Pour les 30 ans du Socio, la compagnie Colbok a organisé une déambulation théâtrale dans les rues de Reugny. De grands moments de rigolade, de cascades en escalades, à découvrir ici.
dimanche 29 septembre 2013
samedi 28 septembre 2013
L'orage de grêle du 1er juillet 1930
Dans le journal Le Petit Parisien du 3 juillet 1930 on peut lire : "Un orage d'une rare violence a dévasté hier après-midi le vignoble de Vouvray. À 15 heures, les paysans aperçurent un nuage jaune bien caractéristique qui se transforma en une chute abondante de grêlons de la grosseurs d'une noix. Le vent se leva, arracha les toitures des maisons, déracina les arbres et abattit les poteaux télégraphiques. C'est par suite de cette circonstance que cette catastrophe ne fut connue à Tours qu'aujourd'hui.
Les vignes sont hachées sur 2.000 hectares de Vouvray à Noizay, en passant par Vernou, et sur une profondeur de plusieurs kilomètres s'étendant de Montlouis à Chançay. Outre les vignes, toutes les récoltes sont hachées.
Les ceps sont complètement dépouillés de leurs feuilles et des grappes qui laissaient prévoir une récolte abondante. Les "souches" sont elles-mêmes atteintes et l'ont craint que l'année prochaine la récolte soit encore compromise.
Dès qu'il connut la nouvelle, le préfet d'Indre-et-Loire s'est rendu sur les lieux en compagnie des maires de Vouvray et de Vernou. Des premières estimations, les dégâts atteignent plus de 10 millions. Des démarches vont être tentées par MM. Proust et René Besnard pour obtenir des secours d'urgence."
De 1930 à 2013, comme le prouvent les photos, il n'y a qu'un pas ! Si on compare ces deux catastrophes, on remarque que l'orage de 1930 a été plus important, avec 2.000 hectares de vignes touchées contre 1.500 en 2013. On peut aussi noter que l'année 1930 est classée "millésime médiocre"...
Les vignes sont hachées sur 2.000 hectares de Vouvray à Noizay, en passant par Vernou, et sur une profondeur de plusieurs kilomètres s'étendant de Montlouis à Chançay. Outre les vignes, toutes les récoltes sont hachées.
Les ceps sont complètement dépouillés de leurs feuilles et des grappes qui laissaient prévoir une récolte abondante. Les "souches" sont elles-mêmes atteintes et l'ont craint que l'année prochaine la récolte soit encore compromise.
Dès qu'il connut la nouvelle, le préfet d'Indre-et-Loire s'est rendu sur les lieux en compagnie des maires de Vouvray et de Vernou. Des premières estimations, les dégâts atteignent plus de 10 millions. Des démarches vont être tentées par MM. Proust et René Besnard pour obtenir des secours d'urgence."
De 1930 à 2013, comme le prouvent les photos, il n'y a qu'un pas ! Si on compare ces deux catastrophes, on remarque que l'orage de 1930 a été plus important, avec 2.000 hectares de vignes touchées contre 1.500 en 2013. On peut aussi noter que l'année 1930 est classée "millésime médiocre"...
vendredi 27 septembre 2013
Reugny : Le Château Royal
En 1101, Reugny appartenait à un chevalier nommé Vital.
En 1104, Reugny est nommée Ruiniacum dans une charte de Marmoutier.
En 1209, Reugny est nommé Ruini dans une charte de Thibault.
En 1234, Guillaume de Brenne, chevalier, seigneur de Rochecorbon commit des dégats en préjudice des moines de Saint-Julien.
En 1235, Reugny appartenait à Geoffroy de Brenne, seigneur de Rochecorbon, époux de Jeanne.
En 1261, Reugny appartenait à Hervé de Mézières, Vierzon et Rochecorbon, second mari de Jeanne.
En 1270, Décès d'Hervé.
En 1275, Thibault de Mathefelon ("D'or, à six écussons de gueules, 3, 2, 1") (3ème mari...) signe un accord avec l'archevêque de Tours.
En 1345, Guillaume Larchevêque et Jeanne (fille de Mathefelon et Jeanne) se marient.
En juin 1369 Reugny est enlevé à Guillaume et remis à G. Gouffier.
En novembre 1369, les terres sont remises au comte d'Harcourt ("De gueules, à deux fasces d'or"), puis restituées à G. Larchevêque.
En 1390, Guillaume de Harcourt et Jeanne, fille de Larchevêque, se marient.
Larchevêque meurt en 1407.
En 1104, Reugny est nommée Ruiniacum dans une charte de Marmoutier.
En 1209, Reugny est nommé Ruini dans une charte de Thibault.
En 1234, Guillaume de Brenne, chevalier, seigneur de Rochecorbon commit des dégats en préjudice des moines de Saint-Julien.
En 1235, Reugny appartenait à Geoffroy de Brenne, seigneur de Rochecorbon, époux de Jeanne.
En 1261, Reugny appartenait à Hervé de Mézières, Vierzon et Rochecorbon, second mari de Jeanne.
