEqhp-uFfk2iQqBFbLCJlNrF8zLcPuGpma4lQbXk0goc76Dk8i5Gnmm25oroL1-XWDOtXoF7xDjQW9LyoWcH5SFpQe2ZQzL6iffFE/s1600/P1790452.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="451" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOh5SLaiAjwIhtlPlSar07mxKqPOfogrxltxTE6gQEqhp-uFfk2iQqBFbLCJlNrF8zLcPuGpma4lQbXk0goc76Dk8i5Gnmm25oroL1-XWDOtXoF7xDjQW9LyoWcH5SFpQe2ZQzL6iffFE/s640/P1790452.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Plan du pont de Reugny, Archives départementales d'Indre-et-Loire</td></tr>
</tbody></table>
Le 15 septembre 1839, le régisseur écrit <i>"Je ne sais plus à quoi penser de M. Fournier, il devait vous écrire dans le courant de mois de mai dernier et vous rendre compte des travaux qui sont inévitables à faire faire dans le courant de l'année, principalement le déversoir au moulin du Pont ; Je ne suppose pas que ce soit négligence de sa part, néanmoins on n'a pas lieu d'être content de lui."</i><br />
<i><br /></i>
Le 5 novembre 1839, <i>"les travaux du moulin du Pont sont entièrement achevés, le moulin ne laisse rien à désirer ; On peut compter pour le renouvellement du bail qu'il sera loué très avantageusement."</i> Dans cette même lettre, Gasner est fier d'annoncer qu'il a fait 115 francs d'économie sur l'achat de la <i>"pierre dure"</i>, qui a été employée pour moitié au déversoir du moulin du Pont, et l'autre moitié à la fausse porte du moulin de Chareau.<br />
<br />
Sur un devis des réparations à faire aux bâtiments de la Vallière en 1840, on note pour le moulin du pont qu'il faut prolonger dans la pente le glacis du déversoir <i>"rapport à la force du courant"</i>. Il est précisé que douze journées de main d'oeuvre seront nécessaires (donc par exemple quatre ouvriers sur trois jours). En l'absence de documents postérieurs concernant ces travaux, on suppose que le moulin est totalement neuf et que tous les travaux sont terminés.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR-7BEqRPtZ3PlSfjMt4t2HE3jninGg8sA0-3vFvwFMMwkZ49EIGzq_tgkInX0CGME3fRiyhgK-48DLcKcmruD4qUQVbh1Mx2trjLVIZtgXEMMBu2yglkS7R-BFS0-1_GppZSAfNfxHaE/s1600/10Fi194_0012_GED_00000000%255B1%255D.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgR-7BEqRPtZ3PlSfjMt4t2HE3jninGg8sA0-3vFvwFMMwkZ49EIGzq_tgkInX0CGME3fRiyhgK-48DLcKcmruD4qUQVbh1Mx2trjLVIZtgXEMMBu2yglkS7R-BFS0-1_GppZSAfNfxHaE/s640/10Fi194_0012_GED_00000000%255B1%255D.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le moulin du Pont,</i> AD37</td></tr>
</tbody></table>
Pendant ce temps là, l'administration fait son travail. Ainsi, les rapports et avis des ingénieurs quant à la reconstruction du moulin sont donnés les 15 juillet et 26 août 1842, l'avis du Préfet est donné le 28 février 1845 et celui du Conseil des Ponts et Chaussées le 26 mars.<br />
<br />
Le 21 août 1845, le roi autorise la duchesse d'Uzès, décédée quatre ans plus tôt, à reconstruire le moulin du Pont, qui a été reconstruit six ans plus tôt. L'ordonnance du roi énonce que :<br />
<i>"La hauteur du niveau des eaux dans le bief supérieur du moulin du Pont est et demeure fixée au niveau de la surface supérieure du déversoir actuel ou à 0,158m en contrehaut de la surface supérieure de la marche prise pour repère dans le procès-verbal des lieux et dans le nivellement.</i><br />
<i>Ce niveau sera toujours maintenu au moyen d'un déversoir de 6m ou de largeur libre, construit sur la rive gauche, à 50m du moulin, et dont le couronnement dérasé exactement au niveau ci dessous prescrit, sera construit en pierre dure ou en charpente sur toute la longueur de ce déversoir et sera, à l'amont, terminé par un plan perreyé.</i><br />
<i><br /></i>
<i>La largeur libre des vannes de décharge ayant leur seuil au niveau du fond de la rivière sera portée à 2m ou le bord supérieur de ces vannes sera arasé au niveau prescrit pour le déversoir : ces vannes seront d'ailleurs garnies du mécanisme nécessaire pour qu'on puisse les manœuvrer aisément en tout temps.</i><br />
<i>Dès que les eaux du bief surmonteront le dessus des vannes de décharge dûment arasées au niveau prescrit, la permissionnaire ou son fermier devra lever ces vannes de décharge de manière à ramener les eaux à leur maximum de tension.</i><br />
<i>En cas de refus ou de négligence de leur part d'exécuter cette manœuvre en temps utile, il sera procédé d'office et à leurs frais par le maire de la commune, et ce indépendamment de toute action civile dont ils seraient passibles pour raison des pertes et dommages résultant de ce refus ou de cette négligence.</i><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDj6QROAToZba9r-3qaiJoVICSw-yy6Gd2vduR_awfGHSAUvfF12ZZrY5NB3fBAj0VBRUudSBJQvcScciGW0VCEcVFq6zjYgxHFjPbv2eMn9FsSKqB5V6LOdDuEg8E3Bm0_laRBGPjI5k/s1600/P1800549.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDj6QROAToZba9r-3qaiJoVICSw-yy6Gd2vduR_awfGHSAUvfF12ZZrY5NB3fBAj0VBRUudSBJQvcScciGW0VCEcVFq6zjYgxHFjPbv2eMn9FsSKqB5V6LOdDuEg8E3Bm0_laRBGPjI5k/s400/P1800549.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le mécanisme pour manœuvrer les vannes</td></tr>
</tbody></table>
<i>Il sera placé dans le bief supérieur du moulin à 10m et sur la rivière droite un repère définitif et invariable lequel sera formé d'une borne en pierre dure, taillée en prisme équilatéral de 0,30m de côté, cette pierre sera solidement dans une base en maçonnerie à mortier hydraulique, un des côtés orienté vers le nord.</i><br />
<i>La partie supérieure de ladite pierre sera soigneusement dérasée au niveau prescrit pour le déversoir et elle sera ceinte d'une barre en fer. Dans cette bande en fer encastrée dans la pierre et arasée à la partie supérieure au niveau fixé pour le déversoir seront gravés profondément ces mots : Niveau des eaux.</i><br />
<i><br /></i>
<i>La propriétaire du moulin du Pont sera tenue d'entretenir les rives parfaitement étanches. Aucune coupure ne pourra être faite, ni partie des eaux détournée pour l'irrigation qu'en vertu d'une autorisation administrative rendue régulièrement.</i><br />
<i><br /></i>
<i>La propriétaire de l'usine et son fermier sont responsables de la conservation du repère régulateur du point d'eau.</i><br />
<i><br /></i>
<i>Les travaux ci dessus prescrits seront exécutés sous la surveillance de l'Ingénieur de l'arrondissement, ils devront être terminés dans le délais de six mois à dater de la notification de la présente ordonnance." </i><br />
<br />
Une inscription précise que l'ordonnance fut<i> "notifiée administrativement [...] à Madame la Marquise de Rougé, héritière de feu Madame la Duchesse d'Uzès et actuellement propriétaire dudit Moulin du Pont, et remis cette copie au sieur Jean-Nicolas Gasnet son chargé d'affaires demeurant en son <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/search/label/Reugny%20%3A%20La%20Valli%C3%A8re%20%28ch%C3%A2teau%29" target="_blank">château de la Vallière</a> en cette commune"</i>, le 8 novembre 1845.<br />
<br />
<b>Fonctionnement du moulin</b><br />
<b><br /></b>
<br />
<div style="text-align: left;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw1MAcvWLtYusqficeA18gJdJS3IcSuqictAsmSHhyZsw9KxO-kKdoNeqgDcqRjkiRLqoR9KJa5gD7-GrYrDeDWLM0dheBVZBzUawhzk10zzDN_LBjogIIFQ5jN1Umi2oIFgNlz2gI5ZM/s1600/P1800537.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw1MAcvWLtYusqficeA18gJdJS3IcSuqictAsmSHhyZsw9KxO-kKdoNeqgDcqRjkiRLqoR9KJa5gD7-GrYrDeDWLM0dheBVZBzUawhzk10zzDN_LBjogIIFQ5jN1Umi2oIFgNlz2gI5ZM/s400/P1800537.JPG" width="400" /></a></div>
<br />
L'eau, élément essentiel pour faire fonctionner un moulin à eau, ne va pas directement de la rivière à la roue. Il faut d'abord que l'eau emprunte un bief, sorte de petit canal, maintenu à un niveau stable par un ou plusieurs déversoirs. Sur la photo ci-contre on voit les vannes qui permettent de niveler les eaux, afin qu'il y ait toujours le niveau adapté à la roue.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1ITlqVyA73L-i2G6aLoJUm_Jax3uT4SUg1E3FYNG7psCpZ6cRy_t4aDO1px6HqhliJRFHJatDYkIXLtcusOqViW19TzqnbKi-JHnVjPDcqp8tHd-f9tssARS0K9Rra8rZ4LOfR0YxmSs/s1600/P1800540.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1ITlqVyA73L-i2G6aLoJUm_Jax3uT4SUg1E3FYNG7psCpZ6cRy_t4aDO1px6HqhliJRFHJatDYkIXLtcusOqViW19TzqnbKi-JHnVjPDcqp8tHd-f9tssARS0K9Rra8rZ4LOfR0YxmSs/s640/P1800540.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'emplacement de l'axe de la roue</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRliOx_-ZB69xI4kZXEhGenUawTRNYpQCVBZe9wj5mc1R_9zxFcSi9TMKB0Akx-oWbS7cjCYq-f6JoQnPWMu1O5wWm_0_WfbORcU8lqfjpiKkCenrOpLc7h3QzjcldVhOIGC1Q2WZwtco/s1600/Rozier_-_Cours_d%25E2%2580%2599agriculture%252C_tome_6%252C_pl._16+-+Copie.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRliOx_-ZB69xI4kZXEhGenUawTRNYpQCVBZe9wj5mc1R_9zxFcSi9TMKB0Akx-oWbS7cjCYq-f6JoQnPWMu1O5wWm_0_WfbORcU8lqfjpiKkCenrOpLc7h3QzjcldVhOIGC1Q2WZwtco/s640/Rozier_-_Cours_d%25E2%2580%2599agriculture%252C_tome_6%252C_pl._16+-+Copie.png" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les mécanismes du moulin (disparus), actionnés par l'axe de la roue</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg22SxPxhNfedQe0W9P879YTC5hfKfaw6-WxuGWJ5tK5rMGCgzlwOmQ2VQUDzzz99cSruwBB8az3IynGjZJ9j72b3r4hFaGM-TSQJScZxP_lXFfEhIchbopjWFYqyJ82y0DL-G_IW0l6Y/s1600/Rozier_-_Cours_d%25E2%2580%2599agriculture%252C_tome_6%252C_pl._16+-+Copie+%25282%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="324" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjg22SxPxhNfedQe0W9P879YTC5hfKfaw6-WxuGWJ5tK5rMGCgzlwOmQ2VQUDzzz99cSruwBB8az3IynGjZJ9j72b3r4hFaGM-TSQJScZxP_lXFfEhIchbopjWFYqyJ82y0DL-G_IW0l6Y/s640/Rozier_-_Cours_d%25E2%2580%2599agriculture%252C_tome_6%252C_pl._16+-+Copie+%25282%2529.png" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les sacs de grain à moudre sont hissés au dernier étage, sur la gravure ci-dessus il y a une ouverture dans la toiture pour les faire monter depuis l'extérieur du moulin.</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg516eVj_LAKH5JHagcLAzdvGwD06oT05VMlmV5VoBXoXtbxFDZO864nGhJTudb-rp6afwoN6jjE9bUg5VXFDeNcigHV7CzeT7pgqDbs1FnBz7cVaQETouXJwp7qSGfAxeh-Ox58kLawgA/s1600/P1800585.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg516eVj_LAKH5JHagcLAzdvGwD06oT05VMlmV5VoBXoXtbxFDZO864nGhJTudb-rp6afwoN6jjE9bUg5VXFDeNcigHV7CzeT7pgqDbs1FnBz7cVaQETouXJwp7qSGfAxeh-Ox58kLawgA/s320/P1800585.JPG" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-size: 12.8px; text-align: center;"><br /></span></div>
<div style="text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
Au moulin du Pont les sacs de blé étaient montés depuis l'intérieur par un système de trappes (qui servait ensuite à faire descendre les sacs de farine). On voit le trou qui permettait de faire passer la corde.</div>
</div>
</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXlB4AWVPUzxXKMM0ujjaVIYNIuMPl9k-eoaqL4EQ7ah3z_PKln9rBislVakHa_OQOZ6pNpHrDc9xPlmC-0fh9erY5oh7dATURUwwcIEUdyFEOVDQZreRKGHJTbW0kxejFJIpzHoAn4ug/s1600/Rozier_-_Cours_d%25E2%2580%2599agriculture%252C_tome_6%252C_pl._16+-+Copie+%25283%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="236" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXlB4AWVPUzxXKMM0ujjaVIYNIuMPl9k-eoaqL4EQ7ah3z_PKln9rBislVakHa_OQOZ6pNpHrDc9xPlmC-0fh9erY5oh7dATURUwwcIEUdyFEOVDQZreRKGHJTbW0kxejFJIpzHoAn4ug/s640/Rozier_-_Cours_d%25E2%2580%2599agriculture%252C_tome_6%252C_pl._16+-+Copie+%25283%2529.png" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le blé passe d'abord dans un tarare pour être nettoyé, puis dans le bluteau pour le tamiser et enlever les particules plus petites que le grain.</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwBgnTEmtQLEKUXQG0H5Qr9esZLMd_-5eDyacSNcwzDWX0ADf0sKovF6gU5WRwAJ_rx7WKsCfqdlxoTPQyv0xDwvPylx1h9iRXnF_MsVgm_vrH8aCHR0Y0nJM3H4WdMWdt318TN2yxJpk/s1600/P1800584.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwBgnTEmtQLEKUXQG0H5Qr9esZLMd_-5eDyacSNcwzDWX0ADf0sKovF6gU5WRwAJ_rx7WKsCfqdlxoTPQyv0xDwvPylx1h9iRXnF_MsVgm_vrH8aCHR0Y0nJM3H4WdMWdt318TN2yxJpk/s320/P1800584.JPG" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Au moulin du Pont le blé est mis dans le tarare, d'où il passe à l'étage inférieur à travers de petites ouvertures dans le sol.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrwHtoi_IFPdCTSu2cwcnr8wpxVUTbQfRkHr-uHTkCQC7t_JNJ42DcypDlj3M7dmgfzPAoODB8mFT-TUHo7ZYUfiKW5BYNaVp2hY-qTdyknT2bg3vv_uWH4JIppoRgl5zvvVwLwQTaCaE/s1600/Rozier_-_Cours_d%25E2%2580%2599agriculture%252C_tome_6%252C_pl._16+-+Copie+%25284%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrwHtoi_IFPdCTSu2cwcnr8wpxVUTbQfRkHr-uHTkCQC7t_JNJ42DcypDlj3M7dmgfzPAoODB8mFT-TUHo7ZYUfiKW5BYNaVp2hY-qTdyknT2bg3vv_uWH4JIppoRgl5zvvVwLwQTaCaE/s640/Rozier_-_Cours_d%25E2%2580%2599agriculture%252C_tome_6%252C_pl._16+-+Copie+%25284%2529.png" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le blé arrive dans une trémie pour passer sous les meules. Il est ensuite envoyé dans la bluterie (à droite) pour séparer les différentes qualités de la farine (bonne à livrer ou à repasser sous les meules).</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRqoEHyeLtHePRDN1m_wsVMKBx42srpg4B8AFfzOcM-uasV-jtc5F20pTpgmt1sHMP0PCnCKprD-EvRkWWTfOAJ6hPwJoRBDwmCJpyaD2FbdcNv0DO5JKgmQEc-4yIyczboJj5jzZ2ov0/s1600/P1800578.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRqoEHyeLtHePRDN1m_wsVMKBx42srpg4B8AFfzOcM-uasV-jtc5F20pTpgmt1sHMP0PCnCKprD-EvRkWWTfOAJ6hPwJoRBDwmCJpyaD2FbdcNv0DO5JKgmQEc-4yIyczboJj5jzZ2ov0/s320/P1800578.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La bluterie ?</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzZFZYekk5bmHPqrDeg8kM0V_bL_X6BWqyC3g1bNIu3TNBAjLn1ftfVLec2T40FQdCj8pQ49I4USOZ8pY8TosVj3HsOObgf9v1n9PgXbGEUwovyIdlAjAuRDSIVbKLeBjAa_hZjlQi4Zc/s1600/P1800581.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzZFZYekk5bmHPqrDeg8kM0V_bL_X6BWqyC3g1bNIu3TNBAjLn1ftfVLec2T40FQdCj8pQ49I4USOZ8pY8TosVj3HsOObgf9v1n9PgXbGEUwovyIdlAjAuRDSIVbKLeBjAa_hZjlQi4Zc/s640/P1800581.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le grenier, avec les trappes et la bluterie.</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH448OAUoxpcHEMc4XMj_krJP7dHGTAdb3YFiPQNQqPCzO6kH52VwM2bRi3GjgAdPh6Nyle4U4qu1EAEHWgfAm98cMmwqq24QNFSTqfd3QuBDeptnlbJck8m24CJ60TT5o_8qcytc9ffk/s1600/P1800588.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH448OAUoxpcHEMc4XMj_krJP7dHGTAdb3YFiPQNQqPCzO6kH52VwM2bRi3GjgAdPh6Nyle4U4qu1EAEHWgfAm98cMmwqq24QNFSTqfd3QuBDeptnlbJck8m24CJ60TT5o_8qcytc9ffk/s400/P1800588.JPG" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le moulin du Pont compte deux bluteries, sur deux étages différents, ce qui permettait d'optimiser la gestion de la farine.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9sD5bx7TCZef98eehgfRu8iJJBuJUBlvfnXZ2rWOaabb2OwEBXkNkKhYrEoF7YcfBzRPriwc9nQ7vFxc-EJpgrdHSo3iiR7LCSntYJi0bKY1w05oBbURbLYIphbISUtWEyRf2lymmLos/s1600/P1800570.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9sD5bx7TCZef98eehgfRu8iJJBuJUBlvfnXZ2rWOaabb2OwEBXkNkKhYrEoF7YcfBzRPriwc9nQ7vFxc-EJpgrdHSo3iiR7LCSntYJi0bKY1w05oBbURbLYIphbISUtWEyRf2lymmLos/s400/P1800570.JPG" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La grille protégeant le mécanisme de la bluterie, pour qu'il ne soit pas englué sous les poussières et la farine.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWTNGNayFM3_dO7kzI1SITiHWaeYW578Zu9lWA98MunMqaXXjUTkVmZ4gQgee_SMXac-PnF93TsarTgRMetdW07iYUNUmuzcxcvls2acUuHoXbZBHKBfiIJHCGGI6HW6tdoLwg3HXLW6E/s1600/P8080174.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWTNGNayFM3_dO7kzI1SITiHWaeYW578Zu9lWA98MunMqaXXjUTkVmZ4gQgee_SMXac-PnF93TsarTgRMetdW07iYUNUmuzcxcvls2acUuHoXbZBHKBfiIJHCGGI6HW6tdoLwg3HXLW6E/s400/P8080174.JPG" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le jeu des briques sur la façade montre en haut à droite une bluterie vue en coupe. Les deux autres motifs sont plus difficilement reconnaissables, peut-être un grain de blé schématique, ou peut-être un motif décoratif sans aucun sens. Clairement visibles depuis la rue, ces motifs, ou au moins le motif de la bluterie, servent de vitrine publicitaire au moulin.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5Mm66nv0KxSjc73aSUn3ULRK9gwHDYMSQdothHBs0bgUcA4WYpUdpTMA8H0__M-YAEeYDE9LzUOX17w1qQQj2NvSY70aqNt8ZbR07jQYRQFH4dG28dCdo0wxTW6mbE7NKtmxhz6x-bgA/s1600/P1800553.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5Mm66nv0KxSjc73aSUn3ULRK9gwHDYMSQdothHBs0bgUcA4WYpUdpTMA8H0__M-YAEeYDE9LzUOX17w1qQQj2NvSY70aqNt8ZbR07jQYRQFH4dG28dCdo0wxTW6mbE7NKtmxhz6x-bgA/s400/P1800553.JPG" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Le moulin n'est pas uniquement constitué de la partie usine, il est couplé d'une ferme elle aussi reconstruite en même temps que lui. Les bâtiments existants sont en effet différents de ceux du cadastre de 1819 et de la description de 1790 où la grange et l'écurie sont dits en pans de bois et torchis, à l'exception du pignon de la grange. S'il y a un seul élément de cette époque, ça ne peut donc être que le pignon de la grange, qui aurait alors été conservé lors de la reconstruction. Enfin, le moulin est doté du confort moderne, puisqu'il a la chance d'avoir un lavoir donnant sur le bief (alors que la <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/search/label/Reugny%20%3A%20Bourg%20-%20Rue%20de%20la%20Fontaine%20et%20lavoir" target="_blank">lavoir</a> municipal n'est pas encore construit).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCLph1b-Wh8_lZ6g7rAPWcb-YDMpVSXiOGPi8oCfC9ti_vwq9MnczrbGPieh-Fgke6hIy4ZbgWHexVcQ4RHQavPUeaWUKfIjZw3P6p2RuUDvh2n68cMTBs0UtolSoPgAyuj2ylm7Skc-c/s1600/P8080171.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCLph1b-Wh8_lZ6g7rAPWcb-YDMpVSXiOGPi8oCfC9ti_vwq9MnczrbGPieh-Fgke6hIy4ZbgWHexVcQ4RHQavPUeaWUKfIjZw3P6p2RuUDvh2n68cMTBs0UtolSoPgAyuj2ylm7Skc-c/s640/P8080171.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le moulin, avec la sortie du bief qui atterrissait directement dans la Brenne.</td></tr>
</tbody></table>
<b>Les nouveaux ponts</b><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; text-align: justify;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXM1iQJwMn3EGaaimxh0MsFyKPuoFlCqLE4IHLNyZ8zsjXageaSKpNpr4a8Jh4gF50no8eMWSLpH8ta0JtqEkRuFOzG2mU0CvlXUWLXC3AbGtgCp8cQug2HJZRFRx6FC_bjXizDhKP-lA/s1600/P4110017.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXM1iQJwMn3EGaaimxh0MsFyKPuoFlCqLE4IHLNyZ8zsjXageaSKpNpr4a8Jh4gF50no8eMWSLpH8ta0JtqEkRuFOzG2mU0CvlXUWLXC3AbGtgCp8cQug2HJZRFRx6FC_bjXizDhKP-lA/s400/P4110017.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le pont de six arches construit en 1863.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1863 un pont de six arches est construit par le Conseil Général d'Indre-et-Loire. Il permet de conserver une route praticable lorsque la Brenne est en crue. À cette époque cette route faisait partie des <i>"chemins vicinaux de grande communication"</i> (chemin n°5, de Monnaie à Amboise), qui était, en gros, l'équivalent des actuelles routes départementales. Il était donc important que la route ne soit pas coupée au grès des intempéries.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: justify;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_F_rVaJP21kCI5UXYEK_8xmArNF3YqeJRbu2MIkkwyVJHF0J5LXRaPgoE4Loc-nNyhMMcfURqrEdlYTsxIknu3j3EHb4VMeFomSYNhJVdfxtrFmLNlw7OfR7frEo7zPRrDy3RfobyYDw/s1600/PA150033.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_F_rVaJP21kCI5UXYEK_8xmArNF3YqeJRbu2MIkkwyVJHF0J5LXRaPgoE4Loc-nNyhMMcfURqrEdlYTsxIknu3j3EHb4VMeFomSYNhJVdfxtrFmLNlw7OfR7frEo7zPRrDy3RfobyYDw/s640/PA150033.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo prise le 15 octobre 2012 lors d'une crue de la Brenne.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
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Le 22 décembre 1870, deux jours après la bataille de Monnaie, les Prussiens reçoivent l'ordre de se concentrer dans la région de Blois pour faire face à une offensive de la garnison de Paris. Un témoin raconte que <i>"jeudi matin, tout est parti pour Blois et tous ceux qui étaient à Monnaie ont passé par la rue du pont. Pendant au moins 5 à 7 heures durant, cela n'a pas cessé ; on évalue au moins à 25 mille hommes. À la fin tous les pillards [...] ont passé volant toutes les maisons, cherchant dans les meubles, prenant tout ce qui leur convenait..."</i>. Pour en savoir plus sur l'invasion prussienne à Reugny, <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2012/11/linvasion-prussienne-de-1870.html" target="_blank">cliquez ici</a>. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1874 il est noté par le Conseil Général la nécessité de reconstruire en maçonnerie le pont en bois de Reugny sur la Brenne. </div>
<div style="text-align: justify;">
En août 1878, le pont est décrit comme étant <i>"formé de deux travées en bois, de 7m d'ouverture chacune, reposant sur des culées et une pile en maçonnerie. Les poutres du tablier présentent au milieu une flèche de 12 à 15cm. Les bois sont complètement pourris. Dans ces conditions il faudra songer prochainement à remplacer cet ouvrage d'art."</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoHcho4RpKLx75XlPog2lU2Dp59db0pouv9PasiQVWTg58n7YRl3tyGjEQUE84Zr8-qPEyUg3i9MkXsYxM6JlT-rcSx1bZFHPk5XZmE6zNUhstbkH3hR-CJsH6IOFVe0P4A_p5Qo5Msu8/s1600/10Fi194_0008_GED_00000000%255B1%255D+-+Copie.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoHcho4RpKLx75XlPog2lU2Dp59db0pouv9PasiQVWTg58n7YRl3tyGjEQUE84Zr8-qPEyUg3i9MkXsYxM6JlT-rcSx1bZFHPk5XZmE6zNUhstbkH3hR-CJsH6IOFVe0P4A_p5Qo5Msu8/s320/10Fi194_0008_GED_00000000%255B1%255D+-+Copie.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Détail d'une carte postale, AD37</td></tr>