En 1270, Décès d'Hervé.
En 1275, Thibault de Mathefelon ("D'or, à six écussons de gueules, 3, 2, 1") (3ème mari...) signe un accord avec l'archevêque de Tours.
En 1345, Guillaume Larchevêque et Jeanne (fille de Mathefelon et Jeanne) se marient.
En juin 1369 Reugny est enlevé à Guillaume et remis à G. Gouffier.
En novembre 1369, les terres sont remises au comte d'Harcourt ("De gueules, à deux fasces d'or"), puis restituées à G. Larchevêque.
En 1390, Guillaume de Harcourt et Jeanne, fille de Larchevêque, se marient.
Larchevêque meurt en 1407.
En 1425 : "Les élus reçurent les ordres du Roy par le bailly de Touraine pour obliger les habitans de Touraine de nourir les capitaines écossois auxquels le Roy devoit fournir les chausses, souliers, robes et trousses ; on s'assembla, et il fut délibéré qu'on répartirait ces capitaines dans les villes, et châteaux du pays et aux environs de la ville; on en envoya à Chinon, à Loches, à Montrichard, Rochecorbon, Maillé (Luynes), Montbazon, Châteauregnault, Reugny et autres endroits ; les élus ordonnèrent que les habitants de ces villes et châteaux leur fourniroient les vivres suivant les ordres du Roy, ainsi que les logemens."
Au début de l'année 1428, Charles VII fait faire une liste des châteaux à détruire pour qu'ils ne soient pas investis par les anglais. Pour Reugny, il convenait d'attendre que les commissaires se fassent une opinion plus approfondie de son état. Il est signalé que "au pays d'entre Loire et le Loir, il n'a comme nul gens demeurans".
Au milieu du XVe siècle, Mathieu d'Harcourt, écuyer de Charles VII, fils bâtard de Jacques d'Harcourt, est seigneur de Reugny. Jeanne, femme de Guillaume d'Harcourt, décède en 1460.
En février 1470, Louis XI vient à Reugny (qu'il écrit "Rongny"). Sept ans plus tard, le dernier jour de février 1477, Louis XI échange la châtellenie de Reugny, appartenant à Guillaume d'Harcourt, comte de Tancarville, contre celle de Gaillefontaine (Seine-Maritime). Selon le choix des commissaires, Louis XI a acheté soit un château neuf reconstruit après sa démolition, soit un donjon médiéval. La deuxième solution est la plus probable car il est signalé dans la description du château à la Révolution qu'il se compose d'une ruine de 5 étages de hauteur.
En mai 1478, Louis XI donne le château et la châtellenie à Jacques d'Espinay, seigneur de Segré.
Louis XI vient à Reugny le 11 janvier 1480 et séjourne au château.
En 1484, Charles VIII confirme l'échange de la châtellenie de Reugny avec Guillaume d'Harcourt (Arch. nat., JJ 215).
Sources :
En février 1470, Louis XI vient à Reugny (qu'il écrit "Rongny"). Sept ans plus tard, le dernier jour de février 1477, Louis XI échange la châtellenie de Reugny, appartenant à Guillaume d'Harcourt, comte de Tancarville, contre celle de Gaillefontaine (Seine-Maritime). Selon le choix des commissaires, Louis XI a acheté soit un château neuf reconstruit après sa démolition, soit un donjon médiéval. La deuxième solution est la plus probable car il est signalé dans la description du château à la Révolution qu'il se compose d'une ruine de 5 étages de hauteur.
En mai 1478, Louis XI donne le château et la châtellenie à Jacques d'Espinay, seigneur de Segré.
Louis XI vient à Reugny le 11 janvier 1480 et séjourne au château.
En 1484, Charles VIII confirme l'échange de la châtellenie de Reugny avec Guillaume d'Harcourt (Arch. nat., JJ 215).
Sources :
Gilles-André de la Roque de la Lontière, Histoire généalogique de la maison de Harcourt, volume IV, Chez Sébastien Cramoisy, Paris, 1662, p. 1731.
Eusèbe de Laurière, Ordonnances des rois de France de la troisième race, XVIIIe volume, Imprimerie Royale, Paris, 1828, p. 403.
Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Armorial général de la Touraine, Tomes XVIII et XIX, publié par la Société Archéologique de Touraine, Tours, 1866-1867.
Auguste Beaucousin, Registre des fiefs et arrière-fiefs du baillage de Caux en 1503, Lestringant, Rouen, 1891, p. 24.
Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI, roi de France, Renouard, Paris (Tome VIII, 1903, p. 112 - Tome XI, 1911, p. 93).
René Planchenault, "La conquête du Maine par les Anglais, La lutte de partisans (1427-1429)", Revue historique et archéologique du Maine, Tome XVIII, Le Mans, 1938, p. 50.
jeudi 26 septembre 2013
Neuillé : Combattre la vie chère en 1933
Dans le journal Le Matin, à la date du 19 mai 1933 : "Afin de combattre la vie chère dans sa commune, M. Louis Proust, député-maire de Neuillé le Lierre, président général du Comité républicain, a réuni, hier, les commerçants, producteurs et consommateurs et est arrivé à une entente entre tous.
Les boulangers ont consenti aux producteurs de blé la faculté d'échanger leur blé pour du pain et à tous une diminution de 0 fr. 10 par kilo de pain.
Les bouchers ont consenti un abaissement de leurs prix allant de 0 fr. 50 à 2 fr. par kilo, suivant les morceaux.
Les laitiers ont accepté la diminution du prix de vente du lait au détail qu'avait demandée M. Proust."
Les boulangers ont consenti aux producteurs de blé la faculté d'échanger leur blé pour du pain et à tous une diminution de 0 fr. 10 par kilo de pain.
Les bouchers ont consenti un abaissement de leurs prix allant de 0 fr. 50 à 2 fr. par kilo, suivant les morceaux.
Les laitiers ont accepté la diminution du prix de vente du lait au détail qu'avait demandée M. Proust."
Photo prise à Neuillé (Archives départementales d'Indre et Loire) |
mercredi 25 septembre 2013
Accident mortel entre un train et une voiture à Chançay
Le 27 décembre 1934, "un train de marchandises venant de Châteaurenault a tamponné au passage à niveau de Chançay une auto conduite par M. Emile Grobois, 35 ans, boulanger. L'auto a été traînée sur une grande distance et on a retiré des débris le conducteur mortellement blessé."
Sources : L'ouest-Eclair (28/12/1934).
Sources : L'ouest-Eclair (28/12/1934).
vendredi 20 septembre 2013
Louis XI et Reugny
Louis XI, roi de France de 1461 à 1483, est venu au moins deux fois à Reugny.
Il vient sans doute pour la première fois en février 1470. Sept ans plus tard, le dernier jour de février 1477, Louis XI échange la châtellenie de Reugny, appartenant à Guillaume d'Harcourt, comte de Tancarville, contre celle de Gaillefontaine (Seine-Maritime). Le château Royal était à cette époque une vieille forteresse médiévale.
En mai 1478, il donne le château au seigneur de Segré Jacques d'Espinay.
Louis XI est venu une nouvelle fois le 11 janvier 1480. Il a suivi la Brenne (qui s'appelait à cette époque la Bransle) du Plessis-lès-Tours
à Château-Renault
pour se rendre compte de sa navigabilité en vue du transport des blés et du bois, Tours étant alors en pleine expansion.
Le roi a ainsi couché au Château Royal qui appartenait au sire de Segré.
Hélas pour lui, la Bransle n'est pas navigable ! Un projet est alors lancé pour qu'elle le devienne, mais il ne sera pas exécuté.
Après le décès de son père en 1483, Charles VIII reprend la châtellenie de Reugny.
Sources :Eusèbe de Laurière, Ordonnances des rois de France de la troisième race, XVIIIe volume, Paris, Imprimerie Royale, 1828, p. 403.
Il vient sans doute pour la première fois en février 1470. Sept ans plus tard, le dernier jour de février 1477, Louis XI échange la châtellenie de Reugny, appartenant à Guillaume d'Harcourt, comte de Tancarville, contre celle de Gaillefontaine (Seine-Maritime). Le château Royal était à cette époque une vieille forteresse médiévale.
En mai 1478, il donne le château au seigneur de Segré Jacques d'Espinay.
Louis XI est venu une nouvelle fois le 11 janvier 1480. Il a suivi la Brenne (qui s'appelait à cette époque la Bransle) du Plessis-lès-Tours
à Château-Renault
pour se rendre compte de sa navigabilité en vue du transport des blés et du bois, Tours étant alors en pleine expansion.
Le roi a ainsi couché au Château Royal qui appartenait au sire de Segré.
Hélas pour lui, la Bransle n'est pas navigable ! Un projet est alors lancé pour qu'elle le devienne, mais il ne sera pas exécuté.
Après le décès de son père en 1483, Charles VIII reprend la châtellenie de Reugny.
Sources :
Auguste Beaucousin, Registre des fiefs et arrière-fiefs du baillage de Caux en 1503, Rouen, Lestringant, 1891, p. 24.
Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI, roi de France, Paris, Renouard (Tome VIII, 1903, p. 112 - Tome XI, 1911, p. 93).
mercredi 18 septembre 2013
Qu'avez-vous loupé cet été ?
Les attaques de la bête du Val de Loire, qui firent entre 147 et 200 victimes dans la région.
Le récapitulatif des dégâts, trois semaines après la tempête.
La ferme de la Bergerie, reconstruite au XIXe siècle.
Un autre orage de grêle, mais qui eut lieu en 1737.
Les (folles) aventures du curé Lhéritier (1697-1720).
Les catastrophes climatiques sous le curé Lhéritier.
La maladie du curé Lhéritier.
Les vestiges médiévaux du château de Valmer.
L'apogée du château de Valmer.
Le château de Valmer depuis la Révolution, restaurations et incendie.
Le château de la Côte illuminé.
Il y a tout juste 300 ans, une fête au château de la Vallière était gâchée...