</tbody></table>
Le pont est reconstruit en 1882 avec des matériaux métalliques, qui vivaient alors leur heure de gloire : toutes proportions gardées, il est construit au même moment que le viaduc de Garabit de Gustave Eiffel. Les piles en pierre sont peut-être conservées du moulin de 1839. <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/search/label/Neuill%C3%A9%20%3A%20Bourg%20-%20Le%20lavoir%20et%20le%20pont" target="_blank">À Neuillé</a> en 1874 on avait décidé de reconstruire le pont en pierre. La même chose avait été décidée en 1872 pour les ponts de Cosson à Vernou. Pour la ligne de chemin de fer <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2012/06/la-ligne-de-chemin-de-fer-tours-sarge.html" target="_blank">Tours-Sargé</a>, construite dans les années 1880 donc en même temps que le pont de Reugny, les ponts sont quasiment tous métalliques.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjARSnFw08NS0rE5nDPFhyfBJ0sxvgnuc504CuTwaCMZqdqmjcsUmQmLSKHt5TS-ITAO10CVEQwN9AVl_iyhFBA9cnq7kagExZDVK6h-usVQrH2_w1-M10wJ5fXOooUQy-pea6qCFmBIS4/s1600/10Fi194_0007_GED_00000000%255B1%255D.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="402" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjARSnFw08NS0rE5nDPFhyfBJ0sxvgnuc504CuTwaCMZqdqmjcsUmQmLSKHt5TS-ITAO10CVEQwN9AVl_iyhFBA9cnq7kagExZDVK6h-usVQrH2_w1-M10wJ5fXOooUQy-pea6qCFmBIS4/s640/10Fi194_0007_GED_00000000%255B1%255D.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le Pont du Moulin</i>, AD37. À droite on peut voir la vanne de décharge du bief et l'eau qui en sort.</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl2I4stnwv5XTUAaLO7-kd2VDq_qcjHvr9fa3abO2FODnvP4IGCDVbhLj6V4FvyVhfvv-ldBBBU8ydW2jPC2PitjJFWywsO3rXdnq3PzMW4YcNTtJ1yBX_Ry-mfaWkzl_Gex3oUly9GWk/s1600/10Fi194_0059_GED_00000000%255B1%255D.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl2I4stnwv5XTUAaLO7-kd2VDq_qcjHvr9fa3abO2FODnvP4IGCDVbhLj6V4FvyVhfvv-ldBBBU8ydW2jPC2PitjJFWywsO3rXdnq3PzMW4YcNTtJ1yBX_Ry-mfaWkzl_Gex3oUly9GWk/s640/10Fi194_0059_GED_00000000%255B1%255D.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le Moulin du Pont</i>, AD37. Ici la photo semble avoir été prise en temps de crue.</td></tr>
</tbody></table>
Le pont métallique est détruit dans les années 1970 et remplacé par un pont en béton.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWzGzSxjJo3TVg1yGE4stKXLg-HfA-XJlwvN0-YK4CZ0TbzxGtfmXM08Oyr4kQQD7dUNjfBjSzW2qHZHI9QxIxJxL6RJ7Gu2MykBhy84KOEEjdvGxUgH10SBeQkYB4F_X3rv7Btopbg9s/s1600/P1020647.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWzGzSxjJo3TVg1yGE4stKXLg-HfA-XJlwvN0-YK4CZ0TbzxGtfmXM08Oyr4kQQD7dUNjfBjSzW2qHZHI9QxIxJxL6RJ7Gu2MykBhy84KOEEjdvGxUgH10SBeQkYB4F_X3rv7Btopbg9s/s640/P1020647.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le moulin et le pont en février 2013.</td></tr>
</tbody></table>
<b>Bibliographie :</b><br />
<i><u>Bulletins de la Société archéologique de Touraine :</u></i><br />
- Alfred Gabeau, <i>Etude sur le Marquisat de la Vallière et les fiefs qui en dépendent, </i>Tome XIII, 1901-1902.<br />
- Louis Tricot, <i>L'émeute de 1785 à Reugny,</i> Tome XXXVIII, 1977.<br />
<br />
<b>Archives :</b><br />
<i>Archives départementales d'Indre-et-Loire :</i><br />
- Cadastre napoléonien<br />
- Fonds de Reugny-La-Vallière (65J7 - 65J50 - 65J216 - 65J218).<br />
- Plan du pont de Reugny (II/4.14.1).<br />
- Cartes postales (10Fi194-0007 - 10Fi194-0008 - 10Fi194-0012 - 10Fi194-0059).<br />
- "En Touraine, je me souviens, Reugny", Brochure éditée par le Conseil Général d'Indre-et-Loire en 1996.<br />
<br />
<i>Rapports et délibérations du Conseil Général d'Indre-et-Loire :</i><br />
- 1863, Chemins vicinaux de grande communication.<br />
- 1874, Renseignements particuliers sur les chemins de grande communication et d'intérêt commun.<br />
- Août 1878, Rapport de l'Agent-voyer en chef.<br />
- Août 1881, Budget de report de 1880 à 1881.<br />
- Août 1882, Rapport de l'Agent-voyer en chef.<br />
<br />
<i>Mairie de Reugny :</i><br />
- Documents de Louis Tricot sur la Révolution.<br />
<br />
Les gravures sont tirées du <i>Cours d'agriculture</i> de Rozier, publié en 1786.Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-51262562446043904312016-11-28T18:07:00.001+01:002018-10-13T16:48:53.851+02:00L'Armorial d'Hozier, un aperçu de la société en 1700<div style="text-align: justify;">
<i>L'Armorial général de France</i> est né d'un édit de Louis XIV pris en 1696. Il avait pour but de répertorier toutes les personnes et communautés possédant un blason, et de leur appliquer une taxation. Le port du blason était jusqu'à cette date libre, tout le monde pouvait en avoir un, qu'il soit noble ou pas. L'édit de 1696 crée un impôt pour la possession d'un blason, ce afin de réduire la dette de l'Etat. Chaque blason enregistré coûtait 20 livres à son possesseur. Les blasons sont répertoriés dans 35 volumes d'environ 600 pages chacun, sous la direction de Charles René d'Hozier (d'où son autre nom d'<i>Armorial d'Hozier</i>). </div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtfWdhLwuf3qd8lxn8HXo8V64Is0rUWgwlbq5iSHyJgWPdIh7AnWBPg680Gzz0FL7RoRI7xDGSDvjEAP0cWjm8QsIEZXbYbKUg6OAO6pHFGfq6E8ONTy6_W6654fqa_6F5t5cFIXvHMh4/s1600/15.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtfWdhLwuf3qd8lxn8HXo8V64Is0rUWgwlbq5iSHyJgWPdIh7AnWBPg680Gzz0FL7RoRI7xDGSDvjEAP0cWjm8QsIEZXbYbKUg6OAO6pHFGfq6E8ONTy6_W6654fqa_6F5t5cFIXvHMh4/s1600/15.bmp" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Extrait du volume XXXIII, consacré à la généralité de Tours</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Cet armorial présente un intérêt majeur, mais son utilisation n'est pas aisée car il faut savoir précisément ce que l'on cherche. Certains blasons peuvent être trouvés grâce aux sommaires, mais d'autres ne peuvent l'être qu'en consultant intégralement le ou les volumes consacrés à une généralité, page par page. Ceci peut expliquer pourquoi cet outil n'est quasiment jamais utilisé lors de recherches concernant l'histoire d'une localité.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tout d'abord, je me suis attelé à une lecture survolée des deux volumes consacrés à Tours (soit 1188 pages). À noter que la généralité de Tours comprenait les départements actuels de l'Indre-et-Loire, du Maine-et-Loire, de la Mayenne, de la Sarthe, et le nord de la Vienne. Le premier volume n'a rien livré concernant Reugny ou Neuillé. Le deuxième est plus intéressant, mais il a également fallu piocher dans les volumes de Paris et de la Normandie pour retrouver les acteurs de cette époque.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivbi-aZ1rqeZC-WS7mcxVMer8zci4WimudM99QdHxuYM8GIeMdoG8pf8at3AhIy3FsIP1-EydQ_wFkL6K0pSz62L8bZelZPN1S9gpRSz-PHjui4gYToPYqFlq8fUWOJqWHypASW2aSNiM/s1600/4.bmp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivbi-aZ1rqeZC-WS7mcxVMer8zci4WimudM99QdHxuYM8GIeMdoG8pf8at3AhIy3FsIP1-EydQ_wFkL6K0pSz62L8bZelZPN1S9gpRSz-PHjui4gYToPYqFlq8fUWOJqWHypASW2aSNiM/s200/4.bmp" width="175" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>"Le Prieuré de Neuilly"</i> : Le blason n'est pas attribué à une personne en particulier, mais au prieuré en tant que personne morale. À cette époque, Bonnette et Moreau sont prieurs curés de l'église. Ils s'effacent derrière le blason de leur prieuré. S'il en est le plus souvent ainsi pour les prieurés, il n'en va pas de même pour les églises paroissiales, où la personnalité du curé est plus marquée. À Neuillé, c'est de cette époque que datent les stalles en bois disposées dans le choeur de l'église, où siégeaient les prieurs du prieuré. Dans la nuit du 3 au 4 août 1706, le prieuré est incendié par un habitant mécontent de la saisie de son blé par les prieurs. Après cet incendie les prieurs furent logés dans le bâtiment surplombant la Brenne, quelques mètres derrière l'église.</div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3jXMdDdIE0v7o6RPekHa8Vob0rlHwuOyrrFrlgI6hsxaO0mf8glC1KBR4YTbFMkB39YCABydmZhlTRJgAK-HkQHnLnNGIR17NumQA9GEXCU_qfJ6n8NNjXQxDFgby-worCnuBoAWnIto/s1600/6.bmp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3jXMdDdIE0v7o6RPekHa8Vob0rlHwuOyrrFrlgI6hsxaO0mf8glC1KBR4YTbFMkB39YCABydmZhlTRJgAK-HkQHnLnNGIR17NumQA9GEXCU_qfJ6n8NNjXQxDFgby-worCnuBoAWnIto/s200/6.bmp" width="175" /></a>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i>"Pierre Lheritier, Prêtre Curé de la paroisse de Reugny"</i> : Blason pour le moins étonnant, qui laisse présumer de la joie de vivre qui devait se dégager du personnage ! On se souviendra que le curé Lhéritier nous a permis de nous imprégner de l'atmosphère qui régnait au village grâce à sa tendance à prendre le registre paroissial pour un journal intime (pour rappel, relire l'article <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2013/07/les-aventures-du-cure-lheritier-1697.html" target="_blank">Les aventures du curé Lhéritier</a>). La réalisation d'un blason étant laissé au libre choix de celui qui le porte, le choix d'un crâne et de larmes ne peut que montrer le caractère très pieux du curé de Reugny. Celui-ci contraste fortement avec la sobriété du blason du prieuré de Neuillé, ou plus généralement avec les autres curés présents, qui ont le plus souvent opté pour une croix ou une Vierge à l'Enfant...</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZGYfovkvcK-4XfpfhEHPAH9rEXWNRavrYMfBzDByrsu9__MUPQd2GOvW6hQbEm_3hjotU9HWWzmNYJgyyArZ4lFRygDzT3DBOUokFVEKrx60-bW__YTZH-cqXLFUkjzRTnoaVgzme9-s/s1600/8.bmp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZGYfovkvcK-4XfpfhEHPAH9rEXWNRavrYMfBzDByrsu9__MUPQd2GOvW6hQbEm_3hjotU9HWWzmNYJgyyArZ4lFRygDzT3DBOUokFVEKrx60-bW__YTZH-cqXLFUkjzRTnoaVgzme9-s/s200/8.bmp" width="176" /></a><i>"Françoise de Berziau, femme d'Anne de la Bonninière, chevalier seigneur d'Argouges"</i> : Ce blason est la preuve qu'il faut savoir ce que l'on cherche dans l'Armorial d'Hozier, le nom de la commune n'étant pas précisé dans la description. Les seigneurs <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2013/11/reugny-les-argouges.html" target="_blank">des Argouges</a> faisaient partie de la petite noblesse locale, ils doivent acheter cette terre aux seigneurs de la Vallière autour de 1675. Le domaine ressemblait plus à une ferme qu'à un château, c'est sans doute pourquoi les seigneurs de la Vallière leur ont cédé sans crainte d'être éclipsés. Le fait que ce ne soit pas le blason du seigneur qui est représenté mais celui de sa femme est assez surprenant. Peut-être que Mme de Berziau a été chargée par son mari d'aller faire enregistrer ses armories, et qu'elle a choisi de présenter les siennes et non celles de son mari.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmFFPaeeQhbhwCTOTEcUd0ONT4wYciEM_SLHgDlxZPpSF3bmYm1kKcJ5cmDPN_ysnfokz2voqE8sIOs_hG78lwNDkk5G_KNy3UaCY3ute50Jb-D4rL1ibwkn3oVfqIWD4_rqiz9ID5KeY/s1600/10.bmp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmFFPaeeQhbhwCTOTEcUd0ONT4wYciEM_SLHgDlxZPpSF3bmYm1kKcJ5cmDPN_ysnfokz2voqE8sIOs_hG78lwNDkk5G_KNy3UaCY3ute50Jb-D4rL1ibwkn3oVfqIWD4_rqiz9ID5KeY/s200/10.bmp" width="152" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Dreux de Rousselet, Marquis de Château-regnault"</i> : La paroisse de Neuillé-le-Lierre dépendait du marquisat de Château-Renault, dont le seigneur en 1700 était Dreux de Rousselet. Il meurt en 1704 à la bataille navale de Malaga, "la cuisse coupée aussi haut qu'il est possible". Il était sous le commandement de son oncle, François-Louis Rousselet, maréchal de France, dont le fils François-Louis-Ignace est aussi tué lors de cette bataille. Il est fort probable que les marquis de Château-Renault, de par leurs hautes responsabilités dans le royaume, se soient très peu intéressés de ce qu'il se passait sur leur domaine (ils rechignèrent pendant tout le XVIIe et le XVIIIe siècle à <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2012/07/neuille-le-lavoir-et-le-pont.html" target="_blank">réparer le pont sur la Brenne</a>, qui fut finalement reconstruit par les habitants de Neuillé eux-mêmes). </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5uzyeQzXjaiCMrm3JhVVS7YAp9__VIdnsE-QfiZMO12tz8MRp9uozVpg8R1QYJqZYPoJ4OpU-PnPJp_k7oGC4HACdjwY3WBsIBCYSAWZ-zkY9-7Xt2ZW4wQ8dxOmkDhV1QnLgy3T7fGk/s1600/16.bmp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5uzyeQzXjaiCMrm3JhVVS7YAp9__VIdnsE-QfiZMO12tz8MRp9uozVpg8R1QYJqZYPoJ4OpU-PnPJp_k7oGC4HACdjwY3WBsIBCYSAWZ-zkY9-7Xt2ZW4wQ8dxOmkDhV1QnLgy3T7fGk/s200/16.bmp" width="176" /></a><i></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><i><br /></i></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><br /></i>
<i><br /></i><br />
<i>"Gilles Guichard, Conseiller du Roy, maire perpétuel de la ville d'Amboise"</i> : On note l'absence du blason de la famille d'Amboise, qui étaient alors seigneurs de Bourot, de Neuillé, et du Clos-Lucé. À cette époque Gilles-Antoine d'Amboise était seigneur de Neuillé. Il épouse en 1700 Pauline Guichard, fille du maire perpétuel d'Amboise. Le blason de ce dernier étant bien enregistré, peut-être que Gilles-Antoine préférait utiliser le blason de son beau-père plutôt que de payer l'enregistrement du sien... La famille d'Amboise s'éteint quelques décennies plus tard faute de descendants masculins.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnojuF0VL6RPcLIWnUJeuJUcPlqsOT7-r6upvfhgtAHyqKhtPr0zENCoq0En44yBGFKt3demBMuNQvv6Pxw9nv8-7zSeO-BbIRLV-V1xDRV2peztza0G8nxe61XfXC6PaEhBRHLsg6y38/s1600/12.bmp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnojuF0VL6RPcLIWnUJeuJUcPlqsOT7-r6upvfhgtAHyqKhtPr0zENCoq0En44yBGFKt3demBMuNQvv6Pxw9nv8-7zSeO-BbIRLV-V1xDRV2peztza0G8nxe61XfXC6PaEhBRHLsg6y38/s320/12.bmp" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Gabrielle Glé, comtesse de la Costardays et de Becheret, veuve de Jean-François de la Baume le Blanc, Chevalier marquis de la Vallière, Gouverneur et Lieutenant général pour le roy de la province de Bourbonnais"</i> : Jean-François est le frère de Louise de la Vallière, il se marie à Gabrielle en 1663 et meurt en 1676. Le blason de cette dernière, <i>d'or à cinq rats de gueules</i>, est accolé au blason des seigneurs de la Vallière. Rat se disait "glé", c'est pourquoi la famille Glé porte des rats sur son blason. Le blason est enregistré à Paris, les seigneurs de la Vallière ne faisant que de rapides séjours à Reugny au XVIIIe siècle.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9rN1yo4A09PLxgH1B0DGzMXVekpk-pjodZ8mehtJdbdjGCgtAu6NOd8-RZi7adcp8egDdwoi8QqkwoHilPOFv_QSMXipleDwfo0oAjRuk9W7FUa63id7IcOVET5bkhgy7s-Wwy_I7OpU/s1600/14.bmp" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9rN1yo4A09PLxgH1B0DGzMXVekpk-pjodZ8mehtJdbdjGCgtAu6NOd8-RZi7adcp8egDdwoi8QqkwoHilPOFv_QSMXipleDwfo0oAjRuk9W7FUa63id7IcOVET5bkhgy7s-Wwy_I7OpU/s200/14.bmp" width="173" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>"Jacques du Bois, écuyer seigneur de Launay"</i> : Ce blason est enregistré dans le volume consacré à la généralité de Caen, les Dubois (ou du Bois) venant bien de Normandie. Les plaintes du curé Lhéritier débutent en 1700, et en 1701 Dubois acquiert les droits honorifiques de l'église de Reugny (par provocation ?). Il est bien cité en tant que seigneur de Launay dans l'armorial, mais peut-être n'est-il arrivé en Touraine que quelques années plus tôt. En juillet 1713, le jour de la saint Jacques, un coup de canon tiré en l'honneur de sa femme au château de la Vallière emporte une partie du ventre de son frère François, qui en meurt 35 jours plus tard, pour le plus grand plaisir du curé, qui écrit que <i>"Despuis ce tems on a vu régner dans la paroisse une paix profonde et on peut dire que dans toute la province il ne s'est pas trouvé une personne qui l'ait regretté</i>".</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<br />
De cet armorial il apparaît que les deux villages sont surtout marqués par l'absence des seigneurs de la Vallière, qui passent le plus clair de leur temps à Paris. La religion occupe une place importante, ce sont le curé et les prieurs qui dirigent leur paroisse, et qui rythment la vie des habitants. Quelques notables tentent de profiter de l'absence des seigneurs du village, mais ils ne peuvent qu'essayer de se rapprocher de ces derniers.</div>
<br />
<b>Sources :</b><br />
<i>Volumes reliés du cabinet des titres : recherches de noblesse, armoriaux, preuves, histoires généalogiques</i>. Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696, par Charles d'Hozier, 1697-1709 (en ligne sur Gallica) :<br />
- Volume XX, Normandie, Caen, p. 145.<br />
- Volume XXIV, Paris II, p. 1887.<br />
- Volume XXXIV, Tours II, pp. 890, 892, 894, 1145.<br />
<i>Mémoires du marquis de Villette</i>, publiés pour la Société de l'histoire de France par M. Monmerqué, Paris, J. Renouard, 1844.Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-203336304472377582016-09-30T17:49:00.000+02:002018-01-14T02:09:18.986+01:00Installation de panneaux explicatifs sur l'histoire de l'église de Reugny<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Depuis quelques jours des panneaux sont accrochés aux quatre coins de l'église afin d'expliquer son histoire, et à travers elle l'histoire du village. Sept panneaux sont à découvrir, traitant chacun d'une thématique historique : l'église romane, les travaux des différents seigneurs de Reugny, Louise de la Vallière, les travaux de 1889...</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYh6fR9AzUANbiiH4CUwRWl9GCpO2-nSS6N7lI7yH2hVQolkegQdvDPXbUCh15_2SL-fx9HxuHXPvbm9LAKYOWRhcd_rO6sSuyLt10Xfyjg2wN7plc7DgRxzO1ryQ94i2bpxT_j8fw_ec/s1600/P1790457.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYh6fR9AzUANbiiH4CUwRWl9GCpO2-nSS6N7lI7yH2hVQolkegQdvDPXbUCh15_2SL-fx9HxuHXPvbm9LAKYOWRhcd_rO6sSuyLt10Xfyjg2wN7plc7DgRxzO1ryQ94i2bpxT_j8fw_ec/s640/P1790457.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La chapelle de la Côte, construite par les seigneurs de Boissé</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Ces panneaux ont pu voir le jour grâce à Axelle Tréhin, maire de Reugny, qui a encouragé ma proposition pour mettre en valeur l'église. Ce n'est qu'un début dans la valorisation de ce patrimoine, mais ils devraient permettre d'aider à voir l'église comme un petit musée gratuit, témoin essentiel de l'histoire du village depuis 1000 ans. Donc, si vous ne savez pas quoi faire à Reugny, allez visiter l'église !</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkFwn_s6skTmpB9qHj34WUYLoKUP1BRscWSlPu0QtKC0sytZEe-6aFfxu8T_LOgIDMNuMyQrM7M6QKnhEqdyacYl-lA_1jOPPsjBZaDzARa8q5lu45S4RWGcKKsbQuKmdfG6ikxjaWKSU/s1600/P1790459.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkFwn_s6skTmpB9qHj34WUYLoKUP1BRscWSlPu0QtKC0sytZEe-6aFfxu8T_LOgIDMNuMyQrM7M6QKnhEqdyacYl-lA_1jOPPsjBZaDzARa8q5lu45S4RWGcKKsbQuKmdfG6ikxjaWKSU/s640/P1790459.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Description de la voûte peinte réalisée par les seigneurs de la Vallière</td></tr>
</tbody></table>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-27568964659323055722016-09-05T17:00:00.001+02:002020-03-17T23:59:06.484+01:00La famille de la Rue et le château de la Côte au XVIe siècle<div style="text-align: justify;">
Jean de la Rue et Perrine Le Fuzelier, ainsi que leur fils Marc, seigneurs de la Côte, à Reugny, sont extrêmement représentatifs des seigneurs de Touraine à la Renaissance, cherchant l'ascension sociale à une époque qui leur est très favorable et voulant légitimer cette ascension face à la noblesse ancienne. Le rapport qu'ils entretiennent à l'Art, par le mécénat religieux et la construction de châteaux, est souvent la dernière trace qu'ils ont laissé à la postérité. Leur étude peut être biaisée par l'ignorance dans laquelle nous sommes du but de ce mécénat : Glorification personnelle ? Amour sincère de l'Art ? Les deux à la fois ? À travers eux nous pouvons avoir une idée du contexte historique et artistique de la plupart des seigneuries du val de Loire dans la première moitié du XVIe siècle.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3AGSBC2DzABbKEIwDIaDMEnMwZe5AZYMwz4oXw_DFfY8Wai8iR1-rQ-rVQtC-nL1Gs5N1vf4GdBwI-17RLXgcb2SePtAe2_Xrj8YtMvrLeoToTwQ7uyOlo0JrjxCP6byEXs5tXzibmWI/s1600/P1530216.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="124" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3AGSBC2DzABbKEIwDIaDMEnMwZe5AZYMwz4oXw_DFfY8Wai8iR1-rQ-rVQtC-nL1Gs5N1vf4GdBwI-17RLXgcb2SePtAe2_Xrj8YtMvrLeoToTwQ7uyOlo0JrjxCP6byEXs5tXzibmWI/s640/P1530216.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le château de la Côte</td></tr>
</tbody></table>
<b>Jean de la Rue (vers 1465 - 1508) et Perrine Le Fuzelier ( ? - 1535)</b><br />
<br />