La rue de la Grange des Dîmes, dans laquelle, vous l'aurez deviné, il n'y a pas de grange des dîmes !
La ligne de chemin de fer Tours-Sargé a été mise à jour (fin de l'article pour ceux qui n'ont pas le courage de tout relire).
Reugny by night.
L'ex moulin de pierre.
La procession de la fête Dieu vs les anticléricaux.
Et pour finir, château à vendre !
Le récapitulatif des dégâts, trois semaines après la tempête.
La ferme de la Bergerie, reconstruite au XIXe siècle.
Un autre orage de grêle, mais qui eut lieu en 1737.
Les (folles) aventures du curé Lhéritier (1697-1720).
Les catastrophes climatiques sous le curé Lhéritier.
La maladie du curé Lhéritier.
Les vestiges médiévaux du château de Valmer.
L'apogée du château de Valmer.
Le château de Valmer depuis la Révolution, restaurations et incendie.
Le château de la Côte illuminé.
Il y a tout juste 300 ans, une fête au château de la Vallière était gâchée...
La rue de la Grange des Dîmes, dans laquelle, vous l'aurez deviné, il n'y a pas de grange des dîmes !
La ligne de chemin de fer Tours-Sargé a été mise à jour (fin de l'article pour ceux qui n'ont pas le courage de tout relire).
Reugny by night.
L'ex moulin de pierre.
La procession de la fête Dieu vs les anticléricaux.
Et pour finir, château à vendre !
lundi 9 septembre 2013
Chançay : "Belle et bonne terre à vendre", Valmer en 1736
"Belle et bonne terre située en Touraine, à trois lieues de Tours, deux d'Amboise, trois de Chasteau-Renault, et à trois quarts de lieues de la rivière de Loire, à vendre. La Seigneurie de Valmer [...] forme une terre considérable dans un des meilleurs et plus fertiles cantons de la Touraine, paroisse de Vernou, près le bourg de Chançay, sur la rivière de Branne.
Le Château, presque au milieu de ses domaines, est situé très avantageusement sur le penchant d'une coline, qui se termine pas de belles issues et des ouvrages de décoration. C'est un vaste bâtiment double, d'une riche élévation, dont les appartements sont beaux et bien distribués, les vaisseaux commodes, bien percés et ornés de menuiseries très propres. Son parc et sa futaye, ses magnifiques terrasses et jardins, sa pièce d'eau, ses avenues, la rivière qui passe au pied, en font une Maison extrêmement agréable ; enfin sa vue sur une prairie et varenne d'une lieue de long sur demi lieue de large, entourées de côtes très élevées et chargées de vignobles, lui donne un avantage peu commun.
L'entrée principale est par une avenue en face du château à quatre rangs de marronniers d'Inde et francs qui sépare en deux portions presque égales une grande pièce de terre labourable dépendante du château ; au bout de cette avenue qui se termine en forme de fer à cheval est un grand portail par lequel on entre dans une cour en pente douce ornée d'ifs et de houx.
À la droite de cette cour en entrant sont trois corps de bâtiments en pavillons, couverts d'ardoises ; deux servant d'écuries et chambre pour les cochers et palefreniers, l'autre dans lequel sont trois grands pressoirs à roues et bosseaux, et quatre grandes cuves. Dans ces trois pavillons, sont de beaux greniers.
Une cour derrière le troisième pavillon, dans laquelle sont une chambre, une laiterie voûtée et pavée, une cave en roc, une étable et les remises à carrosses et chariots.
Au midi et à côté de la cour et pavillon ci-dessus, est une basse cour renfermée, dans laquelle sont un bâtiment très logeable, servant de tourne-bride, deux grandes écuries, grenier dessus, chenil à chiens courants, une chambre à côté, une grande grange servant à resserrer les dîmes et terrages, toits à porcs, remises à charrettes, une grande et magnifique fuye garnie de pigeons,
deux grandes caves en roc, une brûlerie avec son puits et ses deux chaudières montées ; derrière et à côté de ladite cour un grand verger.
De la cour d'entrée premièrement désignée, on passe à celle du château et qui est également en pente douce, mais beaucoup plus élevée, faisant forme de terrasse, ornée d'ifs et de houx ; entre ces deux cours est une douve ou fossé sec, sur lequel est un pont de bois très propre et bien bâti, soutenu par plusieurs piliers de pierre dure,
à l'entrée de cette cour joignant le pont sont deux pilastres soutenant une porte de fer à deux battants très bien façonnés.
Dans cette cour devant et joignant le château, une petite terrasse en forme de fer à cheval,
sur laquelle est un très beau perron et un portail très propre, faisant entrée à la grande salle,
distribuée à deux appartements complets sur le devant, et sur le derrière, par deux portes vitrées, d'un côté à un grand salon boisé en plein très propre, dépense et office ; de l'autre à un vestibule dans lequel est un large et magnifique degré, qui perce et communique jusqu'au haut du bâtiment, ensuite une grande cuisine, décharge de cuisine, et chambre pour les cuisiniers.
Au second étage, une antichambre qui distribue à trois appartements complets sur le devant, et à trois sur le derrière, un degré dérobé pour le service desdits appartements, un pont-levis de communication dudit second étage à l'une des terrasses ci-après.
Au troisième étage, plusieurs chambres à cheminées et cabinets en mansardes très propres, comble dessus couvert d'ardoises, gouttières et tuyaux de plomb descendant jusqu'en bas ; toutes les croisées des premiers et seconds étages sont fermées par des portes vitrées en toute leur étendue et garnies de balcons très propres.
Une grande cour sur le derrière du château, dans laquelle sont une très belle étuve garnie, une boulangerie à trois fours, bûchers, aisances, plusieurs caves en roc, dont une perçant de ladite cour dans la parc, dans laquelle est une autre grande cave de traverse.
Sur la cour de devant, et à côté du château, à une distance suffisante, est un beau pavillon couvert d'ardoises, servant de commun, commode et bien distribué.
Une belle et grande chapelle, joignant ledit pavillon, boisée, plafonnée, peinte en fresque, par tableaux, figures et pilastres, crédences, sacristie boisée et parquetée, dans laquelle sont les armoires où on resserre plusieurs beaux ornements de valeur de plus de quinze cent livres, dont on donnera le détail particulier.
À côté du château est une terrasse, de laquelle par un pont-levis on entre dans le second étage, les murs sont très forts et revêtus de briques en créneaux, une statue au milieu représentant Caïn ; ladite terrasse fermant d'un côté la cour du château.
Une autre terrasse élevée sur celle ci-dessus, aux deux coins de laquelle sont deux beaux pavillons couverts d'ardoises, ouverts dans les quatre faces par de belles croisées et portes vitrées, lesquelles terrasses et cabinets dominent sur les côtés qui bordent la plaine, et forment une vue très étendue et très agréable.
De l'autre côté du château, la cour qui forme une terrasse est fermée par un mur d'appui, au milieu est une porte de fer à deux battants, façonnée, soutenue par deux piliers ;
un magnifique perron à deux rampes, en fer à cheval, de dix-huit marches de pierre dure,
par lequel on descend dans une belle terrasse où est un magnifique parterre planté par compartiments en buis, ifs et arbrisseaux ; au milieu est une statue de marbre blanc, représentant les amours de Jupiter et de Leda ;
à l'un des bouts est un bosquet en charmille.
Vis-à-vis le perron ci-dessus, est un pareil perron de vingt-cinq marches de pierre dure, par lequel on descend dans le jardin potager, renfermé de bons murs, distribué en plusieurs carrés,
au milieu une statue de marbre blanc ; aux deux extrémités, deux tours couvertes d'ardoises servant de logements pour les jardiniers.
Aux deux côtés des parterre et jardin, deux grands vergers aussi renfermés de bons murs,
dans l'un desquels est la glacière ; vis-à-vis lesdits perrons est une belle et large grille et porte de fer à deux battants avec un beau perron de la largeur de la grille, descendant dans le chemin de Vernou.
Lesdites terrasses, parterre et jardin garnis en suffisante quantité de bancs peints et très propres.
Vis-à-vis la porte dudit potager, le chemin entre-deux, est une autre porte de fer à deux battants avec ses deux piliers, qui conduit par une allée d'ormeaux à quatre rangs à un canal et pièce d'eau vive perpétuellement plein ras bord ; deux canaux aux deux bouts communiquant à la rivière, l'un servant à l'entretenir toujours plein et l'autre à le décharger, ledit canal entouré d'une allée d'ormeaux [...].
De la cour du château, on entre dans le parc, contenant cent-vingt arpents renfermés de bons murs, dans lequel à l'extrémité et sur la hauteur, sont dix arpents de vignes en une pièce, partie en plan noble, partie en pineaux,
le surplus en bois, la plus grande partie futaye, coupés et percés de grandes et belles allées qui forment plusieurs étoiles, pattes d'oies et labyrinthes, garnis de bancs propres et peints, plusieurs cabinets couverts d'ardoises, perspectives et statues.
Vingt-cinq arpents de vignes, compris les dix arpents qui sont dans le parc ;
le tout à proximité, en grandes pièces très bien situées et des meilleures du pays, produisant d'excellent vin et des plus recherchés ; lesdites vignes façonnées par huit closiers qui sont logés dans des maisons dépendantes du château..."
Sources : Archives départementales d'Indre et Loire (12J15).
Le Château, presque au milieu de ses domaines, est situé très avantageusement sur le penchant d'une coline, qui se termine pas de belles issues et des ouvrages de décoration. C'est un vaste bâtiment double, d'une riche élévation, dont les appartements sont beaux et bien distribués, les vaisseaux commodes, bien percés et ornés de menuiseries très propres. Son parc et sa futaye, ses magnifiques terrasses et jardins, sa pièce d'eau, ses avenues, la rivière qui passe au pied, en font une Maison extrêmement agréable ; enfin sa vue sur une prairie et varenne d'une lieue de long sur demi lieue de large, entourées de côtes très élevées et chargées de vignobles, lui donne un avantage peu commun.