En 1492 Jean de la Rue est nommé secrétaire de la Chambre des comptes de Bretagne par Charles VIII. Il occupe toujours son poste en 1505, il se dit alors âgé de quarante ans (ce qui permet de déterminer son année de naissance vers 1465) [<i>Le Page</i>, 1997]. Il meurt peu après. Il est accompagné de Guillaume de Beaune qui obtient le poste de maître de la Chambre des comptes (fils de Jacques de Beaune, surintendant des finances sous François 1er et condamné à la pendaison par le même roi en 1527, à 62 ans). Un décret de 1781, lorsque la suppression de la paroisse de Notre-Dame-de-l'Ecrignole est décidée, cite le tombeau de Jean de la Rue. Il est alors dit <i>"vicomte de la Huge, conseiller, notaire et secrétaire de Mgr le comte d'Angoulême et Mgr le comte de Valois"</i> (Charles d'Orléans, puis son fils François d'Angoulême, futur roi François 1er) [<i>SAT, Lainé</i>, 1915]. Vers 1500 il avait fait construire la façade ouest de l'église Notre-Dame-de-l'Ecrignole, près du chevet de l'église abbatiale de Saint-Martin de Tours, dont dépendait l'hôtel familial [<i>SAT, </i><span style="text-align: left;"><i>Lambron de Lignim,</i> 1855]</span>. Les tombeaux de Jean de la Rue, Perrine le Fuzelier et Marc de la Rue se trouvaient dans cette église jusqu'à sa démolition en 1782.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1SG_ir6z1vKJwTpu_U72z8H0GbatIZkYyPC-cxnKyTjxx5CB1SlvcRiJZWx1ICVkcGz15Nx9Zw7ATJ0zWu0kz6h09FJ-TnvO2OJzW3KES9CgpoW3oyim8BV6F35jvxaZUlZOWK3noFpc/s1600/%25C3%25A9crignole.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="664" data-original-width="1024" height="414" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1SG_ir6z1vKJwTpu_U72z8H0GbatIZkYyPC-cxnKyTjxx5CB1SlvcRiJZWx1ICVkcGz15Nx9Zw7ATJ0zWu0kz6h09FJ-TnvO2OJzW3KES9CgpoW3oyim8BV6F35jvxaZUlZOWK3noFpc/s640/%25C3%25A9crignole.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Plan de la ville de Tours aux diverses époques de son Histoire,</i> par le Dr Eugène Giraudet, 1872.</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<u>Les mécènes de Touraine au printemps de la Renaissance</u><br />
<br />
<i>Jacques de Beaune</i>, le père du collègue de Jean de la Rue à la Chambre des Comptes de Bretagne, fait construire le château de Semblançay et le château de la Carte à Ballan-Miré. Il commande au peintre Jean Bourdichon la réalisation des vitraux de la Carte et de l'église de Ballan. Les deux vitraux du chevet de l'église de Semblançay<b>,</b> représentant Jacques de Beaune et saint Jacques, et <i>Jeanne de Ruzé</i> et saint Jean-Baptiste, sont peut-être du même artiste. Jeanne de Ruzé est la cousine de <i>Gilles Berthelot</i>, constructeur d'Azay-le-Rideau. Jacques de Beaune fait également construire la galerie et l'hôtel de Beaune-Semblançay à Tours, un des premiers hôtels de style Renaissance, et un des rares dont on peut encore voir des vestiges (avec l'hôtel Gouin). Enfin c'est toujours à la famille de Beaune que l'on doit la fontaine publique aujourd'hui installée face à la façade de l'hôtel, dernière fontaine Renaissance encore existante de la ville de Tours.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaydor-CKP5wJfaBD6KZHf-66CEdQbap2AdyzsAHG5p7C-QAEDh4f_piO6580l7zX8AurM22OdgAArKnV9AHcWv1tNm1BWy5SuzFecfYQPY4d7GRP0QEK8fKrt_5L-zOEboRaGSHwTV-w/s1600/P1110448.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaydor-CKP5wJfaBD6KZHf-66CEdQbap2AdyzsAHG5p7C-QAEDh4f_piO6580l7zX8AurM22OdgAArKnV9AHcWv1tNm1BWy5SuzFecfYQPY4d7GRP0QEK8fKrt_5L-zOEboRaGSHwTV-w/s400/P1110448.JPG" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Eglise de Semblançay, Jacques de Beaune<br />
et son saint-patron</td></tr>
</tbody></table>
<i>Catherine Briçonnet</i> (fille de Raoulette de Beaune et Guillaume Briçonnet), nièce de Jacques de Beaune, épouse <i>Thomas Bohier</i>. Ils font reconstruire le château de Chenonceau de 1513 à 1517, et achètent des seigneuries à Nazelles et Saint-Martin-le-Beau notamment. Ils conservent une tour de l'ancien château-fort des Marques, afin de rappeler leur statut de seigneur. La conservation de cette tour, ainsi que des piles de l'ancien moulin sur lesquelles ils construisent leur château, obéit donc à une logique symbolique et économique. À cela s'ajoute le décor renaissance, qui fait une de ses premières entrées en France par le val de Loire. Ainsi, on le voit bien ici, les principaux mécènes de Touraine au début du XVIe siècle font partie d'un même réseau, duquel ne fait pas partie la famille de la Rue. Cette absence d'alliances avec les grandes familles de financiers de cette époque permet de cerner le statut inférieur des seigneurs de la Côte. Les travaux de Jean et Perrine au château de la Côte, dans un climat politique propice à la reconstruction des vieux châteaux, leur permettent de revendiquer leur présence et leur importance face aux grandes familles de financiers.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi__RgBe_aAKZMs63VhRGpGppLc7sSDinQbKLEXnqIdq2LLxw6G-AkN3k7NshAGO4MOo5NHzImUcjaKtecgYbYfoPoK3k17tEmQkGlHL28wZbHB8sE9rtcwjuPRIGKgzLJWEMixF6euxjA/s1600/P1700483.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi__RgBe_aAKZMs63VhRGpGppLc7sSDinQbKLEXnqIdq2LLxw6G-AkN3k7NshAGO4MOo5NHzImUcjaKtecgYbYfoPoK3k17tEmQkGlHL28wZbHB8sE9rtcwjuPRIGKgzLJWEMixF6euxjA/s640/P1700483.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px; text-align: center;">Le château de Chenonceau <span style="font-size: 12.8px;">(photo prise le 4 juin 2016 </span><span style="font-size: 12.8px;">pendant la crue du Cher)</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<u>Le premier château de la Côte (1500-1510)</u><br />
<br />
À la différence d'Azay-le-Rideau, Chenonceau ou Semblançay, le château de la Côte semble être bâti sur un emplacement vierge de toute occupation antérieure. Le site choisi, dans la vallée de la Brenne, a flanc de coteau, est caractéristique des constructions de manoirs de cette époque [<i>SAT, Cron, </i>1997]. Mais, à la différence de la plupart des manoirs, qui étaient au cœur d'une exploitation agricole et intégraient les bâtiments agricoles au sein même de la cour du manoir, ce n'est pas le cas à la Côte où la ferme est reléguée en contrebas (et n'existait peut-être pas à cette époque).<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgayDN8ybTpYIubhyphenhyphenTzEXNhv3CCN9VAOLDHFx1HQBXic-BpUjpWJTbCJWxI-1DsgDnUCNhozYdEfUZgS9f1260YmAa7564yZIPHAA-rmxiXKYjCe6kcDy3Mjw6-r1zf2C7ztiyLPmA_f5g/s1600/DSC03025.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="699" data-original-width="1600" height="279" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgayDN8ybTpYIubhyphenhyphenTzEXNhv3CCN9VAOLDHFx1HQBXic-BpUjpWJTbCJWxI-1DsgDnUCNhozYdEfUZgS9f1260YmAa7564yZIPHAA-rmxiXKYjCe6kcDy3Mjw6-r1zf2C7ztiyLPmA_f5g/s640/DSC03025.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
Eric Cron note une deuxième caractéristique des manoirs de Touraine, qui est le besoin d'ostentation. Cette ostentation est notamment marquée par la présence de la chapelle, élément très rare qui permet de classer les de la Rue parmi l'élite de ces constructeurs de manoirs.<br />
<br />
Les éléments défensifs sont également bien visibles à la Côte, avec les tours d'angle et leur haute couverture en ardoise. Si elles permettaient au seigneur de donner à son château un aspect plus médiéval, en symbolisant la puissance seigneuriale, leur fonction défensive était en fait très limitée.<br />
<div>
<br /></div>
<div>
Enfin la dernière marque de cette ostentation est le verticalisme des constructions, avec des combles aigus et une tour d'escalier hors-oeuvre.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdYyKj-LnfB_jEMg3msbOalipzZRnL2BMaPgqEFNej64j2JJDrGtD_u6gheG1xma9nlRLXSe9oTG39-V9ZKdHhUpu6ZvqxqQBSwVpFrVS3d-wtoGg08guyQOXb7VrwZ4fFrmklKuy7g1w/s1600/P9160203.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdYyKj-LnfB_jEMg3msbOalipzZRnL2BMaPgqEFNej64j2JJDrGtD_u6gheG1xma9nlRLXSe9oTG39-V9ZKdHhUpu6ZvqxqQBSwVpFrVS3d-wtoGg08guyQOXb7VrwZ4fFrmklKuy7g1w/s640/P9160203.JPG" width="416" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tour d'angle du château de la Côte</td></tr>
</tbody></table>
Jean et Perrine font construire le corps de logis sud entre 1500 et 1510 (datation dendrochronologique de la charpente par Christian Dormoy, laboratoire Archéolabs). Son aménagement intérieur reprend les dispositions classiques des manoirs de cette époque, cuisine et grande salle au rez-de-chaussée et chambres à l'étage. </div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-FgVRsIwWl_0/UCE8pGyrOuI/AAAAAAAAX2g/gvvh3PeHox8JXH3SG9D59dL0V0htyT9CACPcB/s1600/DSC03027%2B-%2BCopie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://3.bp.blogspot.com/-FgVRsIwWl_0/UCE8pGyrOuI/AAAAAAAAX2g/gvvh3PeHox8JXH3SG9D59dL0V0htyT9CACPcB/s640/DSC03027%2B-%2BCopie.JPG" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Château de la Côte, le corps de logis daté de 1500-1510</td></tr>
</tbody></table>
La tour d'escalier hors-oeuvre est bien présente, sur la façade nord. La plupart des tours d'escalier sont situées sur la façade principale du château, de manière à être mises en valeur. À la Côte la tour d'escalier fait face à un portail muré, dans la suite duquel on peut encore percevoir une allée menant au bourg de Reugny. Il est alors possible d'inverser l'orientation du château au XVIe siècle, qui aurait alors été tourné vers le bourg de Reugny.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0IQIu-fbsC9aNvkqUmdMw_T64QxFL4cqa0_CJ744gFu4clCJMrvnoiCNhJ1dcoLvBgZhqvMyhbx0TZvBX57R-bq15PEoj181maelSI2zqVvSpz3QlGhbADwo4YHvrQ9itRtm7bURts8Q/s1600/P9160190.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0IQIu-fbsC9aNvkqUmdMw_T64QxFL4cqa0_CJ744gFu4clCJMrvnoiCNhJ1dcoLvBgZhqvMyhbx0TZvBX57R-bq15PEoj181maelSI2zqVvSpz3QlGhbADwo4YHvrQ9itRtm7bURts8Q/s640/P9160190.JPG" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Actuelle façade arrière du château de la Côte, avec la tour d'escalier à gauche, et une aile ajoutée postérieurement à droite.</td></tr>
</tbody></table>
Cette cour d'honneur est dotée d'un puits couvert, et aurait permis d'accéder à la chapelle dès l'entrée dans l'enceinte du château. Reste cependant le problème de la terrasse, qui, si elle était présente dès l'origine, met clairement en évidence les façades sud et est, et pas la façade nord avec la tour d'escalier. La volonté d'imiter Blois et Chaumont pourrait se retrouver ici, puisque les tourelles d'escaliers sont dans la cour d'honneur, qui est cachée des regards extérieurs. Construits quelques années après la Côte, les châteaux d'Azay et de Chenonceau placent l'escalier totalement à l'intérieur du bâtiment. Cependant cette invisibilisation de la tour d'escalier est surtout l'oeuvre de Marc de la Rue, qui reprend les travaux une vingtaine d'années plus tard, et construit l'aile qui cache complètement la tour depuis la vallée.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-pyGZubDT0n0/UQRe-FfoGJI/AAAAAAAAX2M/U6hN3tI5-dkFFxUbXXQaXujuWA9pDsYTACPcB/s1600/P9160182%2B-%2BCopie.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://1.bp.blogspot.com/-pyGZubDT0n0/UQRe-FfoGJI/AAAAAAAAX2M/U6hN3tI5-dkFFxUbXXQaXujuWA9pDsYTACPcB/s640/P9160182%2B-%2BCopie.JPG" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le puits du château de la Côte</td></tr>
</tbody></table>
Le château de Candé, à Monts, est construit en même temps que la Côte. Il est acheté en 1499 par François Briçonnet (fils de Jean Briçonnet et Catherine de Beaune-Semblançay), maire de Tours la même année, qui meurt en 1504. Le château surplombe la vallée de l'Indre, et ses jardins descendent en terrasses jusqu'au fond de la vallée [<i>Pagazini</i>, 2016]. Il est possible d'imaginer des travaux de nivellement importants, comparables à ceux nécessaires à la Côte. Dans les deux cas la tour d'escalier est totalement hors-oeuvre et s'ancre sur un bâtiment disposé perpendiculairement à la vallée.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPkptQB6SgZABBe10N1xZaVxgVZakDyIpxnOlpPljQpbPZ63JZXnoMPEm_Y5QKBDYGKfwuZ1bFm_KPuA1CB-HYjCBL4x3sFKVbH_u8w8CZNbFSV-Yqas6g6-X0FDtxtVQn63EJWwE05hg/s1600/P1420485.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPkptQB6SgZABBe10N1xZaVxgVZakDyIpxnOlpPljQpbPZ63JZXnoMPEm_Y5QKBDYGKfwuZ1bFm_KPuA1CB-HYjCBL4x3sFKVbH_u8w8CZNbFSV-Yqas6g6-X0FDtxtVQn63EJWwE05hg/s640/P1420485.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Monts, château de Candé, vers 1500.</td></tr>
</tbody></table>
Jean de la Rue meurt en 1508 et ne voit donc pas la fin des travaux de son château. Les fenêtres et les lucarnes sont ajoutées vingt ans plus tard par son fils, de même que la tourelle d'angle et les autres corps de bâtiments.<br />
<br />
<b>Marc de la Rue et Claude Gédoyn</b><br />
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Marc de la Rue<b> </b>perdant son père alors qu'il est relativement jeune, c'est certainement sa mère Perrine le Fuzelier qui se charge de son éducation. Elle se remarie avec Jean Testu, lui aussi financier, dont la nièce Marie Testu épouse en 1539 Laurent Le Blanc. En 1542 le couple Testu-Le Blanc achète le château de la Vallière, devant ainsi les voisins de Marc de la Rue à la Côte [<i>SAT, Gabeau</i>, 1901]. Mais, nous le verrons plus loin, la proximité géographique entre les deux cousins par alliance ne fut pas des plus pacifiques. Perrine est citée avec Marc en 1555 sur l'inscription commémorative de leurs fondations de messes et donations à l'église de Reugny, mais elle décède en 1535. Le 12 juin 1525 elle avait fait son testament en faveur de la paroisse Notre-Dame-de-l'Ecrignole, pour laquelle elle fondait un service à chacune des sept grandes fêtes de Notre-Dame, en plus de lui donner une rente de quinze livres et cinq arpents de pré dans la prairie de Grandmont [<i>Archives départementales d'Indre-et-Loire, </i>G 994].<br />
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Marc épouse Claude Gédoyn, ou Godin [<i>Lainé, </i>1839]. Ils semblent avoir trois enfants, Marc, Renée et Anne. Par Claude Gédoyn, les La Rue se retrouvent liés aux Le Breton, seigneurs de Villandry et Villesavin. En effet Jean le Breton avait épousé Anne Gédoyn, sœur de Claude.<br />
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<u>Un argentier à temps partiel ?</u><br />
<b><br /></b>En 1521 Marc de la Rue succède à son beau-père Jehan Testu dans sa charge d'argentier, au moment où ce dernier devient receveur général [<i>Hamon, </i>1999]. Le 22 septembre 1523, depuis Blois, Louise de Savoie (mère de François 1er) envoie une lettre au trésorier général des finances en Normandie afin qu'il rembourse Marc de la Rue "conseiller et argentier dudit seigneur" d'une somme de 3750 livres (lettre vendue aux <a href="http://www.bibliorare.com/pdf/cat-vent_lyon14-06-2012-cat.pdf" target="_blank">enchères à Lyon</a> en 2012).<br />
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Après le désastre de Pavie en 1525, de nombreuses personnalités du royaume (dont le roi lui-même) sont faites prisonnières. Parmi celles-ci, Jean le Breton, Philibert Babou de la Bourdaisière, et Marc de la Rue. Le seigneur de la Côte était alors argentier de François 1er lors de sa capture, de même que la plupart de ses codétenus.<br />
<b><br /></b>
Marc de la Rue est nommé maître de la Chambre des comptes de Bretagne en 1526. Dominique Le Page [<i>Finances et Politique en Bretagne</i>, 1997] précise qu'à ce moment <i>"il est sous le coup d’une suspension pour sa charge d’argentier du roi. Cette nomination constitue donc pour lui une solution de rattrapage. En le laissant prendre cette charge – sans entrer dans l’évocation des protections dont il pouvait bénéficier –, le pouvoir pouvait ainsi garder prise sur lui, son office pouvant servir le cas échéant de valeur sur laquelle obtenir paiement de ce qu’il devait. Il pouvait aussi être un moyen pour l’inciter à faire preuve de zèle. Il a été rétabli dans sa charge d’argentier en 1528, mais il ne semble pas l’avoir exercée par la suite." </i>Son taux de présence en Bretagne à la Chambre des comptes est très faible, parfois une seule apparition dans l'année. Il fait partie de plusieurs commissions à la Chambre des comptes entre 1537 et 1541.<br />
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Vers 1531 il est mandé au trésorier de l'épargne de rembourser à Marc de la Rue, curieusement qualifié de "naguère argentier du roy" (charge qu'il est censé avoir retrouvée le 5 mai 1528 [<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><i>BNF,
Français 5503 (« Lectres par lesquelles le roy reintègre son
argentier maistre Marc de La Rue en son estat, duquel il l'avoit
suspendu jusques à ce qu'il eust rendu ses comptes ». St-Germain en
Laye, le 5e may 1528)</i>]</span>), une somme de 248 livres utilisée pour payer Jean Emery, plumassier. Vers 1533, c'est en tant que "ci-devant argentier du roy" qu'on lui fournit 1724 livres, 4 sous, 4 deniers pour le rembourser de ce qu'il a payé au brodeur du roi entre 1521 et 1524 [<i>Archives Nationales, J 960</i>]. En 1548, avec Guillaume Bohier (successeur de Marc de la Rue à la mairie de Tours en 1536 et fils de Thomas Bohier, constructeur de Chenonceau), il est commis par le roi aux aliénations du domaine en la recette générale de Tours [<span style="font-family: inherit;"><i>Boureille, 1912</i>]</span>. Le 1er janvier 1555 Marc de la Rue est reçu secrétaire du roi. charge résignée suite à son décès le 28 février 1559 [<i>Tessereau, 1710</i>].<br />
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<u>Marc de la Rue et la mairie de Tours</u><br />
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Marc de la Rue est maire de Tours du 1er novembre 1535 au 31 octobre 1536. Il ne se passe aucun événement particulier pendant son mandat. Il s'occupe, en bon maire, de la réparation des ponts, pavés et fontaines de la ville, avant de regagner sa place parmi les échevins [<i>Archives municipales de Tours, Registre de Comptes de la municipalité (1535-1540)</i>].<br />
<br />
En 1559, faisant partie des échevins de la ville de Tours, il donne son accord à René Gardette (propriétaire de l'hôtel Goüin, et élu maire de Tours à la suite de Laurent le Blanc, sieur de la Vallière) dans un contrat pour l'exécution de la fontaine de la place Foire-le-Roy. Elle comprenait "une grande conque et deux petites" avec "pedestal revestu de quatre pillastre de marbre avecques la base et chappitaulx de bronze suivant l'ordre dorique, les architraves, frizes et corniches d'icelle, pedestal de marbre, les arcades et platsfons situez entre lesdits pillastres, qui font les quatre faces d'icelle, revestuz de nymphes et naïades de bronze à bas-reliefs." [<i>SAT, Bosseboeuf, </i>1901]. Le 31 mars 1560 il fait partie des échevins de la ville présents pour la signature du marché de construction de la fontaine. Etant donné qu'il est censé mourir en 1559, il doit en fait s'agir de son fils, qui
s'appelle également Marc, mais ce fils n'a pas d'autres liens connus
avec les échevins de Tours. Le 14 janvier 1561 il est encore parmi les signataires d'un acte notarié concernant le paiement de cette fontaine [<i>SAT, Grandmaison, </i>1870]. La description des matériaux nécessaires à la fontaine permet d'imaginer son aspect : une cuve carrée en pierre de taille cantonnée de quatre pilastres doriques en marbre, dont les bases et chapiteaux sont en bronze, reliés par des arcades abritant des nymphes en bronze. Le décor semble encore très influencé par l'art de la Première Renaissance et montre le goût des élites de la ville pour les matériaux riches.</div>
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<u>Marc de La Rue en son domaine</u><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://2.bp.blogspot.com/-6KR6-dCA8NE/UCE8rOBdCuI/AAAAAAAAX3E/N3pFwphPiuYA1umHfxfhTwnSF9QlWYJ8ACPcB/s1600/DSC02987%2B-%2BCopie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-6KR6-dCA8NE/UCE8rOBdCuI/AAAAAAAAX3E/N3pFwphPiuYA1umHfxfhTwnSF9QlWYJ8ACPcB/s640/DSC02987%2B-%2BCopie.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le Petit-Rochecorbon, faisant face au château de la Côte</td></tr>
</tbody></table>
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhycZOB2IdrT81-Akr_0sj-6YEbz8rRsLu7U1cJEJtubii87eUcyg5Ad6rUdcgmKUfZ3FCoooJuWvEA9oUfRIRY90P0tZaWAUbqV0W4gS9QYNeYNdxkK83NXBwvf6JmsgTV7g6c0o8qVrU/s1600/P1080726.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhycZOB2IdrT81-Akr_0sj-6YEbz8rRsLu7U1cJEJtubii87eUcyg5Ad6rUdcgmKUfZ3FCoooJuWvEA9oUfRIRY90P0tZaWAUbqV0W4gS9QYNeYNdxkK83NXBwvf6JmsgTV7g6c0o8qVrU/s400/P1080726.JPG" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tour d'escalier du manoir du Petit-Rochecorbon</td></tr>
</tbody></table>
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Face au château de la Côte, de l'autre côté de la cour d'honneur, le manoir du Petit-Rochecorbon a vu de nombreuses hypothèses quant à ses origines. Il était notamment daté de la fin du XVe siècle, puisqu'il correspondait à la typologie des manoirs de cette époque. L'étude dendrochronologique a récemment contredit cette datation, la charpente ayant été réalisée à partir de bois coupés en 1525. Mais pourquoi construire un second manoir face à son manoir de résidence ? Comment expliquer l'appellation "Petit-Rochecorbon" ?