L'entrée principale est par une avenue en face du château à quatre rangs de marronniers d'Inde et francs qui sépare en deux portions presque égales une grande pièce de terre labourable dépendante du château ; au bout de cette avenue qui se termine en forme de fer à cheval est un grand portail par lequel on entre dans une cour en pente douce ornée d'ifs et de houx.
À la droite de cette cour en entrant sont trois corps de bâtiments en pavillons, couverts d'ardoises ; deux servant d'écuries et chambre pour les cochers et palefreniers, l'autre dans lequel sont trois grands pressoirs à roues et bosseaux, et quatre grandes cuves. Dans ces trois pavillons, sont de beaux greniers.
Une cour derrière le troisième pavillon, dans laquelle sont une chambre, une laiterie voûtée et pavée, une cave en roc, une étable et les remises à carrosses et chariots.
Au midi et à côté de la cour et pavillon ci-dessus, est une basse cour renfermée, dans laquelle sont un bâtiment très logeable, servant de tourne-bride, deux grandes écuries, grenier dessus, chenil à chiens courants, une chambre à côté, une grande grange servant à resserrer les dîmes et terrages, toits à porcs, remises à charrettes, une grande et magnifique fuye garnie de pigeons,
deux grandes caves en roc, une brûlerie avec son puits et ses deux chaudières montées ; derrière et à côté de ladite cour un grand verger.
De la cour d'entrée premièrement désignée, on passe à celle du château et qui est également en pente douce, mais beaucoup plus élevée, faisant forme de terrasse, ornée d'ifs et de houx ; entre ces deux cours est une douve ou fossé sec, sur lequel est un pont de bois très propre et bien bâti, soutenu par plusieurs piliers de pierre dure,
à l'entrée de cette cour joignant le pont sont deux pilastres soutenant une porte de fer à deux battants très bien façonnés.
Dans cette cour devant et joignant le château, une petite terrasse en forme de fer à cheval,
sur laquelle est un très beau perron et un portail très propre, faisant entrée à la grande salle,
distribuée à deux appartements complets sur le devant, et sur le derrière, par deux portes vitrées, d'un côté à un grand salon boisé en plein très propre, dépense et office ; de l'autre à un vestibule dans lequel est un large et magnifique degré, qui perce et communique jusqu'au haut du bâtiment, ensuite une grande cuisine, décharge de cuisine, et chambre pour les cuisiniers.
Au second étage, une antichambre qui distribue à trois appartements complets sur le devant, et à trois sur le derrière, un degré dérobé pour le service desdits appartements, un pont-levis de communication dudit second étage à l'une des terrasses ci-après.
Au troisième étage, plusieurs chambres à cheminées et cabinets en mansardes très propres, comble dessus couvert d'ardoises, gouttières et tuyaux de plomb descendant jusqu'en bas ; toutes les croisées des premiers et seconds étages sont fermées par des portes vitrées en toute leur étendue et garnies de balcons très propres.
Une grande cour sur le derrière du château, dans laquelle sont une très belle étuve garnie, une boulangerie à trois fours, bûchers, aisances, plusieurs caves en roc, dont une perçant de ladite cour dans la parc, dans laquelle est une autre grande cave de traverse.
Sur la cour de devant, et à côté du château, à une distance suffisante, est un beau pavillon couvert d'ardoises, servant de commun, commode et bien distribué.
Une belle et grande chapelle, joignant ledit pavillon, boisée, plafonnée, peinte en fresque, par tableaux, figures et pilastres, crédences, sacristie boisée et parquetée, dans laquelle sont les armoires où on resserre plusieurs beaux ornements de valeur de plus de quinze cent livres, dont on donnera le détail particulier.
À côté du château est une terrasse, de laquelle par un pont-levis on entre dans le second étage, les murs sont très forts et revêtus de briques en créneaux, une statue au milieu représentant Caïn ; ladite terrasse fermant d'un côté la cour du château.
Une autre terrasse élevée sur celle ci-dessus, aux deux coins de laquelle sont deux beaux pavillons couverts d'ardoises, ouverts dans les quatre faces par de belles croisées et portes vitrées, lesquelles terrasses et cabinets dominent sur les côtés qui bordent la plaine, et forment une vue très étendue et très agréable.
De l'autre côté du château, la cour qui forme une terrasse est fermée par un mur d'appui, au milieu est une porte de fer à deux battants, façonnée, soutenue par deux piliers ;
un magnifique perron à deux rampes, en fer à cheval, de dix-huit marches de pierre dure,
par lequel on descend dans une belle terrasse où est un magnifique parterre planté par compartiments en buis, ifs et arbrisseaux ; au milieu est une statue de marbre blanc, représentant les amours de Jupiter et de Leda ;
à l'un des bouts est un bosquet en charmille.
Vis-à-vis le perron ci-dessus, est un pareil perron de vingt-cinq marches de pierre dure, par lequel on descend dans le jardin potager, renfermé de bons murs, distribué en plusieurs carrés,
au milieu une statue de marbre blanc ; aux deux extrémités, deux tours couvertes d'ardoises servant de logements pour les jardiniers.