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En octobre 1559, alors que Laurent Le Blanc, seigneur de la Vallière, est maire de Tours, Marc de la Rue participe à l'assemblée des trois ordres pour procéder à la réformation de la Coutume de Touraine [<i>Procès-verbal de messieurs..., 1566</i>]. Il y est qualifié de <i>"seigneur de la Couste, de la Morellerie & de la Barengerie, Malicorne, & du fief de Rochecorbon". </i>Etant seigneur du <i>"fief de Rochecorbon"</i> en 1559, on peut imaginer qu'il l'était déjà en 1525. Il faut alors bien distinguer la châtellenie de Rochecorbon (la ville actuelle, qui appartenait aux barons de Maillé) et le fief de Rochecorbon (le manoir accolé au château de la Côte, qui sera ensuite qualifié de Petit-Rochecorbon).<br />
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://4.bp.blogspot.com/-LnrwGcPQdUI/UbN3WkkUBVI/AAAAAAAAX2w/fBDZW5AIOiQA_w6RwCYROJNfjuBGvd3RACPcB/s1600/P1040631.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://4.bp.blogspot.com/-LnrwGcPQdUI/UbN3WkkUBVI/AAAAAAAAX2w/fBDZW5AIOiQA_w6RwCYROJNfjuBGvd3RACPcB/s400/P1040631.JPG" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Cheminée de la salle du Petit-Rochecorbon</td></tr>
</tbody></table>
Dans un arpentage de 1587 des dépendances de la Côte et Orfeuil [<i>AD 37</i>, 65 J 26], le Petit-Rochecorbon n'est pas cité, mais on trouve <i>"les tailles de Rochecorbon"</i> près de celles d'Orfeuil. Le procès-verbal d'éventilation du domaine de la Côte réalisé en 1712 donne quant à lui des informations sur les fiefs dont relevait le domaine [<i>AD 37</i>, 12 J 72]. Ainsi si le château de la Côte relève du fief de Reugny, le Petit-Rochecorbon, <i>"avec la moitié de la cour du grand corps de logis et une étable servant de boullangerye, un grand portail pour entrer auxdittes cours du côté de la fuye"</i> relèvent du fief de Rochecorbon. En 1717 le Petit-Rochecorbon apparaît comme un fief honorifique distinct de la Côte, ce qui tendrait à prouver l'importance symbolique du rapport à Rochecorbon [<i>AD 37</i>, 12 J 12].<br />
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Lorsque le chantier du Petit-Rochecorbon a été lancé, il devait encore faire face à l'arrière du château de la Côte. Marc de la Rue aurait désiré créer une annexe qui, hasard de la distribution parcellaire très fragmentaire de l'époque, se serait trouvé dépendre de la châtellenie de Rochecorbon. C'est ce qui expliquerait que deux siècles plus tard le château soit toujours partagé en deux fiefs relevant de Reugny et de Rochecorbon. La construction pourrait être contemporaine du mariage de Marc de la Rue ou de la naissance de ses enfants. Cette annexe pouvait alors servir à loger ses domestiques, ses enfants, ou sa mère Perrine le Fuzelier, laissant à chacun sa propre autonomie.<br />
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Marc est beau-frère de Jean le Breton, qui construit le château de Villesavin vers 1527 (alors qu'il est chargé de la surveillance de la construction de Chambord) et reconstruit celui de Villandry en 1532. À Villandry il conserve le donjon médiéval (tout comme Thomas Bohier avait conservé une tour de Chenonceau, et Jean de la Rue en avait construit de nouvelles à la Côte) et crée un ensemble régulier autour d'une cour et au milieu d'un jardin. Après la mort de Jean le Breton, sa veuve Anne Gédoyn supervise à sa place la construction de Chambord, comme en témoigne un marché passé le 9 mai 1554 entre elle et les maçons travaillant sur le château [<i>Salmon</i>, 1857].</div>
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsMsLoF1aJiJ9WEN4aX_-TSVQACNUgaovK5yAOAqviEMGiil4U0GdJEOcZeqamd_TpTLQvyRvFafZkfEpUtbf0aTFuW58dVA8j4l5crwb6VgY5F6c717Ztao3uTJaoaZTHj9Us02E8yag/s1600/P1190229.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="459" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsMsLoF1aJiJ9WEN4aX_-TSVQACNUgaovK5yAOAqviEMGiil4U0GdJEOcZeqamd_TpTLQvyRvFafZkfEpUtbf0aTFuW58dVA8j4l5crwb6VgY5F6c717Ztao3uTJaoaZTHj9Us02E8yag/s640/P1190229.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le château de Villandry</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://4.bp.blogspot.com/-CbxCK1Bvxd0/UCE9_zjQc0I/AAAAAAAAYAc/yowECl-6wNcSAhXf6tumyIj2DUASPXCmwCPcB/s1600/DSC03028%2B-%2BCopie.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://4.bp.blogspot.com/-CbxCK1Bvxd0/UCE9_zjQc0I/AAAAAAAAYAc/yowECl-6wNcSAhXf6tumyIj2DUASPXCmwCPcB/s400/DSC03028%2B-%2BCopie.JPG" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les agrandissements de Marc de la Rue au nord <br />
du corps de logis de son père</td></tr>
</tbody></table>
C'est par ces fréquentations de seigneurs bâtisseurs que Marc de la Rue a dû être influencé pour le décor et l'agrandissement de son château de la Côte. Il ajoute de grandes lucarnes sur le logis de son père et le complète par plusieurs ailes de chaque côté. La charpente de cette partie est datée par dendrochronologie de 1528, donc en même temps que Villesavin et Chambord. Il est probable que des artisans surveillés par Jean le Breton aient aussi travaillé au château de la Côte. L'élévation du château ayant été perturbée par l'agrandissement des fenêtres des deux premiers niveaux, il est difficile de déterminer si des pilastres scandaient la façade comme à Villandry. Compte-tenu de l'importance moindre du château de la Côte, l'ornementation devait être plus limitée. Néanmoins on retrouve des lucarnes très similaires, un ordonnancement régulier des ouvertures, des toitures hautes et un pavillon carré dans l'angle.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7nfVAcbqM0z1xoDYLZr9fO4ChJmH6fPiTiad2FzeyySo7EPXwltUks5SCC1w2LZn3u3_YAjvKrxAiz1rOpu3SJ8OQB3HWEAUghF1GNCp2jAblhnNQ4nDPUFnA7RgLQbmOFdITMql8EDk/s1600/P9160114.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7nfVAcbqM0z1xoDYLZr9fO4ChJmH6fPiTiad2FzeyySo7EPXwltUks5SCC1w2LZn3u3_YAjvKrxAiz1rOpu3SJ8OQB3HWEAUghF1GNCp2jAblhnNQ4nDPUFnA7RgLQbmOFdITMql8EDk/s640/P9160114.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le château de la Côte, avec les lucarnes ajoutées par Marc de la Rue sur l'aile construite par son père vingt ans plus tôt.</td></tr>
</tbody></table>
De l'autre côté de la vallée de la Brenne, presque en face du château de la Côte, Jean Binet fait construire vers 1524 le <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/search/label/Chan%C3%A7ay%20%3A%20Le%20Ch%C3%A2teau%20de%20Valmer?updated-max=2013-08-13T17:05:00%2B02:00&max-results=20&start=3&by-date=false" target="_blank">château de Valmer</a>. Maire de Tours en 1524, maître d'hôtel du roi de Navarre, Jean Binet est le fils de Macé Binet et Marie Briçonnet, elle-même fille de Jean Briçonnet et Catherine de Beaune (on retrouve ici les grandes familles précédemment citées). Le château de Valmer ayant aujourd'hui disparu, le château de la Côte nous permet d'imager son aspect à la Renaissance. La restauration et l'agrandissement du château de la Côte ont lieu en même temps que la construction de Valmer, mais il est impossible de savoir lequel a influencé l'autre. La ressemblance est d'autant plus frappante qu'ils sont aménagés de la même manière, sur une terrasse, au bord du coteau et surplombant des jardins et la vallée. C'est la même chose à Villandry, où le château est aussi accolé au coteau, ce qui permet de créer des dépendances troglodytes, moins coûteuses à réaliser que de réelles constructions bâties.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFOJhSznttHNt7gOPQ1g5QFN3H9tc6Hq5etWGGR5Z43xXgfYhN1IEzHiP6MRf3FHXos5n-tnIGxGUh2sXHzHOWykpxDVgD9Vmk4xPyc20pqlFzglyNwJdJQhMxauJ3ycAgjMuSvAOKJeg/s1600/Sans+titre+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="383" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFOJhSznttHNt7gOPQ1g5QFN3H9tc6Hq5etWGGR5Z43xXgfYhN1IEzHiP6MRf3FHXos5n-tnIGxGUh2sXHzHOWykpxDVgD9Vmk4xPyc20pqlFzglyNwJdJQhMxauJ3ycAgjMuSvAOKJeg/s640/Sans+titre+1.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Aquarelle de 1695 conservée à Valmer, montrant le château avant les restaurations du XIXe siècle et l'incendie de 1948.</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRSMLNXxWJGpdl9dw-0AX3E5LsnpIz1WqeV5Ua8GtYpaSqo1siZegZdC_gM8pJtzNT5Tnx2se6DxKt14nrpdEOx_9D_mqb4XZw97BQtGU19Quxb9cSc48uqQud9JQp44LVhteAf5pWa0c/s1600/P1080938.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRSMLNXxWJGpdl9dw-0AX3E5LsnpIz1WqeV5Ua8GtYpaSqo1siZegZdC_gM8pJtzNT5Tnx2se6DxKt14nrpdEOx_9D_mqb4XZw97BQtGU19Quxb9cSc48uqQud9JQp44LVhteAf5pWa0c/s640/P1080938.JPG" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Lucarne du château de la Côte</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz4LKdsohyphenhyphenSvGY18E-eK24tRItFXi_BljmG1sHpsO0XT07ra0yu7jaToC9s_FMzfSYY5HlddWUUYMxmA5UwxqpSbTAgt2OfNMwSNNnPcWAfzr4O-ZrNcRyaqd6k8LrXuptVlcSzNBtqIw/s1600/P1180907.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz4LKdsohyphenhyphenSvGY18E-eK24tRItFXi_BljmG1sHpsO0XT07ra0yu7jaToC9s_FMzfSYY5HlddWUUYMxmA5UwxqpSbTAgt2OfNMwSNNnPcWAfzr4O-ZrNcRyaqd6k8LrXuptVlcSzNBtqIw/s640/P1180907.JPG" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Lucarne du château de Villandry</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://3.bp.blogspot.com/-CkaiMtZgJ8Q/UQQPdLghmXI/AAAAAAAAX_M/Zh9cd3ZXxfABE51oXKXxoQDyKcIbVhExwCPcB/s1600/P9160135%2B-%2BCopie.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://3.bp.blogspot.com/-CkaiMtZgJ8Q/UQQPdLghmXI/AAAAAAAAX_M/Zh9cd3ZXxfABE51oXKXxoQDyKcIbVhExwCPcB/s320/P9160135%2B-%2BCopie.JPG" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px; text-align: center;">Les armoiries de Perrine le Fuzelier<br />
dans la chapelle de la Côte</td></tr>
</tbody></table>
Marc de la Rue fait également construire la chapelle à l'extrémité de la terrasse et la dote d'un vitrail historié. Les clés de voûte de la chapelle sont à ses armes et à celles de sa mère. Les armes des La Rue, qui apparaissent sur le bas-relief de l'église de l'Ecrignole, sont <i>d'azur au sautoir engrêlé d'or</i>. Les armes de Perrine Le Fuzelier sont un parti, c'est-à-dire qu'à gauche elle a ajouté le blason de son mari, et à droite elle conserve le sien, <i>d'or à la fasce d'azur, chargée de trois fleurs de lis d'or</i> (qui se sont transformées en trois macles de sable) <i>et accompagnée de trois chausse-trappes de sable</i>. Une statue est encore présente dans la chapelle, et deux autres ont disparu depuis le début du XXe siècle, mais il est difficile de dire si elles sont d'origine ou non. Le vitrail a peut-être été réalisé d'après les dessins d'un artiste tourangeau de l'époque, peut-être Jean Poyer ou son collaborateur le Maître de Spencer 6, ce dernier réalisant pour ses parents un livre d'Heures. Il est d'une grande précision, et présente des ressemblances avec certains vitraux de l'église de Monnaie, ce qui peut nous indiquer qu'ils ont été réalisés par le même atelier. Il faudrait alors faire remonter sa datation aux années 1500 donc du vivant de Jean de La Rue, ce qui en ferait un vitrail récupéré par son fils dans une chapelle précédemment construite. Cela expliquerait la jonction assez rude entre la scène principale et le remplissage des remplages.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE9lygrJU060B8mNSqBvZryw0cNffZ1sERUMSgjMvQY6gnsiT74C5Iqv3WC3ubH5ylUTQMt9xTiezMj3piEhDzYIn6uBNSidwpA-qxtSx89YLNrKAhl2oz9nKTlvTXJITBlC_fguFny_4/s1600/thumbnail_P1400453.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="960" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE9lygrJU060B8mNSqBvZryw0cNffZ1sERUMSgjMvQY6gnsiT74C5Iqv3WC3ubH5ylUTQMt9xTiezMj3piEhDzYIn6uBNSidwpA-qxtSx89YLNrKAhl2oz9nKTlvTXJITBlC_fguFny_4/s640/thumbnail_P1400453.jpg" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vitrail de la chapelle de la Côte, vers 1500 ou vers 1530, Jean Poyer ou Maître de Spencer 6 (ou d'après leurs modèles)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<div>
Le 22 décembre 1555, Marc de la Rue, s'inquiétant peut-être de son Salut, ou bien dans une volonté de marquer sa présence dans l'église de Reugny (de façon limitée puisqu'il n'y lance aucune construction de chapelle comme à Notre-Dame-de-l'Escrignole), passe devant Jehan Gaitier et François de Cestes, notaires à Reugny, un acte de fondation de messe et de donations. Les archives de ces notaires ont disparu, mais le souvenir de cette donation est conservé par une grande plaque commémorative dans la chapelle dite de la Côte de l'église de Reugny. Cette plaque a atteint son objectif puisqu'elle perpétue le souvenir de cette donation encore aujourd'hui. La première phrase de la plaque commémore une messe du Saint-Esprit devant avoir lieu chaque vendredi, fondée par "Perrine Le Fuzelier, dame de la Couste". Sont ensuite décrites les différentes aumônes aux pauvres de la paroisse que Marc de La Rue accorde en échange d'une "oraison et paroles ordonnez pour la recommandation et mémoire dudict de La Rue". Il meurt en 1559 et est enterré dans l'église Notre-Dame-de-l'Ecrignole auprès de ses parents.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3LnxQnL7uB_zHQNTi4aO0nxrBXHysn2XgoDvezA1HtejFfJ7JTbS_tSci-n2W8eIgJYOs2hxzSFhY7_FS-j-nQVL_kTWqAqxfOXsumkHP8Y3k7iqcNmrrxEbpZjSjMsHxBWuME8t-DKE/s1600/P2270126.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="883" data-original-width="1600" height="352" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3LnxQnL7uB_zHQNTi4aO0nxrBXHysn2XgoDvezA1HtejFfJ7JTbS_tSci-n2W8eIgJYOs2hxzSFhY7_FS-j-nQVL_kTWqAqxfOXsumkHP8Y3k7iqcNmrrxEbpZjSjMsHxBWuME8t-DKE/s640/P2270126.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Eglise de Reugny, plaque commémorative de 1555.</td></tr>
</tbody></table>
<u><br /></u>
<u>Les représentations des la Rue</u></div>
<br />
Les membres de la famille de la Rue n'apparaissent que dans deux œuvres d'art, l'une sculptée, l'autre peinte. Dans les deux cas ils se placent en position de donateurs affirmant leur foi.<br />
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">En
1535, alors qu'il est maire de Tours, Marc de la Rue fait construire
la chapelle de la Miséricorde dans l'église paroissiale
Notre-Dame-de-l'Escrignole, chapelle dans laquelle il sera inhumé.
Il en subsiste un bas-relief des années 1540, trouvé dans une cave
à l'emplacement de l'église en 1849, et visible à l'intérieur de
la basilique actuelle. Les six personnages, en habits de pèlerins,
agenouillés devant le christ qui les bénit, pourraient être Marc,
sa mère, son épouse, et leurs trois enfants. Les visages sont
martelés par les Protestants en 1562.</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFvS20nsuqoCXOIOAe5JvC5UmdY8pqIdOHjHApVfXELXl6O3YsCHmGIzGjDuspM_-Zg6h9AnRGnPMh4R6NxGhmJ231SBkMfRI37MEt6OmpOk3wlwuxL-tKNgOZe7Yd7H0CGPiBQLYgEEc/s1600/P5220043.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="263" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFvS20nsuqoCXOIOAe5JvC5UmdY8pqIdOHjHApVfXELXl6O3YsCHmGIzGjDuspM_-Zg6h9AnRGnPMh4R6NxGhmJ231SBkMfRI37MEt6OmpOk3wlwuxL-tKNgOZe7Yd7H0CGPiBQLYgEEc/s640/P5220043.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Bas-relief de la famille de la Rue, basilique Saint-Martin de Tours</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixbWLqD7tV0EHX7MuzfXYHxF2gbQOvSYE8thMD1Fvj-kblkd7p1mZyCsF5Na5DgRAYlfjPJU0zy6-f778tyijF9FXTSe-UL-U5RA49mJBN5Fq9-6yMliMD4Ip5VFt703rBSyNGv4I8yFA/s1600/P8280118.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixbWLqD7tV0EHX7MuzfXYHxF2gbQOvSYE8thMD1Fvj-kblkd7p1mZyCsF5Na5DgRAYlfjPJU0zy6-f778tyijF9FXTSe-UL-U5RA49mJBN5Fq9-6yMliMD4Ip5VFt703rBSyNGv4I8yFA/s320/P8280118.JPG" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px; text-align: center;">La famille Babou ensevelissant le christ,<br />
église Saint-Denis d'Amboise</td></tr>
</tbody></table>
Au XVIe siècle la pratique devient courante de se faire représenter auprès des saints personnages. Dans une autre mesure, la famille Babou de la Bourdaisière, de laquelle est issu Philibert (qui avait précédé Marc de la Rue à la mairie de Tours en 1520 et était retenu prisonnier avec lui en Italie), se fait représenter à taille humaine dans un groupe sculpté représentant la mise au tombeau du christ. Les personnages bibliques prennent les traits des membres de la famille Babou. Le groupe est aujourd'hui visible dans l'église Saint-Denis d'Amboise. Philibert marque un stade supérieur dans le mécénat artistique par rapport à Marc : il se construit le château de la Bourdaisière à Montlouis-sur-Loire, l'hôtel de la Bourdaisière place Foire-le-Roi à Tours, il installe un atelier de tapisseries et de soieries dans l'hôtel de la Petite-Bourdaisière, il prend possession pour le roi du château de Chenonceau en 1535 et en devient l'intendant (Thomas Bohier, mort en Italie en 1524, étant accusé de malversations financières lorsqu'il était argentier du roi, son fils est contraint de céder le domaine à François 1er)... et il se fait donc représenter en taille humaine dans la peau d'un saint personnage alors que Marc de la Rue se contentera d'un bas-relief plus discret.<br />
<br />
L'élément le plus important de ces commandes artistiques est un manuscrit aujourd'hui conservé en collection privée [Avril, <span style="text-align: left;">« Heures de Jean de La Rue et de Perrine Le Fuzelier », notice 98 du catalogue </span><i style="text-align: left;">Tours 1500, Capitale des Arts</i><span style="text-align: left;">, </span>2012]. Il a pu être commandé dans les années 1500 par Jean de la Rue et Perrine le Fuzelier, mais il n'est pas achevé du vivant de Jean, qui n'apparaît pas dans l'avant-dernière
miniature du manuscrit, sur laquelle sont représentés Perrine
Le Fuzelier et son fils Marc assistant à la messe de saint Grégoire. Pour François Avril l'effigie de la donatrice a été
retouchée après sa mort en 1535 et remplacée par celle d'une dame habillée
à la mode des années 1550. Nous pouvons remarquer que l'enfant en bas à gauche semble également avoir été ajouté postérieurement. Marc de la Rue aurait alors fait modifier le visage de sa mère pour lui donner les traits de son épouse, tout en faisant ajouter leur premier enfant dans la miniature. Nous aurions alors une miniature de la fin des années 1500 (Jean de la Rue mourant en 1508), modifiée dans les années 1550. Or la naissance du premier enfant de Marc de la Rue et Claude Gédoyn doit plutôt être située dans les années 1530. Peut-être faudrait-il alors voir dans cette miniature une représentation du couple Perrine le Fuzelier et Jean de la Rue, accompagnés de leur enfant Marc. Le dessin pourrait être du milieu des années 1500, et Marc aurait éventuellement pu être ajouté quelque temps après la mort de son père. Ces heures sont attribuées au Maître de Spencer 6, enlumineur ainsi
nommé d'après son œuvre principale, un livre d'heures conservé à la
New-York Public Library. Basé à Bourges, il collabore avec
l'artiste tourangeau Jean Poyer vers 1500, qui va beaucoup l'influencer. Les vitraux de la chapelle de la Côte pouvant être facilement rapprochés de l'art de Jean Poyer, peut-être faudrait-il y voir une oeuvre du Maître de Spencer 6 réalisée parallèlement aux Heures. Ce manuscrit, destiné au culte privé, suivait certainement la famille de la Rue lors de ses déplacements de Tours à Reugny.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1mL49gXsvtFVaXdYFbtngWFN3mE9AWCVEW7cXos8pAIoRoVh8X4U7MoKomFtqtMP-qTCil5E42Ubeqkug_HFUdLd67yKx31_QWJo5FqgD4Iorbe3c5elBFUIHjYxdcSs34-5U3ctZCrQ/s1600/P2080270.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1120" data-original-width="1600" height="448" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1mL49gXsvtFVaXdYFbtngWFN3mE9AWCVEW7cXos8pAIoRoVh8X4U7MoKomFtqtMP-qTCil5E42Ubeqkug_HFUdLd67yKx31_QWJo5FqgD4Iorbe3c5elBFUIHjYxdcSs34-5U3ctZCrQ/s640/P2080270.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Heures de Jean de la Rue et de Perrine le Fuzelier, Maître de Spencer 6, vers 1505-1510, parchemin, 19,5x13cm, 154 feuillets, Paris, collection particulière.</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<b><br /></b>
<u>Les seigneurs de la Côte face à leurs voisins</u><br />
<br />
Les querelles sur la possession de terres sont assez nombreuses. Ainsi le 4 août 1539 Marc de la Rue intente un procès à François de Reilhac au sujet des terres de Rougemont (à Aschères-le-Marché, dans le Loiret) et de Teilhey, qu'il gagne. François de Reilhac, qui est peut-être son neveu s'il est avéré que Marc a épousé Madeleine de Reilhac, fait appel, et <i>"le 23 février 1543, il accuse devant le parlement de Paris Martin Ruzé, conseiller du roi au parlement de Paris, qui avait fait un rapport concluant à son préjudice, d'être le parasite et le commensal habituel de son adversaire. </i>"Ils ont, dit-il, fréquemment soupé ensemble à Tours, Nantes, Paris"<i>; son rapport n'est donc pas impartial. Le parlement lui enjoint de faire la preuve de ces allégations dans le délais d'un mois ; faute de quoi, elles seront réputées calomnieuses et il sera passé outre. Cette preuve n'étant pas suffisamment établie, le mois suivant, 23 mars, Marc de la Rue présente une contre-requête tendant à faire déclarer valable la nomination du rapporteur, et obtient gain de cause, malgré les dires de Claude Guerrier, avocat de François, qui réclamait un nouveau délais de six semaines pour établir cette preuve, se fondant sur l'éloignement de François qui se trouvait alors à Ozillac en Saintonge. Enfin, le 3 mai 1544, un arrêt du parlement déboute François de son appel, et le condamne à livrer à Marc de la Rue les terres de Rougemont et de Teilhey, sous peine de voir hypothéquer Méréville et Brigueil d'une somme égale à celle de la créance, dont cet arrêt le reconnaissait débiteur envers Marc de la Rue"</i> [<span style="font-style: italic; text-align: left;">Cugnac,</span><span style="text-align: left;"><i> </i>1892</span>].<br />
<br />
Le 20 juin 1547, Marc de la Rue rend aveu auprès de François de Reilhac, seigneur de Méréville, pour la terre d'Angerville (Essonne). Leur précédent conflit n'avait donc pas mis un terme à leurs relations [<i>Menault</i>, 1859]. Cinq jour plus tôt, le 15 juin 1547, Claude Gédoyn, femme de Marc de la Rue, donne procuration pour protester contre toute aliénation de la moitié par indivis lui appartenant en la baronnie du Thour. En effet Marc de la Rue se fait appeler "baron du Thour en Champagne", mais il n'était en fait propriétaire que de la moitié de cette terre, l'autre moitié appartenant avant 1546 à René Vivien, notaire et secrétaire du roi, et après 1546 à Nicolas Cauchon, écuyer, sieur de Maupas. [<i>Jadart, </i>1897].<br />
<br />
En 1554, Henri II fait saisir le domaine de Chenonceau et contraint Antoine Bohier, fils de Thomas Bohier, à le vendre. Marc de la Rue est le premier à enchérir et en propose 27 520 livres. Peu après, Diane de Poitiers, maîtresse du roi, annonce qu'elle enchérira jusqu'à 50 000 livres, et propose 32 950 livres. Marc de la Rue surenchérit à 40 000 livres, puis d'autres suivent, jusqu'à ce que Diane de Poitiers offre les 50 000 livres qu'elle avait fixé, le 21 mars 1555. Personne n'enchérit au-delà, ce qui lui permit de devenir officiellement propriétaire de Chenonceau le 8 juin 1555 [<i>Chevalier</i>, 1868]. Dès l'année suivante elle demande à Philibert Delorme de construire un pont sur le Cher. La position de Marc de la Rue dans cette enchère peut poser question. En effet, plusieurs autres financiers ont surenchéri, mais ils ne semblaient en fait être là que pour donner plus de vraisemblance à l'achat du domaine par la favorite, et donner l'impression que le domaine n'avait pas été saisi pour son bon plaisir. Un autre lien existe entre Diane de Poitiers et Marc de la Rue : son gendre André Blondel de Rocquencourt semble travailler pour Diane, et l'année même de la mise aux enchères il est nommé contrôleur général des finances.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGGIUEuNpCRWXIvSYwiIHkEnTvtOs1IHQahDvCPxc1u2j_eS5oNg6_wVRlNzyEokVVyvMLZoAiQ7j5HffRxW3ec1dI5pUlczqp3nTtu-NHpRosSN2x07pWIHyZ9iyuJDjOdT5xfKeOc0c/s1600/P1320823.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGGIUEuNpCRWXIvSYwiIHkEnTvtOs1IHQahDvCPxc1u2j_eS5oNg6_wVRlNzyEokVVyvMLZoAiQ7j5HffRxW3ec1dI5pUlczqp3nTtu-NHpRosSN2x07pWIHyZ9iyuJDjOdT5xfKeOc0c/s640/P1320823.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le château de Chenonceau. À l'époque de Marc de la Rue le pont et la galerie n'existent pas encore.</td></tr>
</tbody></table>