Aux deux côtés des parterre et jardin, deux grands vergers aussi renfermés de bons murs,
dans l'un desquels est la glacière ; vis-à-vis lesdits perrons est une belle et large grille et porte de fer à deux battants avec un beau perron de la largeur de la grille, descendant dans le chemin de Vernou.
Lesdites terrasses, parterre et jardin garnis en suffisante quantité de bancs peints et très propres.
Vis-à-vis la porte dudit potager, le chemin entre-deux, est une autre porte de fer à deux battants avec ses deux piliers, qui conduit par une allée d'ormeaux à quatre rangs à un canal et pièce d'eau vive perpétuellement plein ras bord ; deux canaux aux deux bouts communiquant à la rivière, l'un servant à l'entretenir toujours plein et l'autre à le décharger, ledit canal entouré d'une allée d'ormeaux [...].
De la cour du château, on entre dans le parc, contenant cent-vingt arpents renfermés de bons murs, dans lequel à l'extrémité et sur la hauteur, sont dix arpents de vignes en une pièce, partie en plan noble, partie en pineaux,
le surplus en bois, la plus grande partie futaye, coupés et percés de grandes et belles allées qui forment plusieurs étoiles, pattes d'oies et labyrinthes, garnis de bancs propres et peints, plusieurs cabinets couverts d'ardoises, perspectives et statues.
Vingt-cinq arpents de vignes, compris les dix arpents qui sont dans le parc ;
le tout à proximité, en grandes pièces très bien situées et des meilleures du pays, produisant d'excellent vin et des plus recherchés ; lesdites vignes façonnées par huit closiers qui sont logés dans des maisons dépendantes du château..."
Sources : Archives départementales d'Indre et Loire (12J15).
dimanche 8 septembre 2013
La procession de la fête Dieu en 1905
Avant la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, il existait à Neuillé une procession religieuse de la fête Dieu, qui partait du château de Bourot, appartenant à M. de la Montagne, pour aller jusqu'à l'église. Au moment de cette séparation, la majorité des habitants était contre cette procession. Les arguments employés étaient divers : obstruction de la chaussée, bruit... Mais M. Lenoir, fervent opposant, trouva l'argument décisif pour interdire cette procession : selon lui, elle faisait peur aux chevaux, empêchant le travail cette journée là !
Vaches devant le château de Bourot |
Les catastrophes climatiques du 18e siècle à Reugny
Le curé Lhéritier a inscrit sur son registre paroissial les événements climatiques de son époque : "Le 17, 18 et 19 de juillet 1707, il fit une si grande chaleur qu'il mourut une grande quantité de peuple [...], il mourut aussi quantité de bestiaux jusqu'au poisson qu'on trouva mort sur le sable le long des rivières de Loire et de Chair".
En 1709 : "Il faut remarquer que cette présente année qui a commencé le premier janvier 1709 a été bien funeste à tout le monde, premièrement l’hiver a été si extrême et si rude que le grand froid qu'il a fait a entièrement gelé les bleds sans aucune espérance d'en recueillir les vignes et les noyers pour ne jamais avoir de noix de nos jours, pour les vignes ne s'en sentiront que pendant trois ou quatre années pour qu'elles repoussent du pied, le bled qui valait double sols avant les grands froids a valu à la pentecôte de cette présente année trois livres dix sols le boisseaux [...] jusqu'aux chênes et aux châtaigniers entièrement gelés, au moins une grande partie des pommiers et poiriers, les vins ont gelés dans les meilleures caves [...]
Le froid a mis tout le monde dans la dernière nécessité en sorte que le roi a rendu plusieurs déclarations pour aider à la subsistance des pauvres [...] Il n'y a jamais rien eu de pareil depuis que le monde est monde..."
En 1713 : "Il faut remarquer que cette année il n'a été recueilli ni bled ni vin, que le bled a valu jusqu'à 3tt le boisseau à cause de l'abondance des pluies qu'il a fait pendant près de huit mois et des brouillards continus."
En 1709 : "Il faut remarquer que cette présente année qui a commencé le premier janvier 1709 a été bien funeste à tout le monde, premièrement l’hiver a été si extrême et si rude que le grand froid qu'il a fait a entièrement gelé les bleds sans aucune espérance d'en recueillir les vignes et les noyers pour ne jamais avoir de noix de nos jours, pour les vignes ne s'en sentiront que pendant trois ou quatre années pour qu'elles repoussent du pied, le bled qui valait double sols avant les grands froids a valu à la pentecôte de cette présente année trois livres dix sols le boisseaux [...] jusqu'aux chênes et aux châtaigniers entièrement gelés, au moins une grande partie des pommiers et poiriers, les vins ont gelés dans les meilleures caves [...]
Estampe du 18e siècle |
En 1713 : "Il faut remarquer que cette année il n'a été recueilli ni bled ni vin, que le bled a valu jusqu'à 3tt le boisseau à cause de l'abondance des pluies qu'il a fait pendant près de huit mois et des brouillards continus."
samedi 7 septembre 2013
Journées du Patrimoine 2013 à Reugny
Cette année, les châteaux de la Vallière et de la Côte vous ouvrent de nouveau leur porte le 14 et le 15 septembre.