Le 12 février 1562 Marc de La Rue intente un procès à Laurent Le Blanc, seigneur de la Vallière et du Puy, pour des motifs assez variés [<i>AD 37, </i>3E1 71]. Sur une trentaine de pages, le notaire note les accusations du seigneur de la Côte, puis les réponses justifiées, documents à l'appui, du seigneur de la Vallière. Il est notamment question du <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2017/01/le-moulin-du-pont-et-les-ponts-de-reugny.html" target="_blank">moulin Blanchard</a>, aujourd'hui moulin du Pont, qui aurait été modifié illégalement, contre l'intérêt du roi et des riverains, et que ses chaussées, rompues, refouleraient les eaux de la rivière dans les prés voisins. Ce à quoi le seigneur de la Vallière répondait "que le pied du moulin n'avait point été exhaussé, que les choses avaient toujours été en bonne réparation et que le moulin subsistait depuis l'an 1395, sans que personne, ni pour le roi, ni pour les autres particuliers, s'en fût plaint". "Enfin, le seigneur de la Côte prétendait que son voisin de la Vallière avait pris et usurpé les grands chemins royaux : l'un qui allait de la rivière de Loire et du bourg de Vernou à Châteautenault, Neuilly-le-Lierre, Auzouer, Saint-Cyr-du-Gault, etc., avait renfermé un de ces chemins dans l'enceinte de son jardin de la Vallière, et qu'il en avait donné un autre fort incommode et dangereux, ce que niait le sieur de la Vallière, qui soutenait que ces chemins n'avaient point été changés et qu'ils étaient les mêmes d'ancienneté. Sur cet objet, M. de la Rue se désista de son allégation, mais seulement en ce qui le concernait personnellement, et M. de la Vallière lui abandonna une pièce de terre appelée les Granges" [<i>SAT, Gabeau</i>, 1901 ; <i>AD 37</i>, 65 J 3 et 65 J 37]. S'il est désormais difficile de savoir lequel des deux était de bonne foi, il semble surtout très clair que Marc de La Rue cherchait par tous les moyens à apparaître comme le seigneur dominant à Reugny, face à des voisins qui prenaient de plus en plus de place dans la vallée et dans le milieu de la noblesse tourangelle. Laurent Le Blanc devient notamment maire de Tours en 1558, son fils Jean en 1575 et 1589, ses petits-fils Jean et Pierre en 1618 et 1637, et son arrière-arrière-petite-fille devient première favorite officielle de Louis XIV, marquant une autre étape dans l'ascension des seigneurs de la Vallière.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQM5tp0AdrotBPM6zkvuXVHOkxW5kwtwKClw8vstD1vyGR7BLqmqJ3Mg6VA0Y4wQT98ffZF8hyfivWt2zgQ7QDo3J3vbye_j2k6waLY2D-ANpM84fQVYSRhSaZhNp68SHQ0_qAX3DH-LQ/s1600/P5230024.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQM5tp0AdrotBPM6zkvuXVHOkxW5kwtwKClw8vstD1vyGR7BLqmqJ3Mg6VA0Y4wQT98ffZF8hyfivWt2zgQ7QDo3J3vbye_j2k6waLY2D-ANpM84fQVYSRhSaZhNp68SHQ0_qAX3DH-LQ/s640/P5230024.JPG" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le château de la Vallière et la vallée de la Brenne</td></tr>
</tbody></table>
<span style="text-align: start;">En 1573, un débordement de la Brenne détériora les turcies et levées. Le seigneur de la Vallière, au mois de septembre qui suivit, fit réparer et fortifier les chaussées pour contraindre la rivière à rester dans son lit, et l'empêcher de vagabonder dans les prairie voisines. Marc de la Rue voyant cela "</span><span style="background-color: white; text-align: start;">il aurait menacé de rompre les chaussées et serait effectivement venu avec plusieurs personnes, armées d'arquebuses, pistollets et autres armes et aurait fait rompre lesdites chaussées, en sorte que ledit sieur de la Vallière s'est trouvé dans la nécessité de former complainte contre ledit sieur de la Rue et de le faire assigner devant le sieur bailly de Touraine, à l'effet d'être maintenu dans la possession et jouissance de ladite rivière et qu'il fut fait inhibition et deffense de procéder plus avant à la rupture desdites chaussées, turcies et levées, nonobstant quoy ledit sieur de la Rue aurait continué à faire rompre lesdites chaussées, ce qui aurait donné lieu à faire informer contre lui et ses complices qui auraient été décrettés et aucun d'eux constitués prisonniers, ainsi qu'il paroist par les procédures et les différentes sentences et arrest prononcés en ladite justice". Cette</span><span style="text-align: start;"> première sentence, du 19 septembre 1573, donnait donc raison au seigneur de la Vallière. Le seigneur de la Côte fit opposition, ce qui conduisit à une nouvelle sentence du bailliage, du 15 décembre 1573, laquelle ordonnait que Marc de la Rue rétablirait à ses dépens les chaussées qu'il avait rompues. Pendant sept ans, jusqu'en 1580, le seigneur de la Côte continua de faire appel, mais à chaque fois le parlement donna raison au seigneur de la Vallière, qui affirmait ainsi sa prééminence dans la vallée de la Brenne [</span><i style="text-align: start;">SAT, Gabeau</i><span style="text-align: start;">, 1901].</span><br />
<br />
<b>Les enfants de Marc de la Rue et Claude Gédoyn</b><br />
<br />
Marc de la Rue et Claude Gédoyn semblent avoir un fils qui s'appelle également <b>Marc de la Rue</b>. Il est impossible de faire la différence entre le père et le fils, dont la carrière est inconnue. Il doit mourir avant 1586, car le 21 janvier Renée de la Rue, veuve de Gabriel du Raynier, sieur de Dorée, qualifiée de "sœur de feu Marc de la Rue, seigneur de la Coste et d'Orfeuille", se dit son héritière sous bénéfice d'inventaire avec Anne de la Rue, sa sœur [<i>AD 37</i>, 3E5 240]. Le 18 mai 1596, un acte passé devant Charles Bertrand, notaire à Tours, fait apparaître Anne de Rochefort, qualifiée de veuve de Marc de la Rue. Elle passe procuration au sujet d'une affaire avec Anne Dupré, dame de Montifray, sur Anne de la Rue, dame de Rocquencourt, et Renée de la Rue, dame de Dorée, sœurs, héritières collatérales de Marc [<i>AD 37</i>, 3E5 262]. Un autre acte, du 18 octobre 1597, montre que les liens entre les La Rue et les Le Breton de Villandry ont été relativement durables, puisque Françoise Le Breton, petite-fille de Jean, séjourne chez Anne de Rochefort, veuve de Marc de la Rue. Pour l'en remercier Balthasar, seigneur de Villandry, père de Françoise, fait parvenir à Anne 33 écus un tiers [<i>AD 37</i>, 3E5 265].<br />
<br />
<b>Anne de la Rue</b> est mariée à André Blondel (ou Blondet) de Rocquencourt, originaire de Lyon. Il est nommé contrôleur général des finances en 1554 grâce à Diane de Poitiers [<i>Dreux du Radier,</i> 1782, p. 475] et meurt en 1558. Il lui lègue son hôtel parisien du quartier Saint-Honoré [<i>Pernetti</i>, 1757]. C'est depuis cet hôtel, appelé hôtel de Rocquencourt, que Diane de Poitiers apprend la mort d'Henri II le 10 juillet 1559. Elle ne semble donc pas avoir perdu de temps pour en prendre possession. Anne de la Rue et son père commandent le monument funéraire d'André Blondel par un marché passé le 13 janvier 1560 auprès du sculpteur Jean Goujon. Il est déposé au couvent des Filles Pénitentes à Paris, pour lequel il avait fondé une messe [<i>AN, <span style="font-family: "times new roman" , serif;">Minutier
Central des Notaires, </span></i><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><i>Etude LIV, 43 (13 février 1559, 4-6 mars 1559)</i>]</span>. De ce monument il subsiste la plaque en bronze, conservée au Département des Sculptures du Musée du Louvre, représentant le personnage nu accompagné de ses armes, dans une position assez complexe caractéristique du maniérisme. Jean Goujon est considéré comme l'un des artistes majeurs de la Renaissance. Proche du roi bien que protestant (il devra tout de même quitter Paris et la cour en 1562), il est notamment l'auteur de la fontaine des Innocents et des sculptures de l'aile Lescot du Louvre (façade et cariatides de la salle des cariatides).</div>
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmnVIbRKTlHeFl8HZ7Dk4JwrhlVqteLw9rqzHumRPjL5gNo5xohzwmMSX4av5kfZvMBX96TM-Souh0HWFz-FJfSojhuxFzWMb7B-1B19a6rJi07LB84i3n3ZfjUSxoNNMYxssscz6gVHI/s1600/373793.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="257" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmnVIbRKTlHeFl8HZ7Dk4JwrhlVqteLw9rqzHumRPjL5gNo5xohzwmMSX4av5kfZvMBX96TM-Souh0HWFz-FJfSojhuxFzWMb7B-1B19a6rJi07LB84i3n3ZfjUSxoNNMYxssscz6gVHI/s640/373793.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jean Goujon, bas-relief du tombeau d'André Blondel de Rocquencourt<br />
(Photo © RMN-Grand Palais (Musée du Louvre) / René Gabriel Ojéda).</td></tr>
</tbody></table>
La mort d'André Blondel de Rocquencourt a également marqué Ronsard, qui écrit [<i>Guibert</i>, 1896] :<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<i>Or toutefois conformer il nous faut </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Au saint vouloir du grand Dieu de là-haut, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Qui des mortels à son vouloir dispose </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Et pour le mieux ordonne toute chose. </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Lequel a pris en sa céleste cour </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>André Blondel, seigneur de Rocquencourt, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Et l'a tiré de cette fange humaine</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Pour lui donner demeure plus certaine, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Où loin d'ennuis et de soins langoureux, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Vit très heureux entre les bienheureux! </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Car bien qu'il fût grand trésorier de France, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Bien qu'à l'époque il eût toute puissance, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Qu'il fut courtois, gracieux et gentil, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>D'un esprit vif, vigilant et subtil, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Qu'il fut ami des belles Piérides, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>De leurs rochers, des sources Aonides, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Bon serviteur des princes et des rois, </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Si fût-il né pour mourir quelquefois </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Et pour changer ce misérable monde </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Pour être au ciel où tout plaisir abonde.</i></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>Renée de la Rue</b>, quant à elle, épouse Gabriel du Raynier ou de Reviers, sieur de Dorée (à Parçay-sur-Vienne). Ils ont une fille, Gabrielle, qui est qualifiée de dame de Dorée en 1603 [<i>AD 37</i>, 3E5 275].<br />
<br />
Le 5 juin 1582, Renée et Marc achètent la seigneurie d'Orfeuil, voisine de la Côte [<i>SAT, Gabeau,</i> 1901]. À la fin du XVIe siècle Orfeuil appartenait aux héritiers de Guillaume Bohier, qui en était devenu propriétaire grâce à sa femme Marie d'Alès, qui en avait elle-même hérité de son père François d'Alès. Maire de Tours en 1536, 1549 et 1553, Guillaume est le fils de Thomas Bohier, constructeur de Chenonceau, et le frère d'Antoine, sur qui a été saisi le domaine avant que Marc de la Rue n'enchérisse dessus pour Diane de Poitiers. Après les La Rue, Orfeuil passe entre les mains des seigneurs de la Vallière, qui le vendent en 1669 à Louis Rouillé, alors seigneur de la Côte. Les deux seigneuries sont de nouveau liées, mais les bâtiments sont à la limite de la ruine et le château semble être détruit au milieu du XVIIIe siècle.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIhcMvOabYVduXabEtK-sIxx0ttr1t1f19iXxCurWZabSpQ67YdXY8Cl038uNnRtSlkLd_8Ton9BjCqKBd6LAIxueu9OXAt4CnbWspvGbaRlBoqDu04EOT-3jF7kt2h0Zn-FOI89PtA0w/s1600/Sans+titre+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="816" data-original-width="964" height="338" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIhcMvOabYVduXabEtK-sIxx0ttr1t1f19iXxCurWZabSpQ67YdXY8Cl038uNnRtSlkLd_8Ton9BjCqKBd6LAIxueu9OXAt4CnbWspvGbaRlBoqDu04EOT-3jF7kt2h0Zn-FOI89PtA0w/s400/Sans+titre+2.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les douves d'Orfeuil, apparaissant encore sur le cadastre de 1819.</td></tr>
</tbody></table>
Trois blasons de la famille Bohier ont été incrustés dans des niches sur la façade du château de la Côte. Ils ont certainement été récupérés lors de la démolition du château. Ces blasons ont par ailleurs causé de nombreux problèmes à certains historiens depuis le XIXe siècle, qui en déduisaient que les Bohier avaient été propriétaires de la Côte (mais n'arrivaient pas à les situer temporellement).<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcvVyizjBssY59s64u-ZSa7ikzNCCW7gdff4PvnPUvRI1zwia2HPiJM24-RzQ_Yq75VCBWFNR61QyeOImYJsy2EbvWx2ew5QdXvJPXpQZBpVvRrzZHC1Q9BsOv7xSEr-0ts03bR0KZX4c/s1600/P9160116.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcvVyizjBssY59s64u-ZSa7ikzNCCW7gdff4PvnPUvRI1zwia2HPiJM24-RzQ_Yq75VCBWFNR61QyeOImYJsy2EbvWx2ew5QdXvJPXpQZBpVvRrzZHC1Q9BsOv7xSEr-0ts03bR0KZX4c/s640/P9160116.JPG" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le blason des Bohier sur la façade du château de la Côte</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<div>
</div>
</div>
Le 30 juin 1582, Renée passe une procuration devant notaire. Les docteurs certifient qu'elle <i>"est travaillée de long temps d'une grande hemorrhagie et vuidange de sang, qui la reprent toutes les fois qu'elle va aux champs ou qu'elle s'agitte tant soyt peu de corps et d'esprit et en oultre aussy est tourmentée d'une douleur de teste et d'une defflution de tout le costé gauche, avec douleurs nocturnes principallement et qu'il luy seroit impossible et mesme en ceste saison fort chaude, de faire long voyaige sans se mectre en danger évident de sa santé et de résister aux accidents fascheux qui ont accoustumé lui reprendre ordinairement quand elle s'agitte"</i> [<i>Prieur</i>, 1904].<br />
<br />
En 1587 et 1594 Anne et Renée de la Rue apparaissent dans des baux et dénombrements pour moitié de la terre du Thour [<i>Jadart, </i>1897] et 22 mai 1587 elles sont citées dans l'arpentage des dépendances de la Côte et d'Orfeuil [<i>AD 37</i>, 65 J 26].<br />
<br />
Le 26 avril 1591 Renée de la Rue donne procuration à Nicolas de la Rue pour recevoir de Guillaume Vincent, avocat au siège royal d'Etampes, 16 écus à cause de ses fermes d'Anvergille et Moret, dans l'Essonne. Rien ne permet de savoir si ce Nicolas est son frère, son oncle, son cousin, ou s'il n'a rien à voir avec la famille de la Rue [<i>AD 37</i>, 3E5 250]. Le 9 septembre 1595 elle passe procuration devant Charles Bertrand, notaire royal à Tours, pour rendre foi et hommage à l'abbé de Saint-Denis pour les terre et seigneurie des Murs d'Angerville. C'est vraisemblablement sa fille Gabrielle, puis son neveu Louis de Reviers/du Raynier, qui héritent de cette seigneurie [<i>Menault,</i> 1859]. Renée meurt le 1er février 1597 à Tours [<i>AD 37</i>, 3E5 264].<br />
<b><br /></b>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq0jKPK59bdZBktY6YzbDqBm_LvTgB69um5_TmGxglsR54sAZK8d4WB7q83h806K7m-pnK8yAPRBsewEHGJGrmVVJOwOWaR0smwnwGi8nWu1kVY0lBwlsl3WRf_V3cftbFvf8uOk_9XXA/s1600/P1120772.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq0jKPK59bdZBktY6YzbDqBm_LvTgB69um5_TmGxglsR54sAZK8d4WB7q83h806K7m-pnK8yAPRBsewEHGJGrmVVJOwOWaR0smwnwGi8nWu1kVY0lBwlsl3WRf_V3cftbFvf8uOk_9XXA/s640/P1120772.JPG" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le château de la Côte depuis les vignes de Valmer</td></tr>
</tbody></table>
<b>La fin des La Rue à la Côte</b><br />
<br />
En 1596, les seigneuries de la Côte et d'Orfeuil sont saisies à la requête de l'administration de l'Hôtel-Dieu de Tours et de Catherine-Anne Dupré, veuve de Pierre Binet, sieur de Montiffray, ayant les droits de Simon Testu, sur Renée de la Rue, héritière par bénéfice d'inventaire de Marc de la Rue. À cette date Renée semble donc être seule face aux enfants ou petits-enfants du deuxième mari de sa grand-mère. Le 17 mars 1597, à peine un mois et demi après la mort de Renée, un compromis est signé entre Jean Le Blanc, seigneur de la Vallière, et Jean Forget, président des enquêtes au parlement de Paris, concernant le partage du domaine : Jean le Blanc récupérerait Orfeuil, et Jean Forget la Côte. C'est dans ces conditions que l'adjudication a lieu le 21 mai. [<i>SAT, Gabeau,</i> 1901]. L'année suivante Jean Forget est élu maire de Tours, devenant ainsi le deuxième maire à posséder la Côte. Aucune autre famille ne possédera le château aussi longtemps que les La Rue, ce qui lui permettra de ne pas subir trop de transformations à l'extérieur. Il peut ainsi être regardé comme un exemple relativement préservé de l'architecture dans le val de Loire à la fin des années 1520, déclinaison réduite de Villandry, montrant également l'influence du chantier royal de Chambord sur les châteaux de la petite noblesse locale, influence qui, pour des raisons financières, ne pouvait que se limiter aux lucarnes sculptées.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<h4>
<u>Sources manuscrites :</u></h4>
<b style="text-align: left;"><br /></b>
<b style="text-align: left;">Archives Nationales :</b><br />
<div style="text-align: left;">
<br />
Minutier Central des Notaires :<br />
- Etude LIV, 43 (13 février 1559, 4-6 mars 1559)<br />
<br />
Série J - Trésor des Chartes :<br />
- J 960 (mandements au trésorier de l'épargne de payer)</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>Bibliothèque Nationale de France :</b><br />
<br />
- Français 5503 (« Lectres par lesquelles le roy reintègre son argentier maistre Marc de La Rue en son estat, duquel il l'avoit suspendu jusques à ce qu'il eust rendu ses comptes ». St-Germain en Laye, le 5e may 1528).<br />
- NAF 21295 (mandements de paiements ordonnancés par les maires de Tours, IV, 1533-1540)<br />
<br />
<b>Archives départementales d'Indre-et-Loire :</b><br />
<br />
Série E - Chartrier de Pocé :<br />
- E 590 (déclaration de Marc de La Rue au seigneur de Pocé)<br />
<br />
Série G - Clergé séculier :<br />
- G 994 (testament de Perrine Le Fuzelier)<br />
<br />
Sous-série 12 J - Fonds de Pitteurs-Valleteau de Chabrefy :<br />
- 12 J 12<br />
- 12 J 72<br />
<br />
Sous-série 65 J - Fonds Reugny-La Vallière :<br />
- 65 J 3<br />
- 65 J 26<br />
- 65 J 37<br />
<br />
Sous-série 3E - Notaires :<br />
- 3E1 71 (procès entre les seigneurs de la Côte et de la Vallière)<br />
- 3E5 240 (sommation à André Dupuy par Renée de la Rue, 1586)<br />
- 3E5 250 (procuration, 1591)<br />
- 3E5 262 (procuration d'Anne de Rochefort, 1596)<br />
- 3E5 264 (Renée de la Rue, 1597)<br />
- 3E5 265 (offre de 33 écus par Balthasar Le Breton, 1597)<br />
- 3E5 275 (Gabrielle du Raynier, 1603)<br />
<div style="text-align: left;">
<h4>
Archives municipales de Tours :</h4>
<div>
Registre de Comptes de la municipalité (1535-1540)</div>
<div>
<br /></div>
<h4>
<u>Sources imprimées :</u></h4>
</div>
<div style="text-align: left;">
<i>- </i>Dreux du Radier, Jean-François, <i>Mémoires historiques, critiques et anecdotes des reines et régentes de France,</i> Tome quatrième, Chez Michel Rey, Amsterdam, 1782.<br />
<i>- Procès-verbal de messieurs, de Thou president, Faïe, & Viole, conseillers en la cour de parlement à Paris, commissaires du roy en cette partie, Sur la reformation des Coustumes de Touraine, par eulx faite en l'an 1559, </i>Par Olivier Tassereau imprimeur, Tours, 1566.</div>
<div style="text-align: left;">
- Pernetti, Jacques, <i>Recherches pour servir à l'usage de Lyon, ou les Lyonnois dignes de mémoire</i>, Chez les frères Duplain, libraires, 1757, p. 317.</div>
</div>
<div style="text-align: left;">
- Tessereau, Abraham, <i>Histoire chronologique de la grande chancellerie de France</i>, Chez Pierre Emery, Paris, 1710.</div>
<div style="text-align: left;">
<h4>
<b><b><u><br /></u></b></b></h4>
<h4>
<b><b><u>Bibliographie :</u></b></b></h4>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: left;">
- Avril, François, « Heures de
Jean de La Rue et de Perrine Le Fuzelier », notice 98 du
catalogue <i>Tours 1500, Capitale des Arts</i>, dir. Béatrice de
Chancel-Bardelot, Pascale Charron, Pierre-Gille Girault, Jean-Marie
Guillouët, Somogy, Paris, 2012, p. 346-347.<br />
- Boureille, Pierre, <i>Histoire des Montils,</i> Imprimerie C. Migault et Cie, Blois, 1912, p. 245.<br />
- Chevalier, Casimir, <i>Histoire de Chenonceau : ses artistes, ses fêtes, ses vicissitudes, </i>Imprimerie Louis Perrin, Lyon, 1868.</div>
<div style="text-align: left;">
- Cugnac, Bertrand de, "Jonsac et Ozillac", <i>Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis</i>, Tome XX, Paris et Saintes, 1892, p. 95-96.<br />
- Guibert, Louis, <i>Rocquencourt : ses origines, ses différents seigneurs, son histoire,</i> Impr. de Cerf (Versailles), 1896.<br />
- Hamon, Philippe, <i>"Messieurs des finances", Les grands officiers de finances dans la France de la Renaissance</i>, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, Paris, 1999, p. 317-370.<br />
- <span style="text-align: justify;">Jadart, H., "L'ancienne baronnie du Thour en Champagne", <i>Revue de Champagne et de Brie</i>, Tome neuvième, Arcis sur Aube, 1897, p. 116.</span><br />
<span style="text-align: justify;">- Lainé, Louis, <i>Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France</i>, tome sixième, Paris, 1839.</span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: left;">
- Le Clech-Charton, Sylvie, <i>Les notaires et secrétaires du roi et la commande artistique officielle : service du roi, des grands et de la ville</i>. Bibliothèque de l'école des chartes. 1988, tome 146, livraison 2. pp. 307-335.</div>
</div>
<div style="text-align: left;">
- Le Page, Dominique, <i>Finances et politique en Bretagne au début des temps modernes 1491-1547 : étude d'un processus d'intégration au royaume de France. Troisième partie, Le personnel des finances face à l'intégration : mutations et origines.</i> Documentation française, 1997.</div>
<div style="text-align: left;">
- Leveel, Pierre, <i>Histoire de Touraine et d'Indre-et-Loire</i>, C.L.D., 1988.<br />
- Menault, Ernest, <i>Essais historiques sur les villages de la Beauce : Angerville-la-Gate (village royal), </i>Auguste Aubry, Paris, 1859.<br />
- Pagazini, Xavier, « Les demeures
aux champs des maires de Tours (1462-1528), lieux de délices du
jardin de France », <i>Art et société à Tours au début de
la Renaissance</i>, actes du colloque organisé au CESR du 10 au 12
mai 2012, dir. Marie Boudon-Machuel et Pascale Charron, Brepols,
2016, p. 59-74.<br />
- Prieur, Albert, <i>La France médicale,</i> Paris, 1904, p. 262.<br />
- Salmon, André, "Marché fait avec des maçons pour la construction de certaines parties du château de Chambord (9 mai 1554)", <i>Bibliothèque de l'école des chartes</i>, tome 18, 1857, p. 62-68.<br />
- Vigie, Cyrielle, <i>Etude architecturale et distributive du manoir de la Côte, Reugny (37)</i>, Mémoire de Master 1 d'Histoire de l'art, préparé sous la direction de Alain Salamagne, Juin 2013.</div>
<br />
<u><i>Bulletins de la Société Archéologique de Touraine :</i></u><br />
- Bosseboeuf, L., <i>L'hôtel Goüin, notes historiques,</i> Tome XIII, 1901-1902, p. 213-256.<br />
<span style="text-align: left;">- Carré de Busserolle, Jacques-Xavier, </span><i style="text-align: left;">Armorial général de la Touraine</i><span style="text-align: left;">, Tome XVIII, 1866, p. 387 et 521.</span><br />
- Cron, E., <i>Les manoirs de Touraine de 1450 à 1550 : place, fonction, et forme, ou genèse régionale de la reconstruction</i>, Tome XLV, 1997, p. 157-186.<br />
- Gabeau, A., <i>Etude sur le marquisat de la Vallière et les fiefs qui en dépendaient,</i> Tome XIII, 1901-1902, p. 362-392 et p. 435-473.<br />
- Grandmaison, Charles, <i>Documents inédits pour servir à l'histoire des Arts en Touraine,</i> Tome XX, 1870, p. 167-168.<br />
- Lainé, E., <i>Suppression de l'église Notre-Dame-de-l'Ecrignole</i>, Tome XX, 1915, p. 208-217.<br />
<div style="text-align: left;">
- Lambron de Lignim, H., <i>Notice sur un bas-relief de l'ancienne église de Notre-Dame-de-l'Ecrignole,</i> Tome V, 1855, p. 115-119.</div>
- Noblet, J., <i>Les cheminées dans l'architecture de la première Renaissance en Touraine, </i>Tome XLVI, 2000, p. 281-301.</div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-26605527517989348972016-05-31T16:13:00.000+02:002018-01-14T02:20:03.884+01:00Reugny : Le château de Boissay<div style="text-align: justify;">
Aujourd'hui simple ferme au bord d'un affluent de la Brenne à la frontière entre Neuillé et Reugny, Boissé (le plus souvent écrit Boissay) était pourtant l'un des châteaux majeurs de la vallée. Nous n'avons quasiment aucune information sur Boissé au Moyen-Âge, sinon quelques noms : Guido de Boissay est seigneur de Boissé en 1101, Haliquan de Bourot en 1372, et Louis de Lavardin en 1440.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1501, François de Lavardin est seigneur de Boissé. C'est certainement lui qui fait reconstruire le château, dont les vestiges encore visibles sont datables du premier tiers du XVIe siècle. </div>
<div style="text-align: justify;">
La chapelle est troglodytique, mais peut-être qu'il s'agissait à l'origine d'un commun mis en valeur par une entrée décorée.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-NsPYYfAsSP8/UGCvRe_O_vI/AAAAAAAASSc/wkhmr3BHO7c/s1600/P9160338+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://3.bp.blogspot.com/-NsPYYfAsSP8/UGCvRe_O_vI/AAAAAAAASSc/wkhmr3BHO7c/s640/P9160338+-+Copie.JPG" width="480" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Le linteau mouluré est surmonté par une coquille Saint-Jacques (motif typique de la Renaissance) entourée d'un décor sculpté aux formes arrondies, montrant une synthèse entre les gâbles gothiques et le nouveau vocabulaire ornemental de la Renaissance.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-mk7T-eLp-FI/UBP0mt6DfcI/AAAAAAAAPvI/iEKqcbEM7_w/s1600/P2190040+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-mk7T-eLp-FI/UBP0mt6DfcI/AAAAAAAAPvI/iEKqcbEM7_w/s640/P2190040+-+Copie.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
À l'intérieur, une niche est ornée d'une autre coquille.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-YeXyxd_iVog/UBP0o8CYUBI/AAAAAAAAPvQ/O4GuZRnm-Xc/s1600/P2190041+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://1.bp.blogspot.com/-YeXyxd_iVog/UBP0o8CYUBI/AAAAAAAAPvQ/O4GuZRnm-Xc/s640/P2190041+-+Copie.JPG" width="480" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
La salle est voûtée en plein cintre.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-diN-rY0Us2E/UBP0sH_XPgI/AAAAAAAAPvg/-Ch1OnJiiWA/s1600/P2190044+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://4.bp.blogspot.com/-diN-rY0Us2E/UBP0sH_XPgI/AAAAAAAAPvg/-Ch1OnJiiWA/s640/P2190044+-+Copie.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Elle conserve quelques traces de polychromie (ou de moisissure...).</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Q_49Dv1BaLQ/UBP0q8xogrI/AAAAAAAAPvY/zF88mk98yQ4/s1600/P2190043+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://2.bp.blogspot.com/-Q_49Dv1BaLQ/UBP0q8xogrI/AAAAAAAAPvY/zF88mk98yQ4/s640/P2190043+-+Copie.JPG" width="480" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
Une autre coquille est visible sous les restes d'un ancien escalier.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-PPG9HncOgfI/UGCvUWAfEFI/AAAAAAAASSk/fz3zNAmWZ10/s1600/P9160332+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://2.bp.blogspot.com/-PPG9HncOgfI/UGCvUWAfEFI/AAAAAAAASSk/fz3zNAmWZ10/s640/P9160332+-+Copie.JPG" width="480" /></a></div>
Les nombreuses caves peuvent également dater de cette époque.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-pu2FOzXLn4c/UBP0k0rlxyI/AAAAAAAAPvA/cdR9LuPpyIg/s1600/P2190035+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://1.bp.blogspot.com/-pu2FOzXLn4c/UBP0k0rlxyI/AAAAAAAAPvA/cdR9LuPpyIg/s640/P2190035+-+Copie.JPG" width="640" /></a></div>
<span style="background-color: white;">Enfin Boissé a la particularité d'avoir conservé sa glacière.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-AI2F-gsVyEE/UBP0jTIXZVI/AAAAAAAAPu4/Bei9bAWtSbc/s1600/P2190031+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://4.bp.blogspot.com/-AI2F-gsVyEE/UBP0jTIXZVI/AAAAAAAAPu4/Bei9bAWtSbc/s640/P2190031+-+Copie.JPG" width="480" /></a></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Après les Lavardin, le château de Boissé voit une succession de différents seigneurs.</div>
<div style="text-align: justify;">
En 1559, Paul Turpin de Crissé est cité comme seigneur de Trogues, Boisay, la Turbalière (aujourd'hui la Tourballière, manoir situé sur la commune de La Celle-Saint-Avant) et de Monthoiron (village de la Vienne).</div>
<div style="text-align: justify;">
En 1603, Le fief de Boissé est érigé en châtellenie en faveur de Claude de Préaux.</div>
<div style="text-align: justify;">
En 1619 il appartient à Gilles de Préaux.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1633, Jean le Blanc, seigneur de la Vallière en devient propriétaire.</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Antérieurement à cette vente, il s'était élevé, entre les seigneurs de la Vallière et de Boissay, une contestation qui avait pour objet les honneurs (encensement) auxquels chacun d'eux prétendaient dans l'église de Reugny. Par ordre de la reine, de Monsieur, frère du roi, et du cardinal de Richelieu, les ducs de Montbazon et de Vendôme, l'archevêque de Tours et le prince de Condé s'entremirent pour concilier les deux rivaux, et la vente de la terre de Boissay au seigneur de la Vallière fut le prix de cet accord.</div>
<div style="text-align: justify;">
En 1634, Jean de Préaux obtient une sentence favorable en remboursant le prix des terres, mais le seigneur de la Vallière fait appel au Parlement le 23 avril 1635, et le seigneur de Boissé est débouté de sa demande.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
En 1650, le fief est réuni à la Vallière sous le titre de châtellenie de la Vallière.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1680, le château de Boissé est détruit par le seigneur de la Vallière.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
1736 : <em>"Fief de Boissay, consistant dans un chateau en ruine, lequel a este demolly depuis longtemps, et dont les materieaux onts servie aux réparations des moullins et metairie. Il reste apresant la maison du metaier, deux petittes granges, deux estables et une ecurie </em>[voir plus bas]<em>, cavve, cours et jardins et une fuye a pigons dans laquelle il n'y en a aucuns </em>[détruite depuis]<em>".</em></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-x9ivlvgQfbI/UBPwwMFkLGI/AAAAAAAAPts/RhttoKhNZ0g/s1600/P2190048+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://3.bp.blogspot.com/-x9ivlvgQfbI/UBPwwMFkLGI/AAAAAAAAPts/RhttoKhNZ0g/s640/P2190048+-+Copie.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;">Vers 1790 : </span><em style="background-color: white;">"Les bâtiments de cette métairie consistent en deux chambres à cheminées dans l'une desquelles est un four. </em></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-g_o7nQPbbNE/UBPxhj67JtI/AAAAAAAAPt0/wHLW87_x0hI/s1600/P2190058+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://1.bp.blogspot.com/-g_o7nQPbbNE/UBPxhj67JtI/AAAAAAAAPt0/wHLW87_x0hI/s640/P2190058+-+Copie.JPG" width="480" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<em style="background-color: white;">Greniers sur lesdites chambres, ensuite desdites chambres côté du midi, trois écuries et deux touts à porcs, greniers sur lesdites écuries... </em></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-cMX4HhQpehg/UBPyFw-fyXI/AAAAAAAAPuA/V0vqgXq0uBM/s1600/P2190054+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-cMX4HhQpehg/UBPyFw-fyXI/AAAAAAAAPuA/V0vqgXq0uBM/s640/P2190054+-+Copie.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<em style="background-color: white;">Au nord desdites chambres une grange qui en est séparée par un ravin </em><span style="background-color: white;">[détruite, sauf un pan de mur, et le bout d'un autre. Le ravin passait sous la grange]</span><em style="background-color: white;">. </em></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Xel6ctBfbs4/UBPygYmE-sI/AAAAAAAAPuQ/KMm2yZvmUAc/s1600/P2190053+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-Xel6ctBfbs4/UBPygYmE-sI/AAAAAAAAPuQ/KMm2yZvmUAc/s640/P2190053+-+Copie.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<em style="background-color: white;">Au levant desdits bâtiments une autre grange et une écurie à côté...</em></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-eLqqSaRX198/UBP1wya4nlI/AAAAAAAAPvw/gzu3THb085w/s1600/P2190063+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://4.bp.blogspot.com/-eLqqSaRX198/UBP1wya4nlI/AAAAAAAAPvw/gzu3THb085w/s640/P2190063+-+Copie.JPG" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<em style="background-color: white;">Tous les murs des bâtiments de cette métairie sont construits en moellons et pierres de tailles et couverts en thuilles."</em></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-42M_kyFra4o/UBPy_54gEfI/AAAAAAAAPuk/KbWzhiJkst8/s1600/Sans+titre.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-42M_kyFra4o/UBPy_54gEfI/AAAAAAAAPuk/KbWzhiJkst8/s1600/Sans+titre.png" /></a></div>
<span style="background-color: white;"><b><br /></b></span>
<span style="background-color: white;"><b>Sources : </b></span><br />
<em style="background-color: white;">Bulletins de la société archéologique de Touraine </em><span style="background-color: white;">(1899 et 1901).</span><br />
<span style="background-color: white;">Archives départementales d'Indre et Loire (65J7 - 65J17 - 65J18 - 65J50).</span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="background-color: white;">G. Braux, </span><em style="background-color: white;">Louise de la Vallière, de sa Touraine natale au Carmel de Paris, </em><span style="background-color: white;">C.L.D., Paris, 1981.</span></span><br />
<i>Coutumes du duché et bailliage de Touraine</i>, publié en 1561, conservé à la Bibliothèque nationale de Naples (consultable en ligne sur Google Livres).<br />
<br />
Vous pouvez trouver à <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2012/03/reugny-boisse.html" target="_blank">ce lien</a> l'histoire de Boissé au XIXe siècle.</div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-75065974929933826842016-04-16T00:37:00.003+02:002018-01-15T11:31:31.777+01:00Appel à témoins : "Les roms à Reugny en 1957-1958"<div id="ecxyui_3_16_0_ym19_1_1460057294550_6792" style="line-height: 22.72px;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Mme Mireille Leterrier, nièce de Claude et Simone Faucheux, m'a contacté pour avoir des renseignements sur un passage de roms à Reugny pendant l'été 1957 ou 1958 :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="line-height: 22.72px; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: inherit;"><span style="line-height: 22.72px;"><span id="ecxyiv6824533152ecxyui_3_16_0_ym19_1_1459935546215_185017" style="line-height: 22.72px;">"Cet été-là, la mairie de Reugny avait accepté d'accueillir près de la rivière un camp de romanichels. </span></span><span id="ecxyiv6824533152ecxyui_3_16_0_ym19_1_1459935546215_186170" style="line-height: 22.72px;"><span id="ecxyiv6824533152ecxyui_3_16_0_ym19_1_1459935546215_183869" style="line-height: 22.72px;">Ils s'apprêtaient à quitter la France pour les US où une association (évangéliste je crois) leur procurait voitures motorisées, mais avec aussi interdiction de continuer leur ancienne vie nomade. </span></span><span style="line-height: 22.72px;">Je suis en train d'écrire sur cette époque, et notamment sur ce séjour à Reugny.</span></span></i></div>
<div style="line-height: 22.72px; text-align: justify;">
<i><span style="font-family: inherit; line-height: 22.72px;"><br /></span></i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu1BvOWZ_oOaSa8nAg81Z6xjUoT2332d__RggBREL2R-Dxa_eYWzzafdKa4ZWR43gb5g8D-uencJkFHwAapEdxBPjcs55vhfSyXjFEqO_PlQl6EXxIYaFLGewQ4DC4IpOR_wEjqRCRPv4/s1600/brenne+reugny.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" height="456" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu1BvOWZ_oOaSa8nAg81Z6xjUoT2332d__RggBREL2R-Dxa_eYWzzafdKa4ZWR43gb5g8D-uencJkFHwAapEdxBPjcs55vhfSyXjFEqO_PlQl6EXxIYaFLGewQ4DC4IpOR_wEjqRCRPv4/s640/brenne+reugny.bmp" width="640" /></span></a></div>
<div style="line-height: 22.72px; text-align: justify;">
<span style="line-height: 22.72px;"><span style="font-family: inherit; line-height: 22.72px;"><i><br /></i></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: inherit;">Mon frère François à l'époque avait quinze ans. On ne l'a guère vu cet été là, il passait ses journées avec ses amis roms. Ceux-ci étaient vanniers, ils tissaient des paniers, leurs roulottes étaient tirées par des chevaux. Ils marchaient pieds nus, et je me souviens de l'épaisseur de la corne sous leurs pieds - qui leur faisait comme une semelle.</span></i></div>
</div>
<div dir="ltr" id="ecxyui_3_16_0_ym19_1_1460057294550_6797" style="line-height: 22.72px;">
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: inherit;">Ma mère a donné beaucoup de vêtements aux femmes, qui du reste, ne la lâchaient pas! l'une un jour, tirait sur sa chemise de nuit et la lui réclamait - elle devait accoucher,et la voulait pour aller à l’hôpital . Ma tante Faucheux, infirmière à Château Renault, a dit à ma mère de ne pas céder ! (L'hôpital ne laisse pas les patients sans vêtements de séjour).</span></i></div>
</div>
<div id="ecxyui_3_16_0_ym19_1_1460057294550_6849" style="line-height: 22.72px;">
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: inherit;">De guerre lasse, ce jour-là, ma mère leur avait donné ma poupée. </span></i></div>
</div>
<div id="ecxyui_3_16_0_ym19_1_1460057294550_7040" style="line-height: 22.72px;">
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: inherit;">Le dernier soir avant notre retour vers Paris, les roms nous ont invités à leur camp, comme si nous étions des leurs, mon frère est arrivée avec la bande, je me souviens d'un cheval blanc monté à cru, crinière au vent... comme dans le livre de Dothel. Un feu de camp, et dans la roulotte, j'ai aperçu ma poupée pendue par les cheveux, sans vêtements. J'avais trois ou quatre ans, mes souvenirs restent vifs mais ils ne sont que des flashs dispersés."</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;">Si jamais vous pouvez apporter de nouvelles informations à Mme Leterrier, n'hésitez pas à me contacter pour que je vous mette en contact !</span></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-61048031203714502692016-01-19T17:18:00.000+01:002018-01-15T11:32:08.029+01:00La Seconde Guerre Mondiale à Reugny et NeuilléLe 16 juin 1940, à Reugny, <i>"des avions ennemis ont jeté 4 bombes dont une a démoli partiellement le mur du cimetière". </i>Le même jour il est signalé que les avions allemands bombardent le haut de la rue Nationale à Tours.<br />
<div class="MsoNormal">
<br />
Suite aux bombardements de tous les ponts sur la Loire le 18 juin, la ligne Tours-Sargé est ainsi coupée. Le jour même, le conseil municipal <i>"décide la réquisition de marchandises en gare de Reugny, pour le ravitaillement de la population civile, et sur le point d'être pillée par certains éléments. Mr. le Président expose que la répartition sera faite parmi la population civile."</i><br />
<br />
Une croix est élevée en 1940 sur la route d'Amboise. Il y est gravé <i>"DEO GRATIAS"</i> (= "Rendons grâce à Dieu"). D'après certains témoignages, elle aurait été élevée par une fervente pétainiste du village.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA5QmaXvJ_xpS5g943nco-DwlgBIwYYneAZH5DjlX01dFsnQjlWO5bu3DLO65zLcWCe_QPqlSEjCmwMm-AakGE4dkA9f6psdDQ1HfcGKqo43OnOMGWAS82Tb2DT82Zkp50-PgTJXwuLFk/s1600/P2190136.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA5QmaXvJ_xpS5g943nco-DwlgBIwYYneAZH5DjlX01dFsnQjlWO5bu3DLO65zLcWCe_QPqlSEjCmwMm-AakGE4dkA9f6psdDQ1HfcGKqo43OnOMGWAS82Tb2DT82Zkp50-PgTJXwuLFk/s640/P2190136.JPG" width="480" /></a></div>
<br />
À Reugny, en février 1941, la Place de Verdun est renommée "Place du Maréchal Pétain".<br />
<span style="text-align: left;">À Neuillé, le 26 décembre 1941, </span><i style="text-align: left;">"suivant le désir exprimé par Le Maréchal, il y a lieu de réunir les enfants autour d'un arbre de Noël". </i><span style="text-align: left;">Des jouets et une collation leur seront offerts.</span> Ces faits prouvent la popularité de Pétain au début de la guerre.<br />
<br />
Les Archives départementales d'Indre-et-Loire (côte 10W65/012) conservent un tract trouvé à Reugny le 8 janvier 1942 vers 6h. La première partie du tract affirme la progression des forces aériennes britanniques. En 1941, les Anglais ont autant d’avions que les Allemands. En 1942, ils pensent les surpasser. « En 1942, nous serons parvenus à la supériorité sur la Luftwaffe de Goering. » La seconde partie du tract s’oppose à la propagande de Vichy qui présentait les Anglais comme des traîtres en assurant les français de l’amitié du peuple britannique. Les Français doivent compter sur les Anglais. « Comptez sur nous comme nous comptons sur vous. »<br />
<br />
Les parents de Mme Roger étaient gardes-barrière dans le bourg de Reugny. Elle raconte qu'il passait jusqu'à vingt trains allemands par jour, transportant troupes et matériel. Ils exigeaient une permanence 24h sur 24 et ne supportaient pas d'attendre.<br />
Un jour, un train contenant de la nourriture s'était arrêté en gare de Reugny, et le frère de Mme Roger tenta de dérober quelque chose à manger dans l'un des wagons. Il fut surpris par un soldat allemand qui lui mis un revolver sur la tempe. C'est l'intervention de M. Schot, parlant couramment allemand, qui permis de sauver son frère.<br />
Un autre jour, en été, un train de blessés s'arrêta à Reugny, et les allemands exigèrent que son frère pompe de l'eau pendant des heures, et la distribue aux blessés.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-FlNdju_h_EM/TcZ5eUBCaAI/AAAAAAAAXt4/sC29C1T5YRQ/s1600/10Fi194_0009_GED_00000000%255B1%255D.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="406" src="https://1.bp.blogspot.com/-FlNdju_h_EM/TcZ5eUBCaAI/AAAAAAAAXt4/sC29C1T5YRQ/s640/10Fi194_0009_GED_00000000%255B1%255D.jpg" width="640" /></a></div>
Mme Roger raconte également que les allemands venaient régulièrement cuisiner et manger dans la maisons de ses parents, et qu'ils faisaient sortir tout le monde jusqu'à leur départ. Un jour, un soldat l'a prise sur ses genoux, ce qui effraya sa mère, mais ce n'était qu'un geste de sympathie.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-_fc4r3ocznc/UCABl-2AIOI/AAAAAAAAXu0/rpNOTdlBh9I/s1600/DSC09192%2B-%2BCopie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://3.bp.blogspot.com/-_fc4r3ocznc/UCABl-2AIOI/AAAAAAAAXu0/rpNOTdlBh9I/s640/DSC09192%2B-%2BCopie.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
Mme Ferrand raconte que ses parents tenaient le café des sports, devenu ensuite la Crémaillère. Des officiers allemands réquisitionnaient fréquemment des chambres par l’intermédiaire de M. Schot qui les réglaient ensuite.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-kq_sE7ThXx4/UmzaFvxMMoI/AAAAAAAAXKU/lj_NVEF4NMg/s1600/num%25C3%25A9risation0006.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="406" src="https://1.bp.blogspot.com/-kq_sE7ThXx4/UmzaFvxMMoI/AAAAAAAAXKU/lj_NVEF4NMg/s640/num%25C3%25A9risation0006.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
Le 5 août 1944, le P38 Lightning du Major Lawrence Herrick explose dans les airs après avoir mitraillé un train vers la gare de Crotelles. Ce fait est entièrement relaté dans l'article : <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2012/05/le-crash-du-major-herrick-et-ses.html" target="_blank">Le crash du Major Herrick et ses conséquences sur Reugny</a>.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-HAPEN-CJxeU/UB_sNvRR31I/AAAAAAAARP4/i6Wy64SMbQU/s1600/Lawrence%2Bpilot%2Bsuit%2B2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-HAPEN-CJxeU/UB_sNvRR31I/AAAAAAAARP4/i6Wy64SMbQU/s1600/Lawrence%2Bpilot%2Bsuit%2B2.jpg" /></a></div>
<em>Sources : Mairie de Reugny et de Neuillé (registres de délibérations), témoignages.</em></div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-56862234516875520372015-12-19T16:03:00.002+01:002018-01-14T02:09:35.679+01:00Vous cherchez le cadeau de Noël idéal ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Un an après la publication de <i>L'Histoire de Reugny et Neuillé-le-Lierre</i>, le nombre d'exemplaires imprimés a atteint les 400... soit bien plus que ce qui était prévu à l'origine !</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Si vous cherchez des idées de cadeaux de Noël, voici les lieux où vous pouvez vous procurer le livre :</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
- Dans les bibliothèques de Reugny et Neuillé-le-Lierre</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
- À la boutique des Jardins de Valmer</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
- Au Centre Culturel E. Leclerc d'Amboise</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
- À la librairie Denis rue de la Scellerie à Tours</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
- À la libraire la Boîte à Livres rue Nationale à Tours</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
- À la Maison de la presse de Château-Renault</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Ou bien directement <a href="mailto:guilmetayer@hotmail.fr" target="_blank">en passant par moi</a> pendant la première semaine des vacances.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Bonnes fêtes à tous !</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQYosYSlIPdhQqBXwB3yltQZRodeTzHnThHiL9w_aN0qLb1R36ZH5mYxrdw9Xk36I0sRKJt0uMiUsXCalHJldOLmr070EpDwaTXi12YvOK1B-QB3KXJmKYEeqRLQtPPURjuCgFn2Xcssg/s1600/1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQYosYSlIPdhQqBXwB3yltQZRodeTzHnThHiL9w_aN0qLb1R36ZH5mYxrdw9Xk36I0sRKJt0uMiUsXCalHJldOLmr070EpDwaTXi12YvOK1B-QB3KXJmKYEeqRLQtPPURjuCgFn2Xcssg/s640/1.jpg" width="640" /></a></div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-64320866722759903452015-10-05T19:38:00.000+02:002018-01-15T11:32:45.636+01:00La Marquise de Rougé et ses fils, par Vigée Le Brun : La propriétaire de la Vallière à Washington ?La semaine dernière, alors que je visitais l'exposition consacrée au peintre Elisabeth Louise Vigée Le Brun au Grand Palais, mon regard a instinctivement butté sur le cartel d'un tableau qui représentait une ancienne propriétaire du château de la Vallière : la Marquise de Rougé.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUxwE49sm-T9YyHIp-qUXJTq4QAGAMbi39SbEhLufE4dAeaKu2_5SrPV6x42-hnLMALxvMOHSz1vU4CS9MxpfgG4-PH1P6INqsrDQ-J6CJXJ_XrKF4nKsyDfno8mf9k6SsugzooyqXCw8/s1600/P1600861.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="566" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUxwE49sm-T9YyHIp-qUXJTq4QAGAMbi39SbEhLufE4dAeaKu2_5SrPV6x42-hnLMALxvMOHSz1vU4CS9MxpfgG4-PH1P6INqsrDQ-J6CJXJ_XrKF4nKsyDfno8mf9k6SsugzooyqXCw8/s640/P1600861.JPG" width="640" /></a></div>
Ce tableau a été peint en 1787, il est conservé à la National Gallery of Art de Washington D.C. et représente la marquise de Pezay, née Caroline de Murat, et la marquise de Rougé, née Victurnienne Delphine Nathalie de Rochecouart, accompagnée de ses fils Alexis Bonabes Louis Victurnien et Adrien Gabriel Victurnien. La marquise de Rougé que nous connaissons est propriétaire du château de la Vallière de 1841 à sa mort en 1866.<br />
<br />
La marquise du tableau est née à Paris le 24 janvier 1759. Elle épouse le marquis de Rougé en 1777 et décède en 1828. Leur fils Alexis Bonabes, qui est représenté enlaçant tendrement sa mère, naît en 1778 (il a donc 9 ans lorsque Vigée Le Brun réalise son portrait). Il épouse en 1804 Alexandrine de Crussol d'Uzès, qui devient donc marquise de Rougé. C'est sa mère, la duchesse d'Uzès, qui est propriétaire du château de la Vallière. Alexis Bonabes, le mari d'Alexandrine, décède en 1838, et en 1841 c'est au tour de sa mère la duchesse d'Uzès, qui lui lègue le château.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-kjKfCm68pOo/UCBIyFL2q7I/AAAAAAAAYa8/O8YPgOQUnV4/s1600/DSC03877%2B-%2BCopie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://2.bp.blogspot.com/-kjKfCm68pOo/UCBIyFL2q7I/AAAAAAAAYa8/O8YPgOQUnV4/s640/DSC03877%2B-%2BCopie.JPG" width="640" /></a></div>