Le Centre Culturel et d'animations de Reugny vous propose une visite commentée du bourg le dimanche 15 à 15h :
Le Centre Culturel et d'animations de Reugny vous propose une visite commentée du bourg le dimanche 15 à 15h :
Comment soignait-on un curé au 18e siècle ?
Dans le registre paroissial de Reugny, à la date du 19 octobre 1722, on peut lire : "Maladie de Mr le Curé ayant [...] la goutte crampe, il faut saigner Mr notre malade autant que la plénitude sera manifeste, les passer avec de l'eau de vie et si la fièvre continue on saignera Mr du pied gauche. Il sera bon ce soir de donner un léger somnifère et ensuite l'on ordonnera la purgation".
Estampe du 18e siècle |
vendredi 6 septembre 2013
Reugny : Le Moulin de Pierre
1736 : "Le moulin à drap de la Pierre, consistant en maison, grange, écurie, estables, cour, jardin".
Vers 1790 : "Les bâtiments de ce bordage sont situés sur les bords de la même rivière de Bransle et faisaient partie d'un moulin à fouller qui a été supprimé. Ils consistent en deux chambres dans l'une desquelles est un four, une écurie ensuite et une petite grange, greniers sur lesdites granges et écuries, un tout à porc au pignon desdites chambres côté du levant.Tous ces bâtiments sont construits en murs a moellons et pierres de tailles, à l'exception des deux pignons au levant et au couchant qui le sont en colombages et torchis, couverts en thuilles."
En 1794 : "Le moulin à foullon de la pierre anciennement à bled qui s'appelait le moulin bannier, situé dite commune de Reugni, affermé à Pierre Breussin en 1791 [...] composé d'une chambre à cheminée, éclairée au midi par une demi croisée vitrée en plomb, deux petits cabinets au bout du couchant de ladite chambre, ensuite duquel cabinet est une grande écurie, une autre petite chambre à cheminée, four en icelle, servant de boulangerie, au levant de ladite chambre à cheminée et boulangerie, une grande halle au bout deux pilles et un fourneau et les autres ustensiles dudit moulin, grenier non carrelé au dessus desdits chambre et cabinet, le tout en un seul corps de bâtiment couvert de thuile et ardoise, une petite grange à deux fermes devant lesdites chambre et écurie, couverte de thuile, au bout de ladite grange, côté du levant un toit à porcs et appenti couvert de thuile, cour entre lesdits bâtiments, un jardin derrière et au bout du couchant du premier corps de bâtiment".
Il est détruit au cours du 19e siècle. Il se trouvait près du château de Launay.
Sources : Archives départementales d'Indre et Loire (65J7 - 65J50 - C671).
Vers 1790 : "Les bâtiments de ce bordage sont situés sur les bords de la même rivière de Bransle et faisaient partie d'un moulin à fouller qui a été supprimé. Ils consistent en deux chambres dans l'une desquelles est un four, une écurie ensuite et une petite grange, greniers sur lesdites granges et écuries, un tout à porc au pignon desdites chambres côté du levant.Tous ces bâtiments sont construits en murs a moellons et pierres de tailles, à l'exception des deux pignons au levant et au couchant qui le sont en colombages et torchis, couverts en thuilles."
En 1794 : "Le moulin à foullon de la pierre anciennement à bled qui s'appelait le moulin bannier, situé dite commune de Reugni, affermé à Pierre Breussin en 1791 [...] composé d'une chambre à cheminée, éclairée au midi par une demi croisée vitrée en plomb, deux petits cabinets au bout du couchant de ladite chambre, ensuite duquel cabinet est une grande écurie, une autre petite chambre à cheminée, four en icelle, servant de boulangerie, au levant de ladite chambre à cheminée et boulangerie, une grande halle au bout deux pilles et un fourneau et les autres ustensiles dudit moulin, grenier non carrelé au dessus desdits chambre et cabinet, le tout en un seul corps de bâtiment couvert de thuile et ardoise, une petite grange à deux fermes devant lesdites chambre et écurie, couverte de thuile, au bout de ladite grange, côté du levant un toit à porcs et appenti couvert de thuile, cour entre lesdits bâtiments, un jardin derrière et au bout du couchant du premier corps de bâtiment".
Il est détruit au cours du 19e siècle. Il se trouvait près du château de Launay.
Sources : Archives départementales d'Indre et Loire (65J7 - 65J50 - C671).
dimanche 1 septembre 2013
Mon passage sur RCF Saint-Martin
J'ai été invité sur RCF Saint-Martin pour parler du patrimoine de Reugny. L'émission sera diffusée lundi 2 à 11h03 et rediffusée samedi 7 à 10h30.
Etant beaucoup moins à l'aise à l'oral qu'à l'écrit, ne vous attendez pas à du grand art oratoire, loin de là !
Inscription à :
Articles (Atom)