Ce ne sont donc pas des propriétaires de la Vallière qui sont ici représentés, mais ceux qui deviendront belle-mère et mari d'une future propriétaire du château. Si Alexandrine n'était pas encore propriétaire de la Vallière de leur vivant, il est très probable que ces deux personnages soient venus à Reugny rendre visite à la duchesse d'Uzès, mère d'Alexandrine. C'est le petit-fils d'Alexandrine et d'Alexis Bonabes, Jean de Rougé, qui hérite du château en 1866. Il le vend en 1872, devenant ainsi le dernier descendant de Laurent le Blanc, qui avait acheté le domaine en 1542, à habiter le château.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNF_F5tz0tc93nQElP0bFO49snvHx31mCHa0Up7nS9AKXWdfz_zdfeCeaEHUEGqclIcjWmdJFhf29Qopox5FHSudMmqaFkvHML_afcEjeSJYwBB9ih_gEojxaL_8giiuFGR2Qud3t_XTM/s1600/P1600863.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNF_F5tz0tc93nQElP0bFO49snvHx31mCHa0Up7nS9AKXWdfz_zdfeCeaEHUEGqclIcjWmdJFhf29Qopox5FHSudMmqaFkvHML_afcEjeSJYwBB9ih_gEojxaL_8giiuFGR2Qud3t_XTM/s640/P1600863.JPG" width="608" /></a></div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-10248513560793086442015-09-06T18:51:00.000+02:002018-01-14T11:01:21.805+01:00Neuillé : Le Moulin du Grand-Villiers<div>
En 1536, les moulins de Villiers appartenaient à Jean Loiseau<br />
En 1657, le moulin du Grand-Villiers était la propriété des religieuses de Fontaines-les-Blanches (Autrèche). Il avait une chute d'eau de 1m.<br />
<br />
En 1753, Jacques Galbrun, <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2012/07/le-travail-du-lin-reugny.html" target="_blank">maître serger</a> à Reugny, fait couper un taillis de trois arpents dont il se croyait propriétaire près de son bordage des Ormeaux (ferme détruite à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe, voir carte associée). Dans la nuit, Urbain Deshayes, fermier à vie du moulin à foulon du Grands-Villiers, fait enlever les fagots et les perches se trouvant sur ce terrain. Galbrun démarre une procédure afin que Deshayes les lui restitue, mais les religieux de Fontaines-les-Blanches interviennent en tant que vrais possesseurs du bois (dont Deshayes peut donc user librement). <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9Cu1Jx6uSYPAIMzGqJbd0Qt17EXUA6UBhLg8HBtClfTZ4_F-2qkd7GAoRc3zudC7W0jcRpdFkVlJn5l-UHSb_tOkBqHCF2NoJQGckJ7oQqFalF_lZHo2AYKphIVBcvtBcrDKK2Bp7YK8/s1600/map.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="566" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9Cu1Jx6uSYPAIMzGqJbd0Qt17EXUA6UBhLg8HBtClfTZ4_F-2qkd7GAoRc3zudC7W0jcRpdFkVlJn5l-UHSb_tOkBqHCF2NoJQGckJ7oQqFalF_lZHo2AYKphIVBcvtBcrDKK2Bp7YK8/s640/map.bmp" width="640" /></a></div>
<br />
Plan de bornage de novembre 1787 permettant de situer les terres dépendant du Grand-Villiers de celles dépendant de <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2014/06/neuille-la-gloisiere.html" target="_blank">la Gloisière</a>. La proximité de ces fermes et moulins semble bien être une source de problème au sujet de la possession des terres.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaKct9B_TgR9szBvG9wG9uE5asAjWNhtsdHtc4ZF9VjYXuN6P-xvhYT82Rpukj42A3sj27kKSPjZUl7pEYvaqcClNsxbPbSUtnzrV527cmR9SHyrAZhz4Lqmz-BLMnwiyzkNd4bMKZgFw/s1600/P1140314.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaKct9B_TgR9szBvG9wG9uE5asAjWNhtsdHtc4ZF9VjYXuN6P-xvhYT82Rpukj42A3sj27kKSPjZUl7pEYvaqcClNsxbPbSUtnzrV527cmR9SHyrAZhz4Lqmz-BLMnwiyzkNd4bMKZgFw/s640/P1140314.JPG" width="640" /></a></div>
<br />
En 1765 et en 1788, <i>"les bâtiments du moulin à foulon du Grand Villiers sont composés d'une chambre à feu, four, cabinet à côté, une petite écurie, grenier sur lesdites chambre et écurie ; ensuite sont les tournants, battants et ustensiles dudit moulin ; le tout en un même corps de bâtiment, couvert d'ardoises et de tuiles ; jardin devant...". </i><br />
Le grand bâtiment toujours existant est conforme à la description. Bien que très restauré, il peut dater du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle. Les bâtiments annexes datent du XIXe siècle.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQucqRfHnh1ZngzKRjQT2izcMqb_Z3HapPio1MGMHfksQWKLAeBUFOCsKEThDa7YCK3crYPin55PNpoJtK6-pLCzt5rU-RBkQjLTYr4ksbn7PuSyFQidBwXxjs8CZ3THo6Ll57L56_eh0/s1600/P1180431.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQucqRfHnh1ZngzKRjQT2izcMqb_Z3HapPio1MGMHfksQWKLAeBUFOCsKEThDa7YCK3crYPin55PNpoJtK6-pLCzt5rU-RBkQjLTYr4ksbn7PuSyFQidBwXxjs8CZ3THo6Ll57L56_eh0/s640/P1180431.JPG" width="640" /></a></div>
<i><br /></i>
Extrait d'une carte du XVIIIe siècle montrant les moulins sur la Brenne entre Neuillé et Reugny. Le moulin du Grand-Villiers a la particularité d'être coiffé de deux étendards, peut-être pour montrer son importance sur les autres moulins.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzfQETXGkYJSkELC2gNVKSqKHmWJj7rqZa-CDR5zUG2njD0DQxcKE6NS1fPV32M84GFAbELAnyjWcPkXN022GKw9IzMLVo8cIE5dIt6GB5N2jIvsdg4wTu7DaDqlhKOEiSh5rsa83xqZc/s1600/P7110151.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzfQETXGkYJSkELC2gNVKSqKHmWJj7rqZa-CDR5zUG2njD0DQxcKE6NS1fPV32M84GFAbELAnyjWcPkXN022GKw9IzMLVo8cIE5dIt6GB5N2jIvsdg4wTu7DaDqlhKOEiSh5rsa83xqZc/s640/P7110151.JPG" width="480" /></a></div>
<i><br /></i>
Le 13 avril 1796 y naît <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2013/10/personnalite-locale-jeanne-deshayes.html" target="_blank">Jeanne Deshayes</a>, qui va devenir la 1ère Mère des Compagnons Boulangers du Devoir, la Mère Jacob.<br />
<br />
<em><u>Sources :</u> </em><br />
<em>Bulletin de la société archéologique de Touraine (1901) </em><br />
Gérard Troupeau, <em>Neuillé le Lierre, Une paroisse tourangelle sous l'Ancien Régime</em><br />
Archives départementales d'Indre-et-Loire (H 120).</div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-39823520049270685512015-08-23T13:43:00.000+02:002018-01-15T11:32:57.467+01:00Les carreaux de Reugny<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Une fabrique de carreaux existait à Reugny jusque dans les années 1950. Elle se trouvait près de la gare. Si vous avez plus d'informations ou si vous possédez vous aussi des carreaux de cette fabrique, n'hésitez pas à le signaler !</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXzI07bzRFg7TTpyHVWhTvsnJPqHPQ67exKotsvQWMpnQqrmLGPg_ARhyOU7OY3Sds1F5QKGAMxfCOI7u1nCKz9vgrYwYpgGDwGVh6b6JtAhOQF9ZqP_0jWe_2k22w1DHpb8rENvDRh3A/s1600/P1310717.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="635" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXzI07bzRFg7TTpyHVWhTvsnJPqHPQ67exKotsvQWMpnQqrmLGPg_ARhyOU7OY3Sds1F5QKGAMxfCOI7u1nCKz9vgrYwYpgGDwGVh6b6JtAhOQF9ZqP_0jWe_2k22w1DHpb8rENvDRh3A/s1600/P1310717.JPG" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i>Carreau appartenant à Mme Freslier</i></div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-50527987966028727952015-06-21T19:56:00.001+02:002018-01-14T02:09:41.953+01:00Ecoutez Radio Active lundi 22 à 18hSi vous le pouvez, écoutez <a href="http://www.radioactivefm.fr/frequences/" target="_blank">Radio Active</a> demain lundi à 18h, j'y parlerai de l'église de Reugny !<br />
<br />
Pour ceux qui chercheraient mon livre, en plus des lieux visibles en colonne de droite du blog, vous pouvez désormais l'acheter en ligne sur <a href="http://www.priceminister.com/offer/buy/688820970/l-histoire-de-reugny-et-neuille-le-lierre-de-guillaume-metayer.html" target="_blank">PriceMinister</a>.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_CsosBkFSzUZihyphenhyphenNRkGlfA-O3DGESJu3EiYgoG8g_33EKBxGbSoC4dI9B4VeUaB7x42PgQ5Hg0Tuo6rHnetbiQjVz78rBy9bYJd2n7AicRuItEHY_pT31Je7fHywBjR1m9CxH7CAuoNk/s1600/10405580_893789503973008_2565610941476053107_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_CsosBkFSzUZihyphenhyphenNRkGlfA-O3DGESJu3EiYgoG8g_33EKBxGbSoC4dI9B4VeUaB7x42PgQ5Hg0Tuo6rHnetbiQjVz78rBy9bYJd2n7AicRuItEHY_pT31Je7fHywBjR1m9CxH7CAuoNk/s400/10405580_893789503973008_2565610941476053107_n.jpg" width="285" /></a></div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-86711680454299462262015-05-23T19:32:00.001+02:002018-01-14T02:09:49.443+01:00Dédicace au pique-nique chez le Vigneron Indépendant <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Si vous n'êtes pas venu aujourd'hui vous avez encore dimanche et lundi pour vous rattraper !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJCfrEfyQwwJL1d96e9waMy3X084wJj06OMFJPpDkOWZ7RrzgIC55_IV_3NJKFB6lroQuhXxCBb4Tqb7Ox_WG-d8YHReJDuVBYalYcMM3hSXFqICIkSywYu3IdRTTL44xEnnTZw-BNKt4/s1600/11235278_1621534508064975_3351732995500184599_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJCfrEfyQwwJL1d96e9waMy3X084wJj06OMFJPpDkOWZ7RrzgIC55_IV_3NJKFB6lroQuhXxCBb4Tqb7Ox_WG-d8YHReJDuVBYalYcMM3hSXFqICIkSywYu3IdRTTL44xEnnTZw-BNKt4/s640/11235278_1621534508064975_3351732995500184599_n.jpg" width="482" /></a></div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-91824661374861683402015-05-09T18:24:00.002+02:002018-01-14T02:10:51.884+01:008 mai 2015, le Major Herrick toujours présentPlus de soixante-dix ans après l'explosion en vol de l'avion du Major Herrick au-dessus de Reugny (vous pouvez retrouver l'article complet <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2012/05/le-crash-du-major-herrick-et-ses.html" target="_blank">en suivant ce lien</a>), et trois ans après la venue de la famille Herrick (pour le <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2012/05/la-venue-de-la-famille-herrick-pour-le.html" target="_blank">8 mai 2012</a>), la cérémonie commémorant les soixante-dix ans de l'armistice de 1945 a été marquée par la présence de Richard, fils du pilote, et de sa demi-sœur Mary.<br />
<div>
<br /></div>
<div>
Mme Freslier leur a offert cette photo, prise le 6 août 1944, lendemain du crash. On été reconnus, de gauche à droite : Mme Jeanne François, Mme Faucheux, M. Henri François et M. Maxime Freslier. Les deux personnes à droite n'ont pas pu être identifiées.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYfQeYSf93ZYKbORtlnUh6MWwhWry4xcsr3jksIF40Y6fBsEhuj9YrnycvGvtOHE7LbzoGQSFXvFM3bJKu4TWhsrgLBu2g0Z8ZqlSG8wLuj8Uwr4kbPGFHcMnqCu0gbZX66t4kB2bsbys/s1600/Photo+h%C3%A9lice+06+ao%C3%BBt+1944+VD.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYfQeYSf93ZYKbORtlnUh6MWwhWry4xcsr3jksIF40Y6fBsEhuj9YrnycvGvtOHE7LbzoGQSFXvFM3bJKu4TWhsrgLBu2g0Z8ZqlSG8wLuj8Uwr4kbPGFHcMnqCu0gbZX66t4kB2bsbys/s640/Photo+h%C3%A9lice+06+ao%C3%BBt+1944+VD.png" width="640" /></a></div>
<br />
En présence d'Axelle Tréhin, maire de Reugny, remise d'une maquette fabriquée par M. Niot (à droite), réfugié avec ses parents à Reugny pendant l'été 1944.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMaQ08nO2jXyFBof-0zgYh7KXPiUjU9177ClYebuxlunNs_3K-8psixT4iYFf4hAcPPP839D841LrwoyZN5HtkCKpzxAHZukx7cdLujLauXWWho8S8B3diwXeJULri8jY9j9RxaWjtbgs/s1600/Photo+remise+maquette+P38+le+08+mai+2015+%C3%A0+Reugny.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="448" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMaQ08nO2jXyFBof-0zgYh7KXPiUjU9177ClYebuxlunNs_3K-8psixT4iYFf4hAcPPP839D841LrwoyZN5HtkCKpzxAHZukx7cdLujLauXWWho8S8B3diwXeJULri8jY9j9RxaWjtbgs/s640/Photo+remise+maquette+P38+le+08+mai+2015+%C3%A0+Reugny.png" width="640" /></a></div>
<br />
Il était allé sur les lieux du crash et en avait rapporté un chapelet de balles de mitrailleuses... que son père s'était empressé d'enterrer. Cependant il en avait gardé une dans sa poche, qu'il a offert hier à la famille.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHmVe0DMzNrPy7iRRQZ3-BH7WDfF_FOlCo1biE5l9Bw0qIgW-suNtdkQCyV0S5qmY_CPAaxNlFaCSrc-QVhEFnaUM0Vcbl45b3JvthBNho5dOFjjLmkXZBG2IzVWV2qUCMJZnp8UdWpAY/s1600/Balle+de+mitrailleuse+M.+Jacques+Niot.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHmVe0DMzNrPy7iRRQZ3-BH7WDfF_FOlCo1biE5l9Bw0qIgW-suNtdkQCyV0S5qmY_CPAaxNlFaCSrc-QVhEFnaUM0Vcbl45b3JvthBNho5dOFjjLmkXZBG2IzVWV2qUCMJZnp8UdWpAY/s640/Balle+de+mitrailleuse+M.+Jacques+Niot.png" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
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<i>Photos prises par Daniel Sellier.</i></div>
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Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-40234992453534907552015-02-16T18:29:00.004+01:002018-01-14T02:10:58.169+01:00Où trouver mon livre ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Une nouvelle rubrique apparaît dans la barre de droite : "Où est mon livre ?"</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Vous pourrez ainsi savoir en temps réel où trouver mon livre. Si vous ne le trouvez pas dans les lieux indiqués, n'hésitez pas à le réclamer aux responsables (ça montrera que des gens s'intéressent à mon livre !).</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhim15BqY8ZNLxt8sqjFjg4vAqhb7EPpwcEOQVOhDy2zpVgG5kpfqgYJGiadsYiyu1CbS8LFxMhoOKSUHbNM7kAYRrbG_xVBEFVKw8tz373Uahyphenhyphen0xBkkxKzfuqLzGkwXHSzTt1YKniu2Js/s1600/ou.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhim15BqY8ZNLxt8sqjFjg4vAqhb7EPpwcEOQVOhDy2zpVgG5kpfqgYJGiadsYiyu1CbS8LFxMhoOKSUHbNM7kAYRrbG_xVBEFVKw8tz373Uahyphenhyphen0xBkkxKzfuqLzGkwXHSzTt1YKniu2Js/s1600/ou.bmp" /></a></div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-64670865355216284432015-02-07T14:49:00.002+01:002018-01-14T02:11:04.639+01:00Publication, médiatisation, réimpression... Et ensuite ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Un peu plus de 200 livres ont été imprimés pour les présentations à Reugny et Neuillé-le-Lierre. Il s'est avéré que ce n'était pas suffisant, 30x2 livres ont été réimprimés à un mois d'intervalle. Une nouvelle série de 30 livres est en cours d'impression pour répondre à la demande, ce qui va nous faire atteindre les 300 livres vendus (soit presque 10 fois plus que le dernier livre de Christine Boutin).</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgovFBUNgysThTyWD9pqDfIGDlAOL-cr8HnrUUYxk2Tw9Ksd6O87fKjGjf5wW22XsbNF3QGjMx77GJiOw2C4DupW5L7lVEp8PekrPlCeDG9rp7Sv5re9xAL4SK8CcrMQ-zRWgF6K99W4N8/s1600/10425007_902079249810700_4603125249280736748_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgovFBUNgysThTyWD9pqDfIGDlAOL-cr8HnrUUYxk2Tw9Ksd6O87fKjGjf5wW22XsbNF3QGjMx77GJiOw2C4DupW5L7lVEp8PekrPlCeDG9rp7Sv5re9xAL4SK8CcrMQ-zRWgF6K99W4N8/s1600/10425007_902079249810700_4603125249280736748_n.jpg" width="480" /></a></div>
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<br /></div>
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La présentation du livre a eu lieu le samedi 6 décembre, le matin à Neuillé et le soir à Reugny (photo) dans une salle bien remplie.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgljwndBQ5vynpdyGP3NyKMiJs7SPiiP2XPZ7nY8CNVfv7OhqbHkUUySr_gUEC5fHHlSLamJHWHHlV5sKmgCqOb3VFDVYqUDZtpLRN6rOnGhQ5gXrHeUg8KXtwFofojkH6rq6-lxXwx7Ic/s1600/10401524_906726159346009_2357977060750882017_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="379" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgljwndBQ5vynpdyGP3NyKMiJs7SPiiP2XPZ7nY8CNVfv7OhqbHkUUySr_gUEC5fHHlSLamJHWHHlV5sKmgCqOb3VFDVYqUDZtpLRN6rOnGhQ5gXrHeUg8KXtwFofojkH6rq6-lxXwx7Ic/s1600/10401524_906726159346009_2357977060750882017_n.jpg" width="640" /></a></div>
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<span style="text-align: left;"><br /></span></div>
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<span style="text-align: left;">L'article que m'a consacré Daniel Sellier dans le BIM de Reugny.</span></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDdZzOp2Rfb873LiuMLGQ1g-v271zQFPEn_3WMkPghNRW3JnKXGD_KcP51DJQcVQJvY0lK5595HlcTtqfU0oEIcGJfrrOAHGmC8BvS2fj-UebPfOSs2ottP40l-hMIGtNDD16eacL0ozE/s1600/bim.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="546" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDdZzOp2Rfb873LiuMLGQ1g-v271zQFPEn_3WMkPghNRW3JnKXGD_KcP51DJQcVQJvY0lK5595HlcTtqfU0oEIcGJfrrOAHGmC8BvS2fj-UebPfOSs2ottP40l-hMIGtNDD16eacL0ozE/s1600/bim.bmp" width="640" /></a></div>
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<br /></div>
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La médaille d'honneur de la commune m'a été remise par Axelle Tréhin lors des vœux du maire de Reugny.</div>
</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFFCC2-UUw_FJLMTOwy_wd1FgS_rPG4QLhItf8DKAv7kj7Rx4eQhp19edpWI3Rzn7OKnxyPObgHN3PBozPvzgHMQlrHxiEIpeFA8qTvWGmY9fGRgztf_1MNyjHpvfmF7T-qH9EkIA8Nr0/s1600/10906295_10203163903195298_3735171160047127924_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFFCC2-UUw_FJLMTOwy_wd1FgS_rPG4QLhItf8DKAv7kj7Rx4eQhp19edpWI3Rzn7OKnxyPObgHN3PBozPvzgHMQlrHxiEIpeFA8qTvWGmY9fGRgztf_1MNyjHpvfmF7T-qH9EkIA8Nr0/s1600/10906295_10203163903195298_3735171160047127924_n.jpg" width="480" /></a></div>
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<br /></div>
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Je suis cité dans l'article du 7 janvier de la Nouvelle République, après le rapide discours de mon père et l'intronisation de mon petit frère chez les Sapeurs Pompiers du val de Brenne.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp2Wn1Minnsdfq8vGqSlrunJNSVODrxhlSZR3zw_s6WDoeepBTDYK8Yt_AHDtLKhoM0v1vffieAq2zlUcTtzEhvgmNNjpZ4BILYasTmrur1MwGAkziZZoL_JChYIwwxvgBQwC9IyIchaE/s1600/nr.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp2Wn1Minnsdfq8vGqSlrunJNSVODrxhlSZR3zw_s6WDoeepBTDYK8Yt_AHDtLKhoM0v1vffieAq2zlUcTtzEhvgmNNjpZ4BILYasTmrur1MwGAkziZZoL_JChYIwwxvgBQwC9IyIchaE/s1600/nr.bmp" width="505" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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Le 15 janvier, Mathieu Giua publie un article dans 37degres-mag.fr, <a href="http://www.37degres-mag.fr/actualites/guillaume-metayer-jeune-blogueur-passionne/" target="_blank">il peut être lu ici</a>.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEik0e38vUo_9zg4OXz78h15hMEAWtthEg-WCaVqxJ9jp7rwVv6-8dxyFeiM8FTRoGWKoNQA4Delm0aUy6Qrz4WHuXt4sN1nCH739E78Y872TWYnUR6X1Na5t2cp0Sq9mu9II2mmf3yGI7s/s1600/37degres.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEik0e38vUo_9zg4OXz78h15hMEAWtthEg-WCaVqxJ9jp7rwVv6-8dxyFeiM8FTRoGWKoNQA4Delm0aUy6Qrz4WHuXt4sN1nCH739E78Y872TWYnUR6X1Na5t2cp0Sq9mu9II2mmf3yGI7s/s1600/37degres.bmp" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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Le 21 janvier, je fais partie des "quinze qui vont faire 2015" selon <a href="http://www.tmvmag.fr/tours/2015/01/21/16697.html" target="_blank">tmvmag</a>. On verra à la fin de l'année ce qu'il en aura été !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXdA5YE4gEN4Jj-yVhnkGbTtB1Ue9vTG3ElX3GfSWLZhhIUEI7_X2iPdYhhrB_JpqSU1I9rPmS_fl7gXZVr509cjWG-3tsSxuiivb3yQEW3ayySbrFB4jKsc-YMwDV-2QZ5rQoFAHkyBM/s1600/tmv.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXdA5YE4gEN4Jj-yVhnkGbTtB1Ue9vTG3ElX3GfSWLZhhIUEI7_X2iPdYhhrB_JpqSU1I9rPmS_fl7gXZVr509cjWG-3tsSxuiivb3yQEW3ayySbrFB4jKsc-YMwDV-2QZ5rQoFAHkyBM/s1600/tmv.bmp" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
J'en profite (puisque je ne l'ai pas fait dans la préface de mon livre !) pour remercier mes parents pour leur soutien. D'ailleurs, si vous désirez acheter un livre, c'est auprès d'eux qu'il faudra vous tourner car je ne suis plus sur place pour faire la distribution (envoyez-moi <a href="mailto:guilmetayer@hotmail.fr" target="_blank">un mail</a> pour qu'on s'arrange selon vos préférences). Je rentre sur Tours le week-end prochain, j'en profiterai pour voir s'il y a des librairies intéressées par mon livre.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Cette aventure m'a donné envie de continuer dans cette direction, mais, si je dois écrire un nouveau livre, il sera forcément différent du premier. Un autre livre sur Reugny et Neuillé sera beaucoup plus scientifique et précis, et donc beaucoup moins accessible au grand public. Je suis bien tenté par l'écriture d'un livre sur l'histoire et le patrimoine de la Touraine, mais là il faudra reprendre toutes les recherches du début (ce qui n'était pas le cas pour le premier puisque j'avais mon blog comme base). J'ai commencé des recherches pour voir la faisabilité d'un livre sur la Touraine, qui toucherait des thèmes rarement réalisés, et qui serait toujours à destination du public scientifique autant que du grand public. Mais, pour le moment, je me concentre sur la réussite de ma première année à l'Ecole du Louvre. À suivre...</div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-88658918992859925552015-01-08T22:41:00.001+01:002018-01-15T11:33:20.784+01:00Festival musical du 6 août 1939 à Neuillé-le-Lierre<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-ucjNSdcdFhwigXl0Ksh6CyI9VxjvkZ_rWIgHIzpCTj5M2oz5Cn0Y86PFj59PyAcESiL9ia1hZBCaG2CnFQBnSvfWvXwAeWYjDzSUGnL9hkeq8LfwKUGzxXtcviM7Ppve8CJH5MQn6hs/s1600/1.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-ucjNSdcdFhwigXl0Ksh6CyI9VxjvkZ_rWIgHIzpCTj5M2oz5Cn0Y86PFj59PyAcESiL9ia1hZBCaG2CnFQBnSvfWvXwAeWYjDzSUGnL9hkeq8LfwKUGzxXtcviM7Ppve8CJH5MQn6hs/s1600/1.bmp" width="446" /></a></div>
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtVOYDJeSyL3e5o0Cw7ocgHUoHtU9PGAto8gaEsQjqe0N8wIXUpnf28_8tZV0QJi_KFE6csgDlEgW7oM3SxEb0lucwsnjlkHVl-ILQKoGO99K_Hxxr5ozw7LeBvIIOFa2Bbj0a9AHkegs/s1600/3.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="472" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtVOYDJeSyL3e5o0Cw7ocgHUoHtU9PGAto8gaEsQjqe0N8wIXUpnf28_8tZV0QJi_KFE6csgDlEgW7oM3SxEb0lucwsnjlkHVl-ILQKoGO99K_Hxxr5ozw7LeBvIIOFa2Bbj0a9AHkegs/s1600/3.bmp" width="640" /></a></div>
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgla_A_94SOuSreiU0zF28Zk5MX73GnNdb9I6fbanwvW9QeT1uBklzc3BGGkVrvC7quIyqyIDITjeds6REBPltycknNhMwEaoHcftEbhRmL7FSf8vo46WP4-L_7hq2GsRaSIQdwx_w0NQk/s1600/4.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="488" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgla_A_94SOuSreiU0zF28Zk5MX73GnNdb9I6fbanwvW9QeT1uBklzc3BGGkVrvC7quIyqyIDITjeds6REBPltycknNhMwEaoHcftEbhRmL7FSf8vo46WP4-L_7hq2GsRaSIQdwx_w0NQk/s1600/4.bmp" width="640" /></a></div>
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_9FJIrK7mZ0QndLjgIUAyprMBExXsWGuIrXi2O82L9gCJHIiPdAKzdtinfplgeUknZj6wLvdHnuLuuVaIFVJIb2SMLYixsFgPQ88XCfeFjR0voZAStbxAqUUFmqJgHMNDHXKmgILqEU8/s1600/5.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="484" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_9FJIrK7mZ0QndLjgIUAyprMBExXsWGuIrXi2O82L9gCJHIiPdAKzdtinfplgeUknZj6wLvdHnuLuuVaIFVJIb2SMLYixsFgPQ88XCfeFjR0voZAStbxAqUUFmqJgHMNDHXKmgILqEU8/s1600/5.bmp" width="640" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1t5uuTJTM2BC6ZZlKpNfeqE2mNnGyCVG4u0tcNsbSfMkm-BSGJtDlH413iLFCWurFcAr5HKZUx_o6BQbCIpWLGz36bQXKzRzpJfAGOcZfRHJyUr1Aoy7PqdtSyREyeWHj3xB2Bzjk7N4/s1600/6.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="484" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1t5uuTJTM2BC6ZZlKpNfeqE2mNnGyCVG4u0tcNsbSfMkm-BSGJtDlH413iLFCWurFcAr5HKZUx_o6BQbCIpWLGz36bQXKzRzpJfAGOcZfRHJyUr1Aoy7PqdtSyREyeWHj3xB2Bzjk7N4/s1600/6.bmp" width="640" /></a></div>
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT8HxdqNpCYnVB_yybn20Xvnck2Iu4Y5BFTs_G3M6eWZOW47ySbZug86VQm0E3RMA1pBO3bNd-fHWJhaYMgxIav7CgBuJwbS-gaxBLvpFeQCW0_55raxktKBWgIu3X2RQwv_TmkqAeIN8/s1600/7.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="484" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgT8HxdqNpCYnVB_yybn20Xvnck2Iu4Y5BFTs_G3M6eWZOW47ySbZug86VQm0E3RMA1pBO3bNd-fHWJhaYMgxIav7CgBuJwbS-gaxBLvpFeQCW0_55raxktKBWgIu3X2RQwv_TmkqAeIN8/s1600/7.bmp" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkLaZYwZuxwpmjDEKxeApQYNXeHWjpPKI084h-bdNT2FgpnJXf3ou4KlxZl-xjENNRO67i2ndVsZwu_Ku20P5ziXJp5nTGVOpemBMjX0DijOFyQFVemAi5JzNR4mKDL6Nr7T_hwZMsySo/s1600/34.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkLaZYwZuxwpmjDEKxeApQYNXeHWjpPKI084h-bdNT2FgpnJXf3ou4KlxZl-xjENNRO67i2ndVsZwu_Ku20P5ziXJp5nTGVOpemBMjX0DijOFyQFVemAi5JzNR4mKDL6Nr7T_hwZMsySo/s1600/34.bmp" width="420" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Décoration du bourg pour l'événement, ici la pompe à essence qui se trouvait en face de l'école.</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNIq8_ei64MXHambLFXiWR7r83UnZrM7p4LMm9M9At3YS0bEb1fUv0nAgoqu1MCAzvw8f67w5rOwD8shyphenhyphenMJVucdRAx_2e7Wdmvuu5KAuBbRi8TkCsancHXgp4mpsGzuWllW8POdGShoVQ/s1600/8.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="460" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNIq8_ei64MXHambLFXiWR7r83UnZrM7p4LMm9M9At3YS0bEb1fUv0nAgoqu1MCAzvw8f67w5rOwD8shyphenhyphenMJVucdRAx_2e7Wdmvuu5KAuBbRi8TkCsancHXgp4mpsGzuWllW8POdGShoVQ/s1600/8.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les publicités dans le programme peuvent être mises en relation avec les photographies prises lors du festival : "Maréchalerie, Soudure, Autogène - Vente et réparations de machines agricoles de toutes marques - Moreau-Guillet - Neuillé-le-Lierre - Dépositaire de Butagaz"</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA_nMKt9r7EP2sAXWa2n-DYPCIGn3rRpta6tLGFyX1k_CiAEVzENiFcVfW2CxjSI5kKCMBkJN9tuU5HTlGj5aFucGhqXuaNOBq9Dy4qI07IJLD02aowcGxSTn7hKzxZV8X7eYgqo9e2u8/s1600/9.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA_nMKt9r7EP2sAXWa2n-DYPCIGn3rRpta6tLGFyX1k_CiAEVzENiFcVfW2CxjSI5kKCMBkJN9tuU5HTlGj5aFucGhqXuaNOBq9Dy4qI07IJLD02aowcGxSTn7hKzxZV8X7eYgqo9e2u8/s1600/9.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le départ pour le défilé a dû être donné dans la cour de l'école.</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiY9U8URWwXDc3GOvdFRUWDAIyz6NXqr9oYjrhErwVPMZ0_3WAxcz5Y4Z2637wWYtWdpOO65hGaq0mUJwsIW664tOWQwHLAngsvFhoKtsOWJLMTJ2-89KgbwziCaGhyKw1nTN5EUY2NP5I/s1600/17.bmp" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="456" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiY9U8URWwXDc3GOvdFRUWDAIyz6NXqr9oYjrhErwVPMZ0_3WAxcz5Y4Z2637wWYtWdpOO65hGaq0mUJwsIW664tOWQwHLAngsvFhoKtsOWJLMTJ2-89KgbwziCaGhyKw1nTN5EUY2NP5I/s1600/17.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les musiciens commencent à jouer devant la mairie.</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoiub8Rhzj852FYq1Uo-apzBcBLWoJYsIc0lNoFavbSj8uZNCXI0JZmCOGK9w7giWM3CcGe6tkyoc-nOmp3uITxRdmpVvgzSUiRDhf9mF_bBRE9jhha849OoTo6DjMLKQoy6shMXKlu6g/s1600/18.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="456" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoiub8Rhzj852FYq1Uo-apzBcBLWoJYsIc0lNoFavbSj8uZNCXI0JZmCOGK9w7giWM3CcGe6tkyoc-nOmp3uITxRdmpVvgzSUiRDhf9mF_bBRE9jhha849OoTo6DjMLKQoy6shMXKlu6g/s1600/18.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tout le monde attend le passage du défilé devant son commerce décoré pour l'occasion.</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_1lR1P-Nx8agFfoDvZHC_zO3uPuCZCEgZBFP45_MtiMHuwy-iMQNRQzzG5_3EzwiGRmjTR_9femjcVsdszsjiMfaTGKpWe28vNrLR-2jzGFQTeGxtPwbAfe0cIQTtOneoJkt0KsOPZP8/s1600/11.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="450" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_1lR1P-Nx8agFfoDvZHC_zO3uPuCZCEgZBFP45_MtiMHuwy-iMQNRQzzG5_3EzwiGRmjTR_9femjcVsdszsjiMfaTGKpWe28vNrLR-2jzGFQTeGxtPwbAfe0cIQTtOneoJkt0KsOPZP8/s1600/11.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'enseigne présente une botte, donc peut-être : "Chaussures en tous genres - Articles de luxe et de travail - Renault - Neuillé-le-Lierre - Réparations soignées".</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Vl3XGXfxtdbIsiUg5gnbXWBqz9UxCS4r6PHzPphkMLaHSkF5EC2ulthxWJcF1rxql56Tq7XrAdz9YotPlYznmS2isRoYNW3__4fY1i2gsgSs5K5m0XCj0lfu3ai0FyCIn65TPg8Ys5o/s1600/10.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="452" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Vl3XGXfxtdbIsiUg5gnbXWBqz9UxCS4r6PHzPphkMLaHSkF5EC2ulthxWJcF1rxql56Tq7XrAdz9YotPlYznmS2isRoYNW3__4fY1i2gsgSs5K5m0XCj0lfu3ai0FyCIn65TPg8Ys5o/s1600/10.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Sellerie, Bourrellerie, Harnais en tous genres - G. Durand - Neuillé-le-Lierre - Sommiers, matelas".</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_4vRDym1DuorqUR3QzRbaiqw47bWyjxzRXEQgo0ovRseafHhCpVOnOrrrYpPecs1ldme4LVOn00A1zSM9jnOEbojSaRHdlX_ULbPUb3QeXaTfAZ9YtJkTbTQkabzHLvDtPuAVeeC56Fg/s1600/30.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="456" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_4vRDym1DuorqUR3QzRbaiqw47bWyjxzRXEQgo0ovRseafHhCpVOnOrrrYpPecs1ldme4LVOn00A1zSM9jnOEbojSaRHdlX_ULbPUb3QeXaTfAZ9YtJkTbTQkabzHLvDtPuAVeeC56Fg/s1600/30.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Peut-être : "Epicerie, Mercerie, Poterie - Vve Reverdy - Neuillé-le-Lierre - Tabac, journaux".</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmf-Yh9CFpwxCIQDJSHuwa30e0Nba_Vm9nm0zZAjvinUe6k3nbPdWzv4nwiOgB2VC5VDKTknnD-U-tXyTG0IfTopglZ9v3UcIocHrxqS7imXz8hbuppBPDJx5GJ_9DMO-DfdTX0h8gk8U/s1600/23.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmf-Yh9CFpwxCIQDJSHuwa30e0Nba_Vm9nm0zZAjvinUe6k3nbPdWzv4nwiOgB2VC5VDKTknnD-U-tXyTG0IfTopglZ9v3UcIocHrxqS7imXz8hbuppBPDJx5GJ_9DMO-DfdTX0h8gk8U/s1600/23.bmp" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU01tWZ0g24ivNgdByFnJ0I1nRPua5oB5O6KtM9Zi1TywPCpT0jEUVXtBxqw57uT61E2caqk7cqZL9muVBuhWIGe-T0uPP2bJOOrPxVDGjQGxb9KLb4Tv1_V21IUZ4NGuXJxz9yDmMC0E/s1600/28.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="454" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU01tWZ0g24ivNgdByFnJ0I1nRPua5oB5O6KtM9Zi1TywPCpT0jEUVXtBxqw57uT61E2caqk7cqZL9muVBuhWIGe-T0uPP2bJOOrPxVDGjQGxb9KLb4Tv1_V21IUZ4NGuXJxz9yDmMC0E/s1600/28.bmp" width="640" /></a><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC_bMhslOXB8ZYOg7oxjph-wshjzmP7Ue3YqMC1viqZNd_txKkZWLRaNUNU7x6aoQxnuW9lAi6QTb4A8Z7khqHsp45rjamJrN6qTtgh1Ksz19Lqklm9ioWylOwXMJLfwTUxX6nIINZkZY/s1600/29.bmp" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="458" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgC_bMhslOXB8ZYOg7oxjph-wshjzmP7Ue3YqMC1viqZNd_txKkZWLRaNUNU7x6aoQxnuW9lAi6QTb4A8Z7khqHsp45rjamJrN6qTtgh1Ksz19Lqklm9ioWylOwXMJLfwTUxX6nIINZkZY/s1600/29.bmp" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLGqm2_oGEe9kar7JDYqaHjKunRmkW0bGLN_OVWFHvtjrPt1t6bFC_frj6O2cjbh3zQx3jKxQjsLP42gntOqFJACGcyAEieWX5-MYcF09CKLEs78ar7G15DPlOc8Xzgzv2Va7J65C6p8Q/s1600/33.bmp" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="457" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLGqm2_oGEe9kar7JDYqaHjKunRmkW0bGLN_OVWFHvtjrPt1t6bFC_frj6O2cjbh3zQx3jKxQjsLP42gntOqFJACGcyAEieWX5-MYcF09CKLEs78ar7G15DPlOc8Xzgzv2Va7J65C6p8Q/s1600/33.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Peut-être : "Epicerie, Mercerie, Rouennerie, Tissus - Vve Saulas - Neuillé-le-Lierre - Vêtements de Travail".</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvGOzFhoposkbwWEvQB4aLRELDl40whs0FHiZys2O282sN6JznyXmSMaMemwi69UbvRyzozy4hOu8FGGTiBgrOaw-st_luLC8PAxcpTadnUUPvZyDTxwypwFfG6ixYjRlWnwyosidmyzs/s1600/27.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="448" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvGOzFhoposkbwWEvQB4aLRELDl40whs0FHiZys2O282sN6JznyXmSMaMemwi69UbvRyzozy4hOu8FGGTiBgrOaw-st_luLC8PAxcpTadnUUPvZyDTxwypwFfG6ixYjRlWnwyosidmyzs/s1600/27.bmp" width="640" /></a></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPr-pkcLPzsjvj-zDTopi7gD7FPjWGSDacBFFheU90vxCXFUbvcwG2qmnQbYdEEaThvTnkrn9PhCwNYrwMZ16BgizQr6GYH0uxLTsh3cvC_Idj8962liKhPiTdHQIktAuVvTsOGvFLBEQ/s1600/38.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="472" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPr-pkcLPzsjvj-zDTopi7gD7FPjWGSDacBFFheU90vxCXFUbvcwG2qmnQbYdEEaThvTnkrn9PhCwNYrwMZ16BgizQr6GYH0uxLTsh3cvC_Idj8962liKhPiTdHQIktAuVvTsOGvFLBEQ/s1600/38.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les fanfares arrivent une par une à la gare.</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBwPtw639CxrUbSmOSy8ISyih7_f1nXOl46JrpgKP-qkDru-7hUjYqFqfDjSQnVDCsU5HaAoe52vVL9ByF_Lh2JdvF6BpCiSKQz_UoS6Z26PEp2CXhvY0AAa5n3aof3xZ1o3Gkq9AFonc/s1600/26.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="458" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBwPtw639CxrUbSmOSy8ISyih7_f1nXOl46JrpgKP-qkDru-7hUjYqFqfDjSQnVDCsU5HaAoe52vVL9ByF_Lh2JdvF6BpCiSKQz_UoS6Z26PEp2CXhvY0AAa5n3aof3xZ1o3Gkq9AFonc/s1600/26.bmp" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheb60uUNkbVeCm5rCteXlRuyzokIL1JxJ8z8A7U9dWmtZ3CMuBJZu4GpF2YiUh6kqkuTm33idpTrv12Huo48zaxMuLHZ1xrIPR5G3CS6SFr1D_FjsC2WxVo48Mvmby0-44Xc_32IBGCGM/s1600/12.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="456" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheb60uUNkbVeCm5rCteXlRuyzokIL1JxJ8z8A7U9dWmtZ3CMuBJZu4GpF2YiUh6kqkuTm33idpTrv12Huo48zaxMuLHZ1xrIPR5G3CS6SFr1D_FjsC2WxVo48Mvmby0-44Xc_32IBGCGM/s1600/12.bmp" width="640" /></a></div>
<br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpUK7V9Txh5dCrnwlU4EzehYtak6s_ckmr9KJQGyK33U6Pe36Ih7N8m2AYegbaP3aV0TvMiAJsPWCXaRTExQmpHqzejhAnt4BX_H4oU40TMl0C2g3KiOSqbaNJjbmDSWbJm0RcC69HmcE/s1600/15.bmp" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="454" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpUK7V9Txh5dCrnwlU4EzehYtak6s_ckmr9KJQGyK33U6Pe36Ih7N8m2AYegbaP3aV0TvMiAJsPWCXaRTExQmpHqzejhAnt4BX_H4oU40TMl0C2g3KiOSqbaNJjbmDSWbJm0RcC69HmcE/s1600/15.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">En 1939, quelques anciennes tourangelles portent encore le costume traditionnel.</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9HHb3hv2cWn9gEeOX6dA3Jw8sIeqN0uQfLQZqzwZfWnGwLzkEnfhNCs_VGme83wI3rkJq88lfA7mHjKKRSQV0W1_QNwBPumCR6a99UUWvj6-R_zVRwdFLLCOgbE3QO6UcovPgpawOmD4/s1600/35.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="416" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9HHb3hv2cWn9gEeOX6dA3Jw8sIeqN0uQfLQZqzwZfWnGwLzkEnfhNCs_VGme83wI3rkJq88lfA7mHjKKRSQV0W1_QNwBPumCR6a99UUWvj6-R_zVRwdFLLCOgbE3QO6UcovPgpawOmD4/s1600/35.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Distribution de pim's en forme de fleur et des programmes.</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVdZLTxfMHp-w1Wl7Xh5IMeG4qTmqZ19LuYD2q8uWYtg2_PK6uqBqc9Ccj-DDeLeoyN6QxILno7nx3EQgjKt1isr8An23Anjqj6l-9MSA5AhZqj36jHxf0beS_0ob_AveGJ8y_h-NQQH0/s1600/25.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVdZLTxfMHp-w1Wl7Xh5IMeG4qTmqZ19LuYD2q8uWYtg2_PK6uqBqc9Ccj-DDeLeoyN6QxILno7nx3EQgjKt1isr8An23Anjqj6l-9MSA5AhZqj36jHxf0beS_0ob_AveGJ8y_h-NQQH0/s1600/25.bmp" width="474" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"À 15h30 : Grand Concert Public gratuit, Place de la Gare"</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMGaC5iLYHq84TtMGH86Inm-rhEibzVu1CPRZQCE8sHJxX4evkWv3emot1sed3iPJd6DdF6C-NLHdX-h8vb2HAk6PsM6YNnAa5OR7Ho9jN8AuBiIAsPNWfKF8ZYWBJSat_Sst0RPaYiA4/s1600/20.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="456" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMGaC5iLYHq84TtMGH86Inm-rhEibzVu1CPRZQCE8sHJxX4evkWv3emot1sed3iPJd6DdF6C-NLHdX-h8vb2HAk6PsM6YNnAa5OR7Ho9jN8AuBiIAsPNWfKF8ZYWBJSat_Sst0RPaYiA4/s1600/20.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les fanfares de Neuillé-le-Lierre, Reugny, Noizay, Parçay-Meslay, Vernou-sur-Brenne et Vouvray jouent chacune deux morceaux.</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYkOPj6a-u5GrmxYpfnpS7wEKzxKQYtJxlNe6oV4vgFdJJwx4qcxmqT3JyHjygnbm7HKe_lpND_kfVvOHGdjKTQtNxHYPytjszAAif2k7nPlgbYu-c-6nXmN8oM423bS5pn354o59BMNw/s1600/31.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="458" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYkOPj6a-u5GrmxYpfnpS7wEKzxKQYtJxlNe6oV4vgFdJJwx4qcxmqT3JyHjygnbm7HKe_lpND_kfVvOHGdjKTQtNxHYPytjszAAif2k7nPlgbYu-c-6nXmN8oM423bS5pn354o59BMNw/s1600/31.bmp" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"À l'issue de ce Concert, Remise de Décorations aux vieux Musiciens"</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY0-qltNaUS31YMOvuz5mQXf_M187WToROz3WFXOn5Udj7qAb1KWWK4_H-y70F_O6ogzcqcQtsuHWh-iH6wWgzi7SeesAsvEKqtkezoBfMbH1iiVCn_SDv3OdLlCllWRc8S2nSZ3wiJQ4/s1600/22.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY0-qltNaUS31YMOvuz5mQXf_M187WToROz3WFXOn5Udj7qAb1KWWK4_H-y70F_O6ogzcqcQtsuHWh-iH6wWgzi7SeesAsvEKqtkezoBfMbH1iiVCn_SDv3OdLlCllWRc8S2nSZ3wiJQ4/s1600/22.bmp" width="462" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_4pZm7LehTIAvQBtYL3noQjlMEmmMe-NRC783mVFDc2VaK4_zesfJTCOzkDgWyKh7NuLsB8PjBVag8DCsKw3FdTsatBjhrsIbsAjoeWTXagboqp0FNiVbxI9nVvoQADyWie32giSDV0E/s1600/19.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_4pZm7LehTIAvQBtYL3noQjlMEmmMe-NRC783mVFDc2VaK4_zesfJTCOzkDgWyKh7NuLsB8PjBVag8DCsKw3FdTsatBjhrsIbsAjoeWTXagboqp0FNiVbxI9nVvoQADyWie32giSDV0E/s1600/19.bmp" width="456" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-WaEBwwAkh_cT3rICRn0XlOMIcd62EgxnU44k5iU5u0-cyeyRXFpC1tNQHT0Xa5OcvrJmYaHGD-wB28kcVCE4_d8Rc38Rf2dUq4AZEscZ-vvhNN3TADckdyEbIZxdq2d5l1IOTpXj4h4/s1600/32.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="456" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-WaEBwwAkh_cT3rICRn0XlOMIcd62EgxnU44k5iU5u0-cyeyRXFpC1tNQHT0Xa5OcvrJmYaHGD-wB28kcVCE4_d8Rc38Rf2dUq4AZEscZ-vvhNN3TADckdyEbIZxdq2d5l1IOTpXj4h4/s1600/32.bmp" width="640" /></a></div>
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxIBHSMuHvybNkJasOIcd8m1JUJrNzdnoXOlv0JEVQAuyz2BvhoSSKxmJtsg-tnZPEUIlRF2ps8fP1KZB_s8NT5uE6ncnNYdhYTSxkCAH8BcqJlxXAQ3SUc8IdZa-NxpfWpryNpMKOepY/s1600/2.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxIBHSMuHvybNkJasOIcd8m1JUJrNzdnoXOlv0JEVQAuyz2BvhoSSKxmJtsg-tnZPEUIlRF2ps8fP1KZB_s8NT5uE6ncnNYdhYTSxkCAH8BcqJlxXAQ3SUc8IdZa-NxpfWpryNpMKOepY/s1600/2.bmp" width="446" /></a></div>
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Si vous aussi vous possédez des archives qui peuvent être partagées, n'hésitez pas à m'en faire part !</div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-47902186803101042472014-12-10T21:40:00.001+01:002018-01-15T11:33:44.857+01:00Nouveau témoignage sur l'institut médico-pédagogique de LaunayL'Institut médico-pédagogique de Launay était situé à Reugny. Il a accueilli des jeunes de 1960 à 1973. En réponse à un témoignage publié cet été (voir <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2014/07/reugny-linstitut-medico-pedagogique-de.html" target="_blank">l'article sur l'Institut médico-pédagogique de Launay</a>) à propos des conditions de vie des jeunes qui y étaient internés (<i>"j’en suis reparti très déstabilisé, désorienté, mal dans ma peau")</i>, un autre ancien élève a tenu à témoigner.<br />
<br />
Voici sa réponse : <i>"moi aussi j'ai vécu dans ce château de launay en 1962 et je n'ai comme vous que de mauvais souvenir battu à la trique par des jeunes femmes qui s'occupaient de nous entre guillemet en 1965 ont c'est évader à quatre, le tant d'une promenade de cet enfer ont à était retrouver 3 jours plus tard par les gendarmes je ne me souviens plus les noms de mes camarades, et il mon même obliger a faire la communion solennelle, le 13 juin 1965 que je ne voulais pas la faire.je me suis même battu avec la directrice de l’époque et que je lui ai casse le doigt elle l'avais bien mériter vu que l'ont était battu et toujours puni pour un oui et pour un non, je m'appelle claude Beauchaud j'ai maintenant 62 ans et je n'ai toujours pas oublie trop marquer par cette époque".</i><br />
<i><br /></i>
L'histoire récente de Launay nous réserve encore bien des surprises...<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMoyPyufHaXodECtfX0PvqmIHXUUSXQ0a59WIM5AXpDHwVydfvk-Rq7E-NltxOj8vR7VAtMOf3mdR7_viLW0FCcXDSLeC41hqDGXibsR6cbM5Y7XFwCc5R4jiuTK6Xx_gsrYrN0qpJolo/s1600/P1180230.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMoyPyufHaXodECtfX0PvqmIHXUUSXQ0a59WIM5AXpDHwVydfvk-Rq7E-NltxOj8vR7VAtMOf3mdR7_viLW0FCcXDSLeC41hqDGXibsR6cbM5Y7XFwCc5R4jiuTK6Xx_gsrYrN0qpJolo/s1600/P1180230.JPG" width="640" /></a></div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-40946108392376648852014-12-05T11:50:00.002+01:002018-01-14T02:11:44.357+01:00Présentation du livre samedi 6 décembre !<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Attention, petite modification pour la présentation de 17h30 à Reugny, la présentation n'aura pas lieu Salle des votes mais dans la Salle de musique à côté. À demain !</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdAD1k45QwfmfH_2gGlFnAO0mkgDCuZQlTMcn_5phVcDCkn8wlzy7SwMSZM8sVjhcTmWLDrpsPzSNEbbasKMWRrtouTcNVMR5uZJyyD6RHzq0W9SmIHaKDT9ZZmMqDNXXdKFtsqH4y17c/s1600/affiche.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdAD1k45QwfmfH_2gGlFnAO0mkgDCuZQlTMcn_5phVcDCkn8wlzy7SwMSZM8sVjhcTmWLDrpsPzSNEbbasKMWRrtouTcNVMR5uZJyyD6RHzq0W9SmIHaKDT9ZZmMqDNXXdKFtsqH4y17c/s1600/affiche.bmp" /></a></div>
Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-82403910945540286172014-11-02T19:58:00.004+01:002018-01-14T02:12:06.208+01:00Découvertes archéologiques à Neuillé<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
À l'occasion de l'enfouissement des réseaux du bourg de Neuillé-le-Lierre, une phase de sondages archéologiques a débuté la semaine du 27 octobre. Après la découverte de plusieurs squelettes (ce qui est normal près d'une église), la fin de semaine a été plus riche avec la découverte de deux sarcophages, toujours près de l'église. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Ces sarcophages seront ouverts à partir de la semaine prochaine. Ils pourraient dater de l'époque mérovingienne. Une fois leur contenu analysé, nous pourrons en savoir plus sur les origines du bourg, qui font débat depuis le XIXe siècle. En effet, un texte de saint Grégoire parle d'une église fondée à "Noviliacus" par saint Baud au VIe siècle. Or, il existe trois Neuillé ou Neuilly en Touraine, et l'hypothèse que cette église soit bien à Neuillé-le-Lierre avait peu à peu était oubliée. De plus, on sait que les environs étaient habités à l'époque mérovingienne, puisque l'ermitage de Saint-Rigomer, sur le territoire de la commune, est fondé au VIe siècle.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Une autre question est posée, c'est que Neuillé est également qualifié de "Nouveau" ("Noviliacus") dans un texte du XIe siècle. Est-ce parce que cette qualification a subsisté pendant trois siècles, ou parce que le village est bien apparu au XIe siècle ? L'analyse des sarcophages et de leur contenu nous permettra de trancher plus facilement entre ces questions.</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8UKaLGboIkaLKKHKDrqf92uujpxFT65tHVF6RFlkUnTxwNiLAk2kBVPbgpcOsRe3JxhzlZKJFtHQP2cOcCGobsCZuWFEtRnIFb91EP0LjnbSqYpamspGm5ZIFqIOdPEdI3KMT47y_UyY/s1600/10153933_524384167697838_1017309292584855134_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8UKaLGboIkaLKKHKDrqf92uujpxFT65tHVF6RFlkUnTxwNiLAk2kBVPbgpcOsRe3JxhzlZKJFtHQP2cOcCGobsCZuWFEtRnIFb91EP0LjnbSqYpamspGm5ZIFqIOdPEdI3KMT47y_UyY/s1600/10153933_524384167697838_1017309292584855134_n.jpg" width="480" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo page Facebook de la <a href="https://www.facebook.com/pages/Commune-de-Neuill%C3%A9-le-Lierre/505498246253097" target="_blank">Commune de Neuillé-le-Lierre</a> parce que je suis à Paris et que donc je ne peux pas prendre de photos !</td></tr>
</tbody></table>
Que pourra-t-on y découvrir ? Si on a beaucoup de chance, on pourra y trouver du mobilier funéraire (restes de vêtements, bijoux...) richement orné et en bon état, et, pourquoi pas, une inscription avec le nom du défunt ! Plus certainement, on ne trouvera rien d'extraordinaire, car aucun personnage d'importance n'est réputé avoir été enterré à Neuillé. De plus, le couvercle des sarcophages montre une taille de pierre imprécise, pas soignée. Malgré cela, ce sont surtout les personnages notables du village qui sont enterrés dans des sarcophages.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh5iTJeRSgYcoLRStuHUiKYJy0uKcQrkk7WpaaQmWHBVFUdpOfFaFlYoq8aX80XBLcdzedrVoTUnA-uexxr9grplqeQ6k7MG0SE2PEp90pxQzGvOqPX9KBGHRCIaXhCjFLDOvKMHQu5iI/s1600/parure_aregonde.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh5iTJeRSgYcoLRStuHUiKYJy0uKcQrkk7WpaaQmWHBVFUdpOfFaFlYoq8aX80XBLcdzedrVoTUnA-uexxr9grplqeQ6k7MG0SE2PEp90pxQzGvOqPX9KBGHRCIaXhCjFLDOvKMHQu5iI/s1600/parure_aregonde.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">A priori, aucune reine Arégonde (511-580, mère de Chilpéric Ier, enterrée à Saint-Denis) n'a été inhumée à Neuillé. Il y a donc peu de chances qu'on trouve des fibules, boucles d'oreilles et de ceintures dans ces sarcophages. Mais on peut toujours espérer trouver quelques petits objets métalliques plus ou moins ornés ayant subsisté jusqu'à aujourd'hui.</td></tr>
</tbody></table>
À suivre !Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-46225251711833567162014-10-30T09:48:00.001+01:002018-01-14T02:12:13.860+01:00Nouvel article dans la NR<a href="http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Reugny/n/Contenus/Articles/2014/10/30/Guillaume-Metayer-18-ans-et-un-premier-livre-2099355" target="_blank">Nouvel article</a> dans la Nouvelle République de ce jour ! Merci à Pierre Cottu !Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-92191127290284520172014-10-25T14:15:00.000+02:002018-01-14T02:12:19.917+01:00Il vous reste une semaine pour commander le livre !<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Après plus d'un mois de collecte, la date limite des commandes approche ! Si vous n'avez pas encore commandé votre livre, vous pouvez imprimer ce bon de commande et l'envoyer à l'adresse indiquée. Sinon, vous pouvez essayer de me croiser à la foire à la bernache, j'aurai un tas dans mon sac !</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1sWWymFK-8NLUYLh7mw5LQ2B9j2iAKYjpng9wfK1BROwUGXoMAoxLDTrIX3jTZkzf9iWu9V9_WJ2JxQppeu8Y7pPCM760jywY7dFP530SggzlusQKizWeEEZR2UEe6yWAiv2Dp7bUrZk/s1600/Bon+de+commande1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="304" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1sWWymFK-8NLUYLh7mw5LQ2B9j2iAKYjpng9wfK1BROwUGXoMAoxLDTrIX3jTZkzf9iWu9V9_WJ2JxQppeu8Y7pPCM760jywY7dFP530SggzlusQKizWeEEZR2UEe6yWAiv2Dp7bUrZk/s1600/Bon+de+commande1.png" width="640" /></a></div>
<br />Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6421354872507716363.post-64319007542972759032014-10-24T22:17:00.000+02:002018-01-20T01:38:32.586+01:00Personnage célèbre : Jehan JusteJehan Ier est le plus célèbre des artistes de la dynastie des Juste. Il est né en 1485 près de Florence, où il reçut de son père les premiers enseignements de son art. En 1504, en compagnie de son frère aîné, Antoine, il suit le roi de France et s'installe en Touraine.<br />
Si l'on réfléchit à la longue durée de la carrière artistique de Jehan Ier, la liste connue de ses œuvres est encore bien incomplète : Il sculpte le tombeau de Thomas James, évêque de Dol (Ille et Vilaine) en 1507 (mutilé à la Révolution). Il se rend à Saint-Denis pour y installer le monument funéraire de Louis XII et d'Anne de Bretagne (entre 1516 et 1531) qui passe pour être son chef-d'oeuvre et l'un des plus beaux mausolées de la Renaissance. Il aurait exécuté les statues des gisants du roi et de la reine, ainsi que les orants, tandis que les statues de Vertus sont attribuées à son neveu Juste de Juste.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRk8kFvphCIVVOuk25YN6Vtq1Onyn17f1d6i4Y0e_RKDSWIwKxpzf2LSqyuUdf1-Uk3S20cCjQ-k9WjCRtyHuk8yzOAGnKLlKOFh1acmnIrmSS7o4q6xpYxyJPE34Zvj-1QZLeWrBU2Js/s1600/P1270521.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRk8kFvphCIVVOuk25YN6Vtq1Onyn17f1d6i4Y0e_RKDSWIwKxpzf2LSqyuUdf1-Uk3S20cCjQ-k9WjCRtyHuk8yzOAGnKLlKOFh1acmnIrmSS7o4q6xpYxyJPE34Zvj-1QZLeWrBU2Js/s1600/P1270521.JPG" width="480" /></a></div>
Jean Juste exécute encore le tombeau de Thomas Bohier, le financier qui a fait construire le château de Chenonceau, à Saint-Saturnin de Tours (détruit à la Révolution), et le tombeau de Louis de Crevant, abbé de la Trinité de Vendôme (aussi détruit à la Révolution). De 1532 à 1539, il sculpte pour la chapelle du château d'Oiron, à la demande d'Hélène de Hangest, le tombeau de son mari, Artus Gouffier, et celui de sa belle-mère, dame de Montmorency. On lui doit également la vasque des fonds baptismaux de la cathédrale de Tours.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-CU0xiSC2B-A/UWvYrMtF4PI/AAAAAAAAUUs/CXmHykUfRiY/s1600/P6280108+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://1.bp.blogspot.com/-CU0xiSC2B-A/UWvYrMtF4PI/AAAAAAAAUUs/CXmHykUfRiY/s640/P6280108+-+Copie.JPG" width="480" /></a></div>
Il a un enfant (Jehan II) en 1510 et il décède en 1549. Lui et son frère possédaient une maison (qu'ils ont fait construire) à Tours, au 17 rue Paul Louis Courier.<br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-lwfvGzHW5V4/UWvClyYX5TI/AAAAAAAAUUc/zSPZBXo1BR4/s1600/P1280065+-+Copie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://2.bp.blogspot.com/-lwfvGzHW5V4/UWvClyYX5TI/AAAAAAAAUUc/zSPZBXo1BR4/s640/P1280065+-+Copie.JPG" width="480" /></a></div>
Lien avec Reugny : Jehan Juste possédait le <a href="http://reugny-neuille.blogspot.fr/2013/04/reugny-les-jauneaux.html" target="_blank">fief des Jouaneaulx</a> (Jauneaux) autour de 1520. Malheureusement, il ne reste aucune trace de ce bâtiment, et un seul document atteste de ce lien entre le sculpteur et Reugny.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<em>Sources : Mémoires de la société archéologique de Touraine (1885), Base Mérimée, Encyclopédie Universalis.</em>Guillaume Métayerhttp://www.blogger.com/profile/00612123972125246112noreply@blogger.com